515 – Le bateau, soleil, vent, océan et nous !

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Visuels scénario

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Un bateau en pleine mer,

c’est la pleine jouissance de liberté,

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lors dans sa couchette : l’envie

de fantasmer et voire d’aimer,

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en  retour et par plaisir de

remettre les voiles, sous le vent !

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Textuel calligramme

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  • Nous et quatre autres ingrédients, représentant quatre éléments : la terre … et le feu … et l’air … et l’eau !  Que désirer de mieux et de plus beau ! Se laisser bercer par des vagues montantes et puis descendantes et ainsi de suite, à recommencer, nous étions là en un paradis né. Dans notre couchette, sur bâbord, nul besoin de se bouger les fesses, la mer avait pour nous des tendresses qui nous faisaient perdre sud et nord. Nos corps se balançaient en rythmes, l’un et l’autre, comme deux victimes de nos fantasmes incarnés et sexués. Dieu, nature, amour nous ont sublimés. Nous deux, nus et tout en dormant, le bateau voguant d’iles sur l’eau ; la mer, nous roulant, tanguant ; le soleil, pointant par le hublot ; le vent, nous tirant par l’avant. Ces cinq ingrédients pour cadeau. Cadeau de n’avoir rien à faire que de se laisser bercer par les mouvements du bateau qui, par effets de balançoire d’eau, nous faisait, l’un sur l’autre, glisser, frotter sans bouger, sur nos aires, à l’endroit, envers. Impossible de ne pas se lover en rythme, bien que pas un de nos muscles ne s’anime ! Ce n’était plus nous qui nous faisions l’amour, c’était la mer : clin d’œil, humour de nous savoir transi, à sa merci. Nous ne pouvions, en ces moments-là, lui résister : au creux de nos ventres et reins, ses rythmes, imprimés en nous, en cadences, nous mettaient en transe jusqu’à s’exorciser. Nos esprits vagabondaient en nos deux corps soustraits à notre volonté, prisonniers de la vague qui les soulevait. On sentait monter la puissance de son flot qui pénétrait en nous comme marée de pleines eaux. Nous avons navigué sans nous soucier des autres bateaux, du temps qui passe, retour au port : l’instant était figé dans notre bulle hors de portée du monde réel qui nous entoure. Le bateau, le soleil, le vent, l’océan, nous : cinq ingrédients pour une alchimie des sens, des sensations et des sentiments qui nous animaient au plus haut degré sans qu’on ait le moins du monde à bouger. Nul espace, nul horizon, nul voyage, ne peut ressembler à celui-là car il est de partout et de nulle part, car il est si simple et si complet : nous aurons cœur à le refaire à souhait. Etions-nous encore conscients d’être sur mer ou dans l’eau, tant tout se confondait, tant tout fusionnait en cet ailleurs nouveau qui nous aura fait cadeau d’un des moments parmi les plus beaux.

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Textuel extension

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  • L’apparence est ce qui saute aux yeux, la réalité est ce qui vient à l’esprit : l’idiot regardera le doigt qui donne la direction, pas celui qui sait ! l’un regarde le bout du nez ; l’autre, l’horizon.  Bateau, soleil, vent, océan, et nous : cela fait, non pas quatre, mais cinq éléments fondamentaux de la vie, et qui nous aura menés jusqu’ici. Il n’y a rien d’autre,  à l’horizon, que la mer immense, en son état de, calme plat, petit vent. Fatalement on se laisse allez à la rêverie et à fantasmer. C’est un peu comme l’alignement des planètes : à chaque fois qu’il se produit, il ne faut pas le rater. Le plus souvent, il manquera un des éléments, la mauvaise météo, le temps libre, le bateau. Mer et soleil ne nous feront jamais défaut parce qu’ils ne dépendent pas de nous, le vent sera beaucoup plus  versatile, le bateau : pas toujours disponible. Lors notre humeur ou notre envie d’aller sur l’eau, au grand large, l’amour d’espace, quasi infini, rend un peu, beaucoup, barge !

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Textuels symboliques 

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Vase

  • Symbolique de forme : Un vase resterait un contenant : la boîte, le sac, l’armoire,  le vase, seront des symboles féminins ! Dans un vase, on met de l’eau, symbole de la vie, de la terre, d’une plante qui peut s’y développer. Les alchimistes appellent aussi, vase, leur creuset dans lequel ils projetaient leurs transformations intérieures. Ce lieu clos reste propice à une image de renfermement sur soi-même, le  temps d’une élévation du niveau de  conscience, cadre d’un processus d’individuation signification-reves.fr/Vase

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Apparence extérieure

  • Symbolique de fond : Apparence extérieure est un pléonasme, c’est ce qui se présentera  à la vue ou à la pensée ! «Il ne faut jamais se fier aux apparences.» L’apparence peut tromper, c’est bien connu. Quant à  son extériorité, elle est bien évidente Puisque précisément elle ne laissera pas transparaître la partie intérieure, plus profonde, bien souvent plus vraie. Cela n’exclut pas pour autant que l’intérieur puisse ressembler à l’extérieur, mais ce ne serait pas systématiquement le cas. Modifié, source : alortographe.unblog.fr

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Corrélations > pourraient être plus trompeuses qui soient

  • Liens fond/forme : L’apparence est, pour nous, une évidence qui, pour autant, ne correspond pas à la réalité et, encore moins, à l’intérieur des choses ! Lors comment se l’assurer et la dépasser, sans s’en approcher, la manipuler, voire la tester. Dans un voilier, où l’on est en couple, les apparences ne comptent plus, on découvre la vérité toute nue avec la mer, l’océan, le vent ! Il est plus qu’important de dépasser les apparences tant elles pourraient être des plus trompeuses qui soient et bien qu’elles rimeront et à merveille avec ce qu’on voit, et même si elles nous sauvent en de nombreuses circonstances. Il faut imaginer un bateau bien que l’on présente un vase qui se trouve en son intérieur et se reflète entre amants, où nul ne peut y projeter deux corps qui…s’étreignent.

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Bateau

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Dieu sait si le bateau se décline presque à l’infini :

Barque à rames pour commencer et bateau voilier

Bateau à moteur : vedette, yacht, cargo, paquebot

Bateau à fond plat : bac, barge, chaland, péniche,

Bateau de pêche, bateau remorqueur, sauvetage.

Canot, chaloupe, radeau, pirogue, canoé… ferry,

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C’est tout ce qui flotte et permet de se déplacer

Toujours construit par l’homme : pas un arbre

La plupart sont monocoque, sinon multicoque

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Premier bateau à vapeur est remonté à Lyon

1783 : depuis de l’eau a coulé sous les ponts

Si tous les voiliers vont de plus en plus vite,

Le nôtre ne dépasse guère les sept nœuds !

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 « J’ai appris à naviguer à la voie sur un Optimist, un dériveur encore d’actualité et toujours dans le vent : les années passent mais lui, reste. Ses formes simples, si caractéristiques, en ont fait l’outil indispensable des régatiers débutants. Et il continue sa brillante carrière au sein de toutes les écoles de voile pour laisser quelques années plus tard d’impérissables souvenirs. »

 

À bord d’un bateau de style Mississippi, spacieux et panoramique, vivez la rivière autrement. Vous êtes conviés à un grand spectacle de Nature et d’Histoire. Glissez-vous au cœur de ce verdoyant domaine où se côtoient hérons cendrés, grèbes huppés, cygnes tuberculés.. Suivez les traces des premiers explorateurs locaux puis ceux du Monde entier,  dont il vous faut trouver l’identité…

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Le bateau et la barque symbolisent le voyage, la traversée de la vie, l’océan étant l’image de celle-ci. Il s’agit donc de mener son bateau à bon port, de bien mener sa barque. Sa forme et son creux accueillant symbolise le ventre féminin, son étrave  fendant l’eau le sexe masculin. La barque peut symboliser une sorte de berceau dans lequel on se blottit et l’image du sein maternel n’est pas loin.

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S’il y a bien un «sujet bateau», c’est celui-là,

Il vous mène à bon port ou vous jette un sort,

Un sujet qui vous embarque au-delà des mers,

Qui vous attache à lui, tant endroit qu’envers !

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Forme du bateau,  filiforme, ou flancs rebondis,

Évoque un poisson fin, fendant l’eau  ou baleine,

Se trainant sans se soucier de vent, ni de vitesse.

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Vedettes ou péniches en rivières, sont plus sages.

«Bateaux mouches » ne sont pas fait pour la pêche,

Bateaux louches sont arraisonnés par les douaniers

Moi j’ai navigué sur un beau voilier vingt ans durant,

Je vous souhaite, si mordu de la mer, d’en faire autant.

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