833 – Le bonheur d’être optimiste, non pessimiste

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Visuels scénario

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Oui, nous pouvons : impression

d’avoir déjà entendu cela

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mais ce n’est pas lié au vote

 d’un nouveau président français,

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car tant vrai que voter pour lui,

c’est lui faire prendre un risque.

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Textuel calligramme

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  • Je suis optimiste, lors je vote pour ; je suis pessimiste, lors je vote contre ! Optimistes sont discrets, pessimistes seront bruyants. Optimistes seront confiants, pessimistes sont méfiants ! Dans toute réalité, les deux se croisent, se mélangent : ni dieu ni diable ni ange ; bonheur est en milieu, dans tout détachement, sans aucun repliement !  Chacun a une vision de la vie pour tous et de sa propre vie. Elle est influencée par son tempérament, sa famille, son métier, sa religion et la société, renforcée par le fait que ceux qui se ressemblent, finissent par se rassembler et donc penser les mêmes choses. Ceux qui sont satisfaits, font moins de bruit que ceux qui ne le sont pas. Exemple : dans l’élection régionale ou nationale, il y a ceux qui sont en phase avec la politique actuelle du gouvernement, qui se disent contre, qui s’abstiennent.  Quand le nombre de ces derniers dépasse la moitié des votants, on se pose la question de la représentativité des élus, de leur légitimité s’ils sont élus avec un peu plus du tiers des voix des votants dans le cas de triangulaires. A l’issue des élections, il y a toujours des perdants et des gagnants, comme pour un match de foot ou de rugby, et ce d’autant que ces derniers s’approchent du grand chelem, rafle la mise en brisant l’équilibre démocratique entre les pour et les contre. S’il n’en ressort aucune modification du parti au pouvoir battu aux élections, les luttes de protestations reprennent, se poursuivent dans les rues et les médias. On taxe le parti des abstentionnistes de déçus de la politique, tant à droite qu’à gauche. Ils ne veulent plus lutter : ça les dépasse, ça ne changera rien, ça ne les concerne plus. Ils sont devenus pessimistes invétérés en croyant que leur bien-être ne dépendra d’eux et de leur famille, de leur clan solidaire, qu’il ne viendra de nulle part ailleurs, pas d’un gouvernement qui les défendra, prendra soin d’eux. La fin de « l’Etat providence » signe le début de l’avènement de « l’Individualisme forcené ». Où trouve-t-on les optimistes ? Parmi ceux qui sont satisfaits des actions entreprises par le gouvernement.

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Textuel extension

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  • Ceux qui s’opposent au Pouvoir ont encore quelque espoir de voir la situation se modifier vers une plus grande égalité, sinon, pourquoi iraient-ils voter contre, pourquoi dénonceraient-ils les abus d’autorité, pourquoi proposeraient-ils un autre programme, une autre manière de gouverner ensemble ? L’optimisme se situe davantage dans la lutte et l’action correctrice que dans l’accord avec son propre enrichissement. Les premiers ont quelque chose à gagner, seconds à perdre. Perdre, gagner, a quelque chose à voir avec le bien-être.  Les optimistes votent en fonction de leur avenir, et les pessimistes votent en fonction de leur passé. Ceux n’ayant confiance en personne s’abstiennent,  ceux qui veulent le «statu quo» votent blanc. Si certains disent qu’ils n’en ont que faire d’aller voter  Les mêmes le réclamerait comme droit sous dictature : le vote sert souvent à couper un pays, en deux !  En environnement instable, fragile, complexe, l’optimisme n’a plus droit de cité : pessimisme or ce dernier est comme un vrai poison insoupçonnable, empêche de construire, d’aller de l’avant, sourire. Cela dit, tant qu’on ne nous empêche de travailler, de consommer, de voyager, se distraire, de créer, on peut établir conditions de son propre bonheur qu’on estimera acceptable, responsable, agréable ! En réalité, chacun se fait une idée de son bonheur : l’un le mettra, à tort ou à raison, accumuler argent, l’autre dans les enfants, la famille, la communauté,  l’autre dans la réalisation de lui-même, et projets.

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Textuels symboliques 

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Lampe (éteinte)

  • Symbolique de forme : La lumière est le symbole de la connaissance. L’on apprend, de jour en jour, à mieux se connaître, on évolue grâce aux informations. Si la lampe est éteinte, les tensions du moment en sa vie, familiale, professionnelle et vie de couple fatiguent psychologiquement, font ressortir de la colère ou bien de la tristesse. psycho2rue.fr/dictionnaire- des-symboles-de-reve/lampe

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Optimiste (personne)

  • Symbolique de fond : Dans son acceptation populaire, une personne optimiste est décrite comme quelqu’un qui a tendance à voir, de préférence …  «le bon côté des choses». L’optimisme est le contraire du pessimisme. L’optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l’initiative. Mais  suroptimisme, ou surconfiance, restent un biais cognitif et émotionnel, conduit à des prévisions hasardeuses, que ce soit par un excès de confiance ou des comportements dangereux. Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations  > idéal inatteignable, intensité/lumière/humeur

  • Liens fond/forme : Par rapport à l’avenir, au bien-être, au pouvoir, certains se deviennent ou demeurent optimistes, lors d’autres sont fondamentalement pessimistes. L’égalité, la liberté, restent des idéaux inatteignables et de toute façon, optimiste ou bien pessimiste, ça ne changera rien à la réalité, seulement au bonheur ou au malheur… de vivre ! Optimiste et pessimiste est une question d’intensité et pourquoi pas autant de lumières que… d’humeurs. En vers libres on peut varier pour être l’un ou l’autre tant et si bien, optimiste, pessimiste, sont deux visages se regardant, l’un et l’autre, comme deux  faux frères. Un optimisme continu, et voire inébranlable, des uns, peut devenir quelque peu objet, voire sujet, de drogue. Le bonheur en pilule, artificiel, risque de se tourner vite au pessimisme jusqu’à une forme dépressive ou mélancolique.

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