814 – Le doute est un révélateur du vrai bonheur

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Visuels scénario

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814 1

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L’homme serait-il saisi d’un doute interrogatif

mais plutôt négatif,

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814 3

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La femme serait-elle saisie d’un doute interrogatif

mais plutôt positif,

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814 2

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toujours est-il que le doute est de nature alternatif,

pesant  le pour et le contre.

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Textuel calligramme

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  • La religion ne nous porte pas à douter, elle détient la vérité, à la fois cachée et révélée mais qui peut être interprétée. C’est là qu’un doute s’instaure : qui interprète et sur la foi de quoi ! Ce qui était vrai, un temps, l’est-il pour toujours, en fonction de nouvelles vérités ! Liberté de croire au bonheur ici-bas et non reporté en monde ailleurs tant l’un n’empêche pas l’autre : au paradis, il n’y a pas de corps. Cessons de comparer des choses incomparables lors le doute n’est pas valable et notre sort, à religion, est délégué. Si nous avions quelques certitudes sur l’au-delà de notre finitude, pour faire taire nos inquiétudes, notre foi serait une servitude. Mais voilà, ce n’est pas le cas : le doute persiste sur notre au-delà ! Personne n’est revenu nous dire : « Voilà ce qu’il y aura à découvrir ». Notre mort, lors de notre dernier soupir, c’est notre seule foi qui nous l’empêche de l’anéantir, tant l’espérance l’emporte sur toute chose, y compris l’Au-delà du Néant. Qu’il y ait autre chose, on peut l’imaginer, autres formes de vies, autres ailleurs, et sur cette bonne fortune, parier, en misant qu’aucune âme ne meure. Mais si de la mort, on en a tant peur, c’est que la vie est un bonheur, que, quel que soit l’heure, elle est, selon nous, l’ultime valeur. Or dieu sait que la vie est décriée par les pessimistes, les nihilistes et les doloristes alors qu’elle est magnifié par les optimistes, les monothéistes, les salutistes. Le doute est révélateur sur l’existence ou non d’un créateur qui serait le salvateur en dernière heure de tous mais surtout de la nôtre et des nôtres, en particulier.

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Textuel extension

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  • Une foi ancrée avec des mains liées, jusqu’à s’en libérer d’aimer : «avant mourir, veut réaliser mon vœu le plus cher au monde», phrase définissant minimum, maximum de son projet de vie. Le bonheur est comme vie et mort, une espérance qui sera ou non, comblée, dont une grande partie ne dépendra que de nous, de notre destinée de joies, tristesses. Le doute est liée aux alternatives qui nous sont offertes dont certaines tiennent de l’équilibre, de la sagesse, milieu, du bon sens tandis que d’autres, du déséquilibre, voire de la détresse, de l’extrême non-sens ! Le doute sera révélateur d’un bonheur que l’on a choisi, que l’on a construit, que l’on assume individuel, en  famille,  et collectivement, fondateur de notre personnalité mais il ne faut pas s’y noyer !  On doute de parvenir un jour au bonheur, tel qu’on l’entend. On doute  autant d’y demeurer longtemps quand on le sent et pourtant, sans le doute, on ne peut y accéder vraiment. Vrai que si je ne doute pas du paradis, ça simplifie la vie mais tout n’est pas résolu  car : y aurai-je, moi, accès !  On ne peut pas douter de la réalité, que de l’interprétation qu’on en fait : la réalité nous échappe dans son ensemble, nous n’en percevons que des parties. Le doute n’est pas apanage de la philosophie, voulant apprendre à penser par soi-même et cite, sans cesse, des références d’auteurs qui se contredisent : alors, chercher l’erreur ! Les poètes et religieux disent que ce n’est pas le but qui compte mais le chemin que l’on prend, qu’on suit et en serait-il ainsi de toute quête du bonheur, faisant fi du doute, se contente d’exister, heureux. Mais, pour autant, les philosophes, littéraires et religieux ne s’opposent aux scientifiques ni aux pragmatiques : chacun détient une part de vérité, l’homme fait la synthèse : nous sommes fait d’un mixte des croyances et preuves !  Preuve pour laquelle, le doute, est, et demeure, épreuve, non pas épreuve de vérité mais de justesse, ou fausseté, mâtinée des limites actuelles des méthodes, outils connaissances : le doute ne conduit pas au bonheur mais ne l’empêche pas.

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Textuel épilogue

  • Ôtez-moi d’un doute, je suis bien en bonne direction, bon chemin ! Moindre choix crée doute autour,  et la vie en est plein, chaque jour ! On doutera de tout, même de soi : non choix pour autant n’enlève pas. Bonheur parfait, le doute chasserait, faux car que faire lors s’il s’en va. S’il s’en va, son plan B l’on activera, peut-être autre bonheur trouvera. Je ne réussirai pas si trop je doute ; si je ne doute pas, je me planterai. Je tente le tout pour le tout, en route, si je croise l’échec, rien à foutre. Énoncés en lien entre doute, bonheur : plus que bonheur, doute ferait recette. Aucun doute n’empêche pas d’avancée, il l’accompagne pour sans cesse l’évaluer. Le doute est un révélateur des couleurs : il enlève le noir, le blanc, sauf bonheurs.

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Textuels symboliques

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Pointe

  • Symbolique de forme : Toute extrémité allongée, aiguë, fine, d’objet servant à piquer ou enfoncer, etc. telle la pointe d’une aiguille. Objet, partie d’objet en forme d’aiguille, de lame ou de pique telle une pointe de fer ou pierre. Extrémité fine, étroite de quelque chose qui va en   s’amenuisant : telle  que  la  pointe  d’un  clocher. Une partie extrême et qui s’avance, jardin où la pointe touche la rivière.  larousse.fr/dictionnaires/francais/pointe

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  • Symbolique de fond : La couleur est une notion très subjective. Celle qui évoque sensation donnée pour moi, en évoquera une différente pour un autre : pour raisons, préférences personnelles ou raisons culturelles ! Quelle couleur du bonheur ? Orange : Énergie, Bonheur, Vitalité. Jaune : Bonheur,  Espoir,  Tromperie. Vert : Commencement,  Abondance, Nature. Enfin le Bleu : Calme, Responsabilité, Tristesse.

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Couleur

Corrélation > Doute/bonheur révéler Dieu créateur salvateur

  • Liens fond/forme : Tant d’images peuvent se superposer au bonheur qui rime avec un événement comme révélateur d’un Dieu qui serait notre créateur et salvateur. Le doute, quant à lui, nous fait  passer du froid, à la chaleur, passant par toutes les couleurs. N’allez pas croire que le doute est noir et froid, ou que la vérité est certitude : blanche et chaude. Le doute est plutôt gris, terne, sans couleur ! Cela n’est qu’interprétation et qui nous fait dériver vers plus sombre ou plus lumineux ! Le bonheur, comme chacun sait, serait d’être sur le chemin et non sur sa pointe, atteinte. Au final, le doute sera révélateur du bonheur, si l’on doute de lui, c’est qu’il n’est pas stable, ou qu’il n’est pas fort, solide, vers une pointe de son désir, si on le connait, et le satisfait !

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