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Visuels suggestion de scénario
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Montée d’escalier, espérance de passer
moments heureux, des plus délicieux,
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et après cela, de pouvoir prendre l’air,
et poursuivre discussion sur le balcon,
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redescendre l’escalier, sans toucher terre,
retrouver réalité quotidienne, renouvelée.
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Textuels calligramme / extensions
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- £ Bien sûr, le meilleur bonheur d’amour reste et restera celui où l’on crée ses fantasmes lorsqu’on monte l’escalier derrière une jupette évasée, et qui ne cache rien de ce qu’elle promet. Le meilleur bonheur de l’amour ne serait pas celui que l’on croit et le plus intime acte de l’amour ne serait pas celui que l’on voit. Il est moins lié à nos deux corps, qu’à nos deux âmes rapprochées, où les fusions intimes de nos deux entités flottent bien au-delà des auras des corps entremêles pour n’en faire plus qu’une comme enveloppe sacrée. Ce ne sont pas mots qu’on partage, mais pleins silences loin de tapages, pas plus que les gestes qu’on flirtage mais nos belles intentions en survoltage d’état de normalité à celui de passionné par l’idée que l’on se fait d’union sacrée où toute pudeur et retenue ne sont plus de mises, pour deux âmes confondues en humeurs exquises. Le seul fait de trembler à l’orée des frissons, qu’ils soient bien élevés, voire plus polissons, ne change rien aux profondeurs d’émotions qu’on respire, soupire, expire, en fond de lit comme autant d’ultimes prétentions à combler l’autre par ses actions coordonnées en rythmes, mélodies, saccades, roulements de tambour. Chacun sait bien que le meilleur moment du jour est celui où l’on monte l’escalier de l’amour, le désir grimpe ensuite en paroxysmes, en spasmes et se termine en « isme » et « asme » ! Le plaisir sans sa représentation est comme un plat sans sel, on ne le vit qu’au premier degré et à l’instant où il se produit tandis que dans son esprit, il se prolonge, il se démultiplie.
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- + Le meilleur bonheur de l’amour, ne serait pas pendant mais avant, dans l’enthousiasme du désir ou bien parfois, après, en épicurisme d’un souvenir qui nous reste accroché. Balivernes que tout cela, lors pour certains, il n’y a rien en dehors de l’acte lui-même que fantasmes minant le moral et le cerveau : pénétration est fin en soi, le reste, préliminaires. Possible que la distinction entre plaisir et bonheur n’est pas évidente à faire pour celui n’ayant jamais connu le dernier. En ramenant l’inconnu au connu, on aura tendance à réduire le bonheur au plaisir et à son immédiateté, à sa tangibilité. L’excitation nait dans le cerveau bien plus que dans le sexe, qui lui, fonctionnerait de manière, plus ou moins, réflexe.
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- & Le meilleur bonheur de l’amour selon moi, est sans aucun doute, le moment où mon aimée monte l’escalier, et que je la suis. Je vois bien ses formes se déhancher, marche après marche et je me dis en moi-même que l’heure de conclure… va bientôt sonner. Après, on prend le temps de discuter, rien ne presse à présent. Au bout d’un temps, il se fait bien tard, il va bientôt faire… nuit, elle décide de ne pas prolonger, descend du perchoir par l’escalier.
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- # Le meilleur moment de l’amour sera différent pour chacun : certains, avant ; d’autres après et le plus souvent, pendant, comme il se doigt. Il peut être éphémère, le temps d’un orgasme comme il peut se poursuivre un long moment : il y a ceux qui s’impatientent de recommencer, il y a ceux qui préfèrent attendre autre occasion : différer le plaisir leur procure un surcroit de désir qu’ils gardent en tête comme un précieux souvenir.
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Textuels symboliques et corrélations
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Sapin
- Symbolique de forme : Le sapin surgit dans les dessins d’enfants. Il est une image vivante de la verticalité ascendante, de l’élévation spirituelle qui invite à la conquête du ciel. Il appelle aussi des associations maussades telles que : froid, neige, nuit, sur fond de lune, ciel étoilé. Il est autant symbole d’immortalité, en Russie. Le sapin entre dans divers rites et superstitions prouvant les vertus de protection qu’on lui accorde. lepetitjournal.com/munich
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Amour
- Symbolique de fond : L’amour relève de la symbolique de l’union des opposés. Il est la pulsion fondamentale de l’être, la libido qui pousse chacun à se réaliser dans l’action : ce passage à l’acte ne se produit que par le contact charnel avec l’autre, autant que par suite d’échanges matériels, sensibles, spirituels qui sont autant de chocs. L’amour tend à surmonter ces antagonismes, à assimiler des choses différentes, à les intégrer dans une même unité.
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Bonheur >
- Liens fond/forme : Amour, sapin, n’ont rien en commun, à moins de faire l’amour à son pied, croquer la pomme, pomme de pin, ce pour atteindre bonheur divin ! L’on pourra grimper un escalier et voire grimper aux rideaux, et les plus sportifs, au sapin. Chacun fait comme il veut ! L’essentiel ne serait-il pas, qu’amour soit le meilleur, que l’on puisse souhaiter.
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