.
Textuels
.
Textuel poème
.
- Je suis optimiste, lors je vote pour ; je suis pessimiste, lors je vote contre ! Optimistes sont discrets, pessimistes sont bruyants. Optimistes sont confiants, pessimistes sont méfiants ! Dans toute réalité, les deux se croisent, se mélangent : ni dieu ni diable ni ange ; le bonheur est en milieu, dans tout détachement, sans aucun repliement ! Chacun a vision de la vie pour tous et de sa propre vie. Elle est influencée par son tempérament, sa famille, son métier, sa religion, la société, renforcée par le fait que ceux qui se ressemblent, finissent par se rassembler et certains vont penser les mêmes choses. Ceux qui sont satisfaits, font moins de bruit que ceux ne l’étant pas. Exemple : dans l’élection régionale ou nationale, il y a ceux qui sont en phase avec la politique actuelle du gouvernement, ceux qui se disent contre, ceux qui s’abstiennent. Quand le nombre des derniers dépasse moitié des votants, se pose la question de la représentativité des élus, de leur légitimité s’ils sont élus avec un peu plus du tiers des voix des votants dans le cas de triangulaires. À l’issue des élections, il y a toujours des perdants et des gagnants, comme pour un match de foot ou de rugby, et ce d’autant que ces derniers s’approchent du grand chelem, rafle la mise brisant l’équilibre démocratique entre les pour et les contre. S’il n’en ressort aucune modification du parti au pouvoir battu aux élections, les luttes de protestations reprennent, se poursuivent dans les rues, les médias et l’on taxera le parti des abstentionnistes de déçus de la politique, et tant à droite qu’à gauche. Ils ne veulent plus lutter : ça les dépasse, ça ne changera rien, ça ne les concerne plus. Ils sont devenus pessimistes invétérés en croyant que leur bien-être ne dépendra que d’eux, de leur famille, de leur clan solidaire, et qu’il ne viendra de nulle part ailleurs, pas d’un gouvernement qui les défendra, ni prendra soin d’eux. Fin de « l’État providence » est le début d’un « Individualisme forcené ». Où trouve-t-on les seuls optimistes : parmi ceux qui sont satisfaits des actions entreprises par le gouvernement.
.
Textuel extensions
.
- Ceux qui s’opposent au Pouvoir ont encore quelque espoir de voir la situation se modifier vers une plus grande égalité, sinon, pourquoi iraient-ils voter contre, dénonceraient-ils abus d’autorité, pourquoi proposeraient-ils un autre programme, une autre manière de gouverner ensemble ? L’optimisme se situe davantage dans la lutte et l’action correctrice que dans l’accord avec son propre enrichissement. Les premiers ont quelque chose à gagner, seconds à perdre. Perdre et gagner, a quelque chose à voir avec le bien-être. Les optimistes votent en fonction de leur avenir, et les pessimistes votent en fonction de leur passé. Ceux qui n’ont confiance en personne s’abstiennent, ceux qui veulent le «statu quo» votent blanc. Si certains disent qu’ils n’en ont que faire d’aller voter, les mêmes le réclameront comme un droit sous la dictature : le vote sert à couper un pays, en deux ! En environnement instable, fragile, complexe où, l’optimisme n’a plus droit de cité : or ce dernier rend pessimisme, poison insoupçonnable, qui empêche de construire, d’aller de l’avant, de sourire. Chacun se fait une idée de son bonheur : l’un le mettra à accumuler de l’argent, l’autre dans les enfants, la famille, la communauté, l’autre dans la réalisation de lui-même, ses projets.
.
Textuel fragments
.
- Pourrait-on substituer optimiste, à positif, constructif ou progressif, ne voyant que le bon côté d’évènement, voulant le résoudre, aller de l’avant ! Pourrait-on substituer le pessimisme au négativisme ou à l’obscurantisme, en ne croyant qu’à la dictature ou à l’anarchie pour résoudre l’ensemble des conflits ! Le bonheur se situe du côté des premiers : il délaisse les seconds, pour l’avoir nié : un bonheur qui n’aurait pas de lucidité, est-il vivable, durable dans toutes sociétés ! On est en droit, on est en devoir, de se le demander ? Entre riche écrasant tout sur son passage, et pauvre vivant en bulle, isolé, lequel se distingue de l’autre comme plus sage ou sauvage! On connait tous l’image du verre … à moitié… comme s’il y avait frontière entre les deux, comme si c’était la quantité et pas la qualité qui compte : il suffit au fond d’un rien pour être heureux. Et si le verre est vide, de tout, de sens, d’amour, forcément ce ne sera pas la joie, tous les jours mais si le verre est en plein et qu’il déborde, ce n’est plus la réalité quotidienne que l’on aborde. Le verre vide ou plein ou à moitié, ce sont des humeurs plus que des opinions qui associent nos pensées, nos émotions, en chœurs. Et si on se disait peu importe le verre et la quantité, on a qu’une vie, à se plaindre de tout, on est sûr de la rater !
.
Illustrations
.
Visuels
.

.
Oui, nous le pouvons : impression
d’avoir plusieurs fois entendu cela,
.

.
ce n’est pas toujours lié au vote
d’un nouveau président français,
.

.
tant vrai que voter pour quelqu’un,
ce sera lui faire prendre un risque :
.

.
trois verres : plein, à moitié, et vide
chacun peut y projeter ce qu’il veut.
.
Textuels symboliques
.
Lampe (éteinte)
- Symbolique de forme : La lumière est le symbole de la connaissance. L’on apprend, de jour en jour, à mieux se connaître, on évolue grâce aux informations. Si la lampe est éteinte, les tensions du moment en sa vie, familiale, professionnelle et vie de couple fatiguent psychologiquement, font ressortir de la colère ou bien de la tristesse. psycho2rue.fr/dictionnaire- des-symboles-de-reve/lampe
.
Optimiste (personne)
- Symbolique de fond : Dans son acceptation populaire, une personne optimiste est décrite comme quelqu’un qui a tendance à voir, de préférence … «le bon côté des choses». L’optimisme est le contraire du pessimisme. L’optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l’initiative. Mais suroptimisme, ou surconfiance, restent un biais cognitif et émotionnel, conduit à des prévisions hasardeuses, que ce soit par un excès de confiance ou des comportements dangereux. Modifié, source : Wikipédia
.
Corrélations > idéal inatteignable, intensité/lumière/humeur
- Liens fond/forme : Par rapport à l’avenir, au bien-être, au pouvoir, certains se deviennent ou demeurent optimistes, lors d’autres sont fondamentalement pessimistes. L’égalité, la liberté, restent des idéaux inatteignables et de toute façon, optimiste ou bien pessimiste, ça ne changera rien à la réalité, seulement au bonheur ou au malheur… de vivre ! Optimiste et pessimiste est une question d’intensité et pourquoi pas autant de lumières que… d’humeurs. En vers libres on peut varier pour être l’un ou l’autre tant et si bien, optimiste, pessimiste, sont deux visages se regardant, l’un et l’autre, comme deux faux frères. Un optimisme continu, et voire inébranlable, des uns, peut devenir quelque peu objet, voire sujet, de drogue. Le bonheur en pilule, artificiel, risque de se tourner vite au pessimisme jusqu’à une forme dépressive ou mélancolique.
.