691 – Le choix d’être vraiment ce que l’on est !

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Visuels suggestion de scénario

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Je  suis  presque tout

ce que je crois … être,

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l’important serait d’être plus

 grand que soi même, en tout,

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et s’assurer d’éviter de tomber

en désespoir et bien trop bas !

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &  #

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  • £  Ce que l’on est, Dieu seul le sait ! Et encore, à quoi bon, dès lors il ne correspond ! L’on est forcément quelqu’un, mais ce quelqu’un, qui le choisit : un mixte, entre nous et la société ou un pari qu’on a joué aux dés. Savoir ce que l’on est, c’est introduire un doute sur ce que l’on devenait : plus vil, plus pur !  En matière de valeurs, qui décident des bonnes : ce n’est que moi, évidemment, j’ai le choix parmi des centaines. J’ai donné ma vie à mon pays et mon cerveau à la science, mon cœur au plus offrant, mon corps par accident. On reconnait bien là les hyperactifs qui n’ont que le temps de réfléchir à ce qu’ils ont fait, font et feront, pour s’éviter d’avoir à faire front à ce qu’ils ont été, sont ou seront ! Ont-ils vraiment choisi d’être ainsi : on est en droit de se poser la question. Nous sommes conditionnés, déterminés par notre corps, aux capacités limitées ; nous sommes dotés caractère particulier, et par un périmètre relationnel, délimité ! On vit bien en observant normes et usages sans se poser ni le pourquoi ni le comment : c’est ainsi qu’on ne peut devenir autrement qu’un pur produit d’une culture posthume ! Choisir d’être ce que l’on est, et l’assumer, est bien plus qu’une question de capacités et bien plus que de saisir des opportunités : c’est tracer le chemin qui nous convient, et le trouver, faut se connaitre très bien, douter de soi et douter même des lois. Cette lumière ne nous est pas donnée au jour même de notre naissance, elle s’exprime au fil des ans passés, à travers nombreuses renaissances. Ce qu’on veut, parmi les possibles se transforme parfois en probable, devient même un jour accessible et nous permet de faire notre choix. Que j’eusse pu être ou ceci ou cela, conditionnel, imparfait du subjonctif, combien peuvent dire, j’ai choisi moi, personne d’autre n’a fixé mon objectif.

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  • + Oui mais voilà, qui est ce moi qui dit je : fruit de mon éducation, fruit de la société ! Comment faire la distinction, la part du feu ! Rien n’est affaire de psychologie, philosophie quand, sur soi, l’on s’obstine à fermer ses yeux chacun voit ce qu’il veut en lui et autour de lui. L’important est de n’en pas faire une religion et de proférer des vérités invérifiables.

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  • & Ce que je suis : qui peut le dire, je ne suis que le reflet de ce que perçoivent, de ce que pensent autres de moi. Comment sera-t-il possible, devenir plus grand que soi, si déjà, je ne sais pas à quelle hauteur je suis sur l’échelle des valeurs, l’échelle des bonheurs, des cœurs, rancœurs ! Je n’ai donc qu’à me contenter de n’être que ce que je suis, au point que je ne connaîtrai jamais ce que  j’aurais pu être !

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  • # En matière de valeurs, qui décident des bonnes ? C’est que moi, évidemment.  J’ai le choix en des centaines. J’ai donné ma vie à mon pays et mon cerveau  à la Science, mon cœur au plus offrant, mon corps par accident. C’est bien trop béni, je le sais, mais c’est ainsi, j’ai voulu l’être, et je le suis, et je ne regrette pas mon pari. Maintenant que la fin approche, je fouillerai encore mes poches pour donner à mes proches, le fruit de  ma caboche.

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Textuels symboliques et corrélations

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Gras

  • Symbolique de forme : Le gras sert à nous protéger du froid, il est aussi moyen de séduction, d’affirmer son côté maternel et sa capacité à enfanter. Il marque la protection où me sens en danger, où ma vie me fait peur, me sens en difficulté. Le gras stocke des réserves et des énergies potentielles et qui n’ont pas encore trouvé leur assouvissement et leur réalisation. La partie inférieure du corps représente la terre,  qui est la propre incarnation. Le ventre est notre cerveau émotionnel, les intestins, lieu des «émotions viscérales».  chemindevie.net/corps-et-rondeurs-symbolique-du-corps

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Alimentation

  • Symbolique de fond : Bien que le comportement alimentaire soit régulé par des facteurs physiologiques, via des signaux internes, la faim et le rassasiement, il dépendrait également de signaux perturbateurs, tels, l’environnement social, ou le stress, voire le sommeil. L’alimentation, source de plaisir, peut être recherchée pour sa dimension symbolique affective, dans des cas de déficit persistant des vecteurs habituels d’affectivité, d’éloignement familial ou de sentiment de solitude.   sucre.com/pro-de-sante/dimension-symbolique- de-lalimentation-relation-lobesite

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Désir d’être > part, inné, milieu, acquis, résilience

  • Liens fond/forme : Il s’agit en gros de la part de l’inné, du milieu et de l’acquis personnel. Nous avons tous, en santé, un terrain qu’on appelle l’hérédité. Nous avons tous une communauté, appelée, famille, amis, collègues. Nous avons tous, en fin un élan, projet, désir d’être. C’est le tout qui ferait ce que nous sommes et ce que nous devenons.  Il peut y avoir quel qu’accident qui nous mette en état de dépendance, nous faisant grossir ou bien maigrir mais ce sont nos capacités de résilience qui rétabliront une sorte d’équilibre antérieur : sommes responsable de ce que nous sommes.

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