112 – Le port-musée de Douarnenez

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Visuels scénario

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Nous approchons le front de mer

 le long du Port de Douarnenez

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puis nous amarrons juste à côté

Port-musée de vieux bateaux,

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en profitons pour visiter en annexe

son vieux cimetière de bateaux !

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Textuel calligramme

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  • Port-Musée, conserves et kouign-amann, font partie du décor planté de Douarnenez. Cette ville moyenne a de multiples visages, elle profite bien de ses rivages et de ses plages, en offrant, à tout résident, ce qu’il en attend.  Son cimetière de bateaux fantômes est des plus spectaculaires ; sa visite du port de pêche-criée, des plus extraordinaires ! C’est là où nous avons monté une rue du paradis avec son école primaire, en bas, son usine au milieu, en sa sortie, son cimetière ! Imaginez-vous passer votre vie dans une rue ! Ça se produisait parfois pour des ouvrières, il y a un siècle. J’ai connu des villes attachantes, des quartiers, mais pas des rues comme unique univers. Si cela fait partie, aujourd’hui, des légendes urbaines, il n’empêche que cette vraie dualité demeure entre les maris, marins, et leurs femmes, ouvrières. Douarnenez est connu pour son port-musée autant que pour ses conserves de sardines qu’on importe, n’y étant plus pêchées, tout autant que par son kouign-amann et sa pâte fine. Le port se prolonge par un grand cimetière, où des centaines de bateaux finissent leurs vies comme autant de fantômes qui ne s’oublient, attestant d’un passé glorieux, mais plus fiers. Douarnenez vaut le détour avec son port de pêche animé où ses cafés se touchent et semblent raconter la bière que ses marins, des soirs, ont éclusé pour compenser leur dur labeur avant criée Nous franchir l’écluse de sa marina aux heures de marées et celle d’en face, de Tréboul, vous accueillera pour la matinée, pour une randonnée. Pour cette fois, nous avons vu la pluie tomber.

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Textuel extension

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  • L’histoire de Douarnenez est intéressante pour ses combats de femmes ouvrières, ses conserveries, ses marins navigateurs et pêcheurs dans la baie puis plus loin, au large. La sardine est son emblème mais elle n’a rien à voir avec celle de Marseille. Son cimetière marin, sous brume : étrange, comme figé par le passé. Ce ne sont plus que vestiges qui se désagrège peu à, sans aucune velléité de restauration.  L’accès par la terre diffère de celui par la mer tant la ville est totalement tournée vers celle-ci. C’est la première fois que j’y viens de cette manière. Je redécouvre une ville qu’à nouveau, j’apprécie. Douarnenez  dispose, royalement de trois ports : un port  de pêche, une marina et un port-musée. Cela lui fait comme une originalité pour la visiter, sans parler de son cimetière à bateaux, que nous avons exploré, dans la brume : froid dans les dos. Il faut dire que ce spectacle devient hallucinant, dès lors qu’on pense aux marins, y ayant navigué, qui sont morts, comme eux, au cimetière, relégués, laissant derrière eux des coques à moitié éventrées !   Je connais bien cette ville pour l’avoir fréquenté maintes fois dans ma jeunesse en amours passés. C’est une ancienne capitale conserves de sardines mais qui garde encore quelques usines de renom ! Comme en rade de Brest, Lorient, Golfe Morbihan, on peut naviguer dans sa baie pour bonne journée. Nous l’avons bien traversé, lors partant de Morgat, pour atterrir en la marina-musée, de Douarnenez. Il y a peu de musées maritimes le long de la côte française : Étaples, Douarnenez et La rochelle, en font partie. Raison de plus pour ne pas passer à côté, l’oublier ce d’autant que des bateaux peuvent se visiter.

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Textuel épilogue

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  • Un port des plus sympathiques, chargé d’histoire des sardiniers, encore actifs dans la conserverie qui sont de vrais délices en repas. On peut enchainer pour le dessert, délicieux kouign aman de Tréboul : un gâteau au beurre qui croustille et reste longtemps sur les hanches. Un port de pêche et deux marinas, viennent compléter charme accueil : il fait bon siroter le bon cidre breton sur les quais face au musée maritime. Nous y avons passé trois jours, c’est dire s’il y a de quoi faire et même tout autour. Son cimetière marin vaut bien un détour, personne sur ce sujet ne vient contredire. Et nous l’avons quitter, presque à regret, il est vrai qu’un beau soleil l’éblouissait, notre programme prend déjà du retard : n’avons qu’un mois pour la Bretagne. L’on dit qu’on peut en faire le tour en trois jours avec une voiture, en trois semaines, en voilier, en trois mois, pour son âme.

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Textuels symboliques 

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Bateau-feu

  • Symbolique de fond : Le bateau-feu est comme une lanterne qui sert de phare, en pleine mer, près des côtes, là où il n’est pas possible de construire de phare. Ce sont des bateaux qui offrent une sécurité aux marins, pour signaler un danger, un haut-fond ou un écueil, qui peuvent rester à l’ancre pendant des années. Des bateaux qui ne voyagent pas. « Le bateau-feu  qui  a  impressionné François Dilasser, reste une pièce de collection du port-musée de Douarnenez, le « Scarweather », construit en 1947 par un chantier de Grande-Bretagne et qui était ancré dans le canal de Bristol. letelegramme.fr/finistere/brest/francois-dilasser-le-bateau-feu

Port-musée

  • Symbolique de fond : Le Port-musée de Douarnenez en Finistère, inauguré en mai 1993, se situe au Port-Rhu sur l’ancienne ria de Pouldavid, séparant Douarnenez et le quartier de Tréboul. Le port-musée est consacré aux bateaux et aux hommes, de Bretagne, et, d’ailleurs. Il possède une collection de référence nationale, comme une invitation au voyage à travers les cultures maritimes du monde entier. Pêche, cabotage et plaisance. Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations > Douarnenez port pêche, front mer, conserves

  • Liens fond/forme : Douarnenez et Tréboul se touchent, séparés par un petit bras de mer, en rivière de Pouldavid, abritant le Port-musée en Port-Rhu mitoyen. Douarnenez est  un très beau port de pêche, avec son front de mer et ses conserveries. Un port-musée, est une vraie curiosité marine, prolongé, au fond, par un cimetière de vieux bateaux. Rimé en bas, en coque, libre deux étages de flèche, là, les couleurs et formes et hauteurs et largeurs, se côtoient ici, chacun en son jus, époque, valeur. Si fait qu’aucune forme ne couvre son fond, mais que toutes l’évoque, et chacun à sa façon.

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