810 – Le faux serait-il la face cachée de la vérité !

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Visuels scénario

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810 1

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Le faux serait-il, pour nous,

 comme la face cachée de la Lune

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810 2

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tant, comment traquer vraie vérité

avec de fausses lunettes :

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810 3

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finalement, de la vérité, l’on n’en

percevrait que petite partie.

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Textuel calligramme

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  •  La Lune a deux faces, une qu’elle ne nous montre pas. Pourquoi la vérité n’en aurait pas, que le faux en fasse partie. Observation pertinente, saugrenue ! Qui peut savoir et détenir la vérité, si tout est relatif, part d’ombre, erreur commise, en nombre. Une demi-vérité et un demi-mensonge, s’ajoutent-ils, se soustraient-ils ! Si, en mathématique une erreur se profile, que dire, en humanité, en songe ! C’est vrai, non ! Ah bon : c’est faux ! Le faux serait-il la face cachée du vrai et réciproquement ? Sont-ils complètement séparés, sont-ils bien intimement mêlés ? Et moi-même qui vous écrit ici, suis-je faux ou suis-je vrai ? Toute réalité aurait deux visages dès que l’humain la perçoit, l’analyse, la rapporte ? Quel intérêt y-a-t-il à prêcher le faux plutôt que le vrai ? Quand le vrai demeure inaccessible, que faut-il en croire ? Autant de questions qu’il est important de se poser si l’on ne veut pas se laisser manipuler par l’extérieur, par ses propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes, projections, sans compter par son inconscient. Dans les questionnaires, dans certains jeux et QCM, on vous donne une information quelconque et on vous demande de dire si elle est « vraie » ou « fausse ». Vous répondez vrai : mais cela veut-il dire que c’est vrai en soi, pour la majorité des gens ou que pour vous-même ? Nous sommes remplis de principes, de préjugés, idées reçues et nous n’y pouvons pas grand-chose sauf à réviser notre stock de connaissances. Certaines informations, convictions, croyances, tiennent lieu de certitudes pour nous. Elles ne sont pas, nul ne sait pourquoi, remises en cause fondamentalement, cela est bien dommage. Remettre tout en cause, perpétuellement, est proprement invivable, empêcherait d’avoir une représentation stabilisée du monde et de fonctionner à l’économie. Seuls, l’occasion, l’événement, question posée, pour remettre une information au feu de la critique, modifie notre croyance ou connaissance à son sujet.

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Textuel extension

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  • Est-ce à dire que la majorité de notre stock est entaché de faussetés, issues de lectures, radio, télé,  rumeurs. Elles ne sont ni vraies, ni fausses. Discussions, contradictions, paradoxes, nous font progresser dans la connaissance et la révision des croyances. « Je crois que c’est vrai ou je pense que c’est faux« . On peut penser que c’est faux : on doit prouver que c’est vrai ! Si toute théorie est basée sur le concept de réfutabilité, toute vérité, bien qu’établie avec des preuves, ne peut être que partielle et provisoire.   Vrai ou faux : la question QCM la plus fréquente : si c’est ni vrai ni faux, ça nous  avancerait à quoi ! La Terre est plate, elle est au centre de notre galaxie, cela n’a jamais été vrai, pourquoi un paradis le serait ? Moi-même, ai-je un vrai nez, suis-je le faux nez d’un autre ?  Le faux et le vrai se partage un curseur : une chose peut être moitié vraie, fausse, ça dépend du point de vue où on se place, d’où méfiance envers un témoignage humain.  Le faux ne serait pas la face cachée du vrai, son ombre qui reste laissée dans l’obscurité, l’humanité ne fait que sortir d’obscurantisme, la vérité ne serait qu’erreur, sans cesse, corrigée. Et si le faux a de bonnes presses et de bons avocats, c’est qu’il plait, séduit, adhère plus que la vérité, au scientifique, monde à l’envers à notre époque : à quoi sert découvrir la vérité si le mensonge lui prévaut !  À vrai dire, il s’agit d’un décalage, d’un déphasage, plus que d’une manipulation permanente de la vérité car celle-ci finira toujours un jour par s’imposer pour peu que la raison, l’argument, l’emporte. Chacun détiendra une part de vérité, sa vérité, le problème se posera quand il voudra la partager : ma parole contre la vôtre, dit-on, sans témoin, mais un témoin n’est pas fiable : alors qui croire ?

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Textuel épilogue

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  • Rien, parait-il, ne serait ni faux ni vrai, entre les deux, sur curseur, se situerait : ce que j’en dis est plutôt vrai que faux, est-ce une affaire de science, de credo ! Voilà le décor planté, et le débat non clos : vérité en deçà de Pyrénées, erreur au-delà, nous avait déclamé Montaigne en ses écrits : qu’y a-t-il de changer guerre Russie /Ukraine. De changer : toute la multiplication des réseaux, qui véhicule sans filtre tout ce qui est vrai et faux. À nous de trier, de séparer  le bon grain de l’ivraie, nous rappelle la Bible, supposé dire la vérité divine. Et les journalistes, historiens, scientifiques, experts, dont c’est pourtant le métier, s’emmêlent les pinceaux : à qui et à quoi se fier, de nos jours, dans nos actualités, du mensonge, au démenti, à restauration ou effacement. Le faux n’est pas plus la face cachée que l’inverse du vrai, le faux profite à son, à ses auteurs, comme des rumeurs, les images, les sons, paroles, peuvent être remodifiées : rectifications prennent du temps, ne sont pas relevées. Ce n’est la faute de personne, c’est tout un système, pas besoin d’aller très loin pour se faire mystifier : une femme veut et peut passer pour un homme, et réciproquement, sans compter transidentité. En un tel tohu-bohu, pour ne pas dire chaos, ce ne sont pas outils  qui manquent le plus, c’est l’apprentissage, l’éducation, capacité à douter, croiser, et vérifier ses sources.

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Textuels symboliques 

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Silhouette femme

  • Symbolique de forme : On se projette sur une silhouette de femme qui  nous plait, sans  trop savoir pourquoi : son physique, sa démarche, sa posture, sa stature, son allure et ensuite, une fois marié, l’on se retrouve avec une toute autre silhouette, deux marmots,  jumeaux ou pas, dans les bras et elle pourra avoir grossi, autant que maigri. C’est toujours la même et si-mul-ta-né-ment une toute autre que l’on choisit à nouveau ou pas, pour ce qu’elle est devenue et ainsi, l’aventure continue ou s’arrête là !

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Transidentité

  • Symbolique de fond : La transidentité est le fait pour une personne transgenre d’avoir une identité de genre différente du sexe assigné à sa naissance. Elle se distingue des intersexuations, qui désignent les situations de personnes nées  avec des  caractéristiques  sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de « mâle » et « femelle » » La transidentité se distingue également du travestissement et  de  l’homosexualité ! Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations > vérité ne serait qu’une erreur sans cesse corrigée 

  • Liens fond/forme  : Le faux n’est pas face cachée si la vérité n’existe pas, ou, en tout cas, l’on ne pourra démontrer sa certitude. L’exemple de l’orientation sexuelle en est une illustration : je peux être une femme  avec le psychisme d’un homme, ou inversement ou quelque chose d’intermédiaire et partagé. Il n’y aurait de milieu, de bascule, de penchant entre deux, seulement une croyance en naviguant à l’aide d’un curseur. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » dit Montaigne. Moi je dis : la vérité ne serait qu’un erreur sans cesse corrigée ! La vérité  certaine, absolue, infaillible tient lieu  d’un dogme, que l’on ne pourrait, ou  que l’on n’aurait le droit de réfuter ! Question de l’identité sexuelle ou transidentité est pareille : qui pourra définir et décider que je suis homme ou femme sinon moi-même, or l’on serait là en pleine subjectivité ! Qu’est-ce qui est faux et qu’est-ce qui ne le serait pas : question que je serais en droit, devoir, de me poser quand j’écris ces lignes et aux lecteurs : de même. Ce sujet ne sera jamais clôt.

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