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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Le Monde marcherait sur la tête, autrement dit, aux antipodes de ce qu’il devrait faire : l’on dit qu’il est fou. Pour le mette à marcher à l’endroit il faudrait le changer et substantiellement, plus, le réenchanter mais lors de la transition, il marcherait de travers. Alors quoi, défaitiste il n’y a donc rien à faire : venant d’en haut, je ne crois pas mais d’en bas, tout est possible, tout ne dépendant que de nous Sommé un par un, notre petit pouvoir redevient incommensurable. Le monde est fou, il marche sur la tête, une fois que l’on a dit cela, on fait quoi : on attend qu’il soit sage, qu’il se redresse, et pour qu’il y arrive on se tourne les doigts. L’amour du Monde n’est pas histoire de fesses, on l’aime ou pas, mais on ne le consommera pas, déjà voir ce qui va, non critiquer ce qui ne va pas. Comme nous, le monde n’est, ni tout noir, ni blanc, nos cultures s’entremêlent et enrichissent les gens, qui découvrent que personne n’aura tort ni raison. J’aimerais réenchanter le monde, à moi tout seul, mais ce n’est pas l’écrivant que j’y parviendrai. Que sera le monde demain, qui peut prédire bien que dire c’est faire, et faire c’est dire, mission de relever ce défi est impossible, car vous arriverait de devenir une cible, sur qui on tire et, qu’importe la vérité : vous devenez ennemi lors vous gênez. La grande nouveauté est la solidarité planétaire, c’est une nécessité pour ne pas se rendre suicidaire : on mourra tous ou on se sauvera tous, mais ensemble : le riche suivra le pauvre, s’il n’est pas tué par ce dernier.
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Textuel extensions
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- Il devient de plus en plus courant d’entendre, à propos de règles contradictoires à respecter ou de décisions prises en dépit du bon sens : « Décidemment, cette fois encore, on marche sur la tête » Ce n’est plus nous qui sommes fous, c’est le Monde et partout. Il est vrai qu’il se rend de plus en plus instable mais c’est aussi à cause de nous. On veut le « beurre et l’argent du beurre, on veut tout » C’est bien sûr impossible et même contre naturel mais comme la culture et le commerce s’en éloigne de plus en plus, elle n’agit plus que selon ses propres lois, qui changent tout le temps et se contredisent. « Vérité, en deçà des Pyrénées, erreur au delà », disait Montaigne et il n’avait déjà pas tort et ça ne s’est pas arrangé depuis. S’il faut apprendre à marcher sur la tête il vaut mieux apprendre quand on est petit tant après nos articulations peinent, craquent, refusent… Que le Monde marche sur la tête, c’est une certitude et qu’il ne l’ait pas encore perdue : une incertitude ! La planète est une boule et qui ressemble à une tête. En la polluant, en la chauffant trop, on se paie de sa tête. L’humanité se croit en mesure de l’exploiter, à mort. Elle est appelée à disparaitre : à raison ou à tort. Qu’importe pour la planète, elle … elle s’en remettra ! Comment faire pour vivre en un Monde, en partie raisonnable, en partie, en folie, vérités, sciences, et probités, d’un côté, ; mensonges, croyances, arnaques, de l’autre. Cela s’appelle, je crois, en toute relativité, une notion issue de physique théorique mais fonctionne tout autant en société : relativité des connaissances humaines. Lors si l’on change folie par relativité, tout devient gérable compréhensible, pour autant d’anticipation crédible, il n’y en a pas, par présent, aveuglé.
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Textuel fragments
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- Est-ce que notre monde est fou : c’est le moins que l’on puisse dire, tant il ne pourrait guère être pire, des conflits émergeant… partout ! Europe du Nord pensent qu’Africains leur préfèrent les chinois ou les russes, les exploitant tout autant ou davantage, et Amérique du Sud contre Amérique Nord. Et en même temps, nombre pays orientaux se rapprochent pour contester l’hégémonie des pays de l’Ouest, Europe, USA, Canada, etc. : un nouvel ordre mondial serait en germe. Après les deux ou trois ans perdus Covid, le couvercle de la cocotte aurait sauté, aura mis le Monde sens-sus dessous : on ne sait pour combien de temps ! Ça fait l’affaire des marchand d’armes, des va-t’en guerre et des faucons, pas celle du climat : faut qu’on lors on retarde interventions. Tant la maison brule et l’on regarde ailleurs : faut être fous, aveugles et … sourds, encore une histoire de cons.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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La Planète est en danger, pensez-vous :
c’est plutôt l’humanité !
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Est-ce vous qui êtes fou ou les autres :
les deux, mon capitaine.
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Qui pourrait bien appuyer sur
le bouton rouge du feu nucléaire ?
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On ne pourra rester la tête à l’envers :
le sang monte à la tête, sur pression !
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Textuels symboliques
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Pot
Symbolique de forme : « D’un côté, le patronat qui nous la joue « flexisécurité », de l’autre, des syndicats qui peinent à mobiliser les travailleurs pour résister. Tous les experts sérieux indiquent le déséquilibre entre la flexibilité et la sécurisation des parcours des travailleurs. Depuis quand la possibilité de licencier plus facilement favorise-t-elle les embauches ? Sincèrement, le gouvernement nous prend pour des pots….
Source : socialisme-libertaire.fr/2017/10 /ce-monde-qui-marche-sur-la-tète
Image inversée
Symbolique de fond : Les perceptions visuelles du monde, par l’entrecroisement des voies optiques, en donnent une image inversée. Ce renversement, inscrit dans la structure du corps, appartient aussi à la dynamique de la vie psychique. Il constitue une étape fondatrice de l’identité de l’expérience du miroir, initiée par le regard de la mère, qui conduit à vivre l’altérité. En analyse, les patients disent cette quête de reconnaissance signant l’échec de ce renversement.
cairn.info/revue-cahiers-jungiens- de-psychanalyse-2004-3-page-13
Corrélations > envers / endroit,
Liens fond/forme : Une tête et un vase à l’envers, ce n’est pas tout à fait pareil : vase à l’envers tiendra debout, tête, au bout d’un temps : fou ! Imaginons que notre cerveau, ne corrigeait pas notre vision, tout à l’envers, nous verrions. En défaut de notre perception, nous perdrions notre raison !
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