1046 – Le mot fin : sa réalité en art et en amour (II)

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Couleurs tendres de l’art,

blanchissent, s’évaporent en cœur !

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La fin de l’art nous est annoncée:

soyons réaliste, pragmatique !

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L’art est devenu un jeu d’argent

parmi d’autres, coté en Bourse !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ La fin d’un amour est souvent plus rapide que la rupture d’une amitié qui trainerait à se déliter ! Amour est plein ou vide, est unique chaque jour quand la fin d’un art sera l’épuisement d’une veine qui le sous-tend, ou qui part en passé verni. Mais comment mettre fin, dans l’autre sens, « amitié penchant vers l’amour », à une aventure qui, pour aucun des deux, n’a pas encore commencé. Et comment faire comprendre à l’autre en cas de non réciprocité, que l’on quitte le navire au moment où l’on était prêt à appareiller.  Dans ces deux cas, un fossé s’établit et s’élargir à grand pas entre les deux au point de devenir infranchissable en commettant l’irréparable d’une promesse non tenue. « La fin est toujours le début d’autre chose », dit un dicton. Cela demeure peu rassurant, même si l’on y adhère. Mais la vie continue et apporte son soutien à ses chagrins en offrant d’autres opportunités qui effacent, ou en tous cas soulagent, les regrets et les respects, les peurs et les pleurs. Enfin, on le dit à vingt ans, moins facilement à soixante, que dire à quatre-vingt, lorsque l’on sent venir la fin. Fin, F.I.N pour « Faisons une Interruption pour Naitre » à nouveau et l’on verra si cela fonctionne ou non, car il n’y a que la mort qui peut séparer deux êtres de manière définitive et irrémédiable sans la moindre assurance de se retrouver ensouple un jour et pour l’éternité, avec les mêmes sentiments partagés que sur Terre avec une belle enveloppe charnelle et non avec une vielle peau décharnée. A vouloir être trop catégorique et sûr de soi, on passe d’une fin à l’autre sans jamais satisfaire sa faim.

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  • + Ce n’est pas l’autre que l’on ne souhaite jamais revoir, c’est soi-même en face de lui et de ses souvenirs marquants, de ces espoirs déçus, de son statut déchu d’amoureux. Le mot « fin » et sa réalité en art et en amour est une seule et même chose. L’amour de l’art et l’art de l’amour sont les deux faces d’une même pièce et partage donc la même tranche, la même valeur et la même substance : d’un côté, l’essence, de l’autre l’existence, sur la tranche le corps humain et au milieu, l’âme divine ou supposée telle.

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  • & L’art est un vaste domaine d’activité,  d’explorations, de formes, dont le contenu primitif est transformé pour évoquer l’universel. Il s’inspire ; le plus souvent ; d’un amour sublimé par une passion dont l’on ne souvient plus, parce qu’inconscient, de sa vraie raison. Ainsi notre imaginaire se colore de teintes jusqu’à leur abstraction. Il en est de même de l’amour lorsqu’il est idéalisé  jusqu’à  l’extrême : il devient comme une sort d’art de la folie, et ce, jusqu’au suprême !

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  • # Art de l’amour et amour de l’art se rejoignent en leurs sublimations, sans  parler  de  leurs  cristallisations, suscitant autant de désirs que passions. À ceci près que l’amour s’en vient et s’en va tandis que l’art subsiste, ne connait pas de fin. Le mot fin en amour concerne une personne, en art, à une période, un groupe de fans. L’art du portrait tente de synthétiser, tente de révéler, tente de styliser, les défauts et les qualités de chacun et apposer sa signature en serait la fin.

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Textuels symboliques et corrélations

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Art

  • Symbolique de forme : En l’art, l’expression artistique est une forme de sublimation. Dans  la  sublimation, il y a en effet même transfert d’intérêt d’un objet à un autre qui le représente, se substitue à lui. Mais l’affect lié à l’objet d’origine est transformé, puis raffiné, quand il est attaché à la  représentation symbolique et lors son contenu sexuel  ou agressif, est modifié.  Source : www.cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse

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Amour

  • Symbolique de fond : Les premiers instants de rencontre, premiers émois, le sont avec beaucoup d’intensité. Ils sont importants pour la relation future lors constituants des marqueurs pour les jours plus communs d’une histoire construite par toute la relation ultérieure. L’amour tient alors plutôt d’un choix maintenu ou renouvelé que de l’intensité de commencement, bien que celle-ci puisse se reproduire encore, même plusieurs fois en la relation d’amour, renouvelée.

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Passion > construire, renouveler, innover, sublimer, fusionner

  • Liens fond/forme : L’art est sans fin, par définition, il se reconstruit et se renouvelle sans cesse par toute innovation, si ce n’est pas  par sublimation ! Et l’art de commencer par la fin, n’est pas pour autant un point final. L’amour de l’art et l’art de l’amour, se rejoignent, et, parfois, fusionnent et on peut être en panne d’inspiration pour les deux, en craignant le mot fin.

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