852 – Le temps serait-il invention humaine !

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels scénario

.

852 1

.

Le temps est relatif depuis naissance

et perception du Big Bang.

.

852 2

.

Un Calendrier aztèque avec

ses douze temps et douze activités.

.

852 3

.

Notre propre perception de l’instant

reste difficile à saisir ?

.

.

Textuel calligramme 

.

  • Le temps, ce n’est pas l’univers du Big Bang qui l’a inventé, bien qu’il soit inhérent, c’est nous : histoire le compter, le maitriser. Le mien, le tien le nôtre, est subjectivité ! D’instruments, nous n’en manquons pas, aux clochers, aux murs, aux poches, aux bras. Vouloir dépasser le temps, nous dépasse, à peine réussit-on à le tromper, à tromper son ennui, en le recomptant comme des moutons, la nuit, en cas d’insomnie. Il nous semble s’arrêter quand on le suspend. «Ô temps, suspend ton vol, et vous, heures propices… » Qui ne connaît ce vers du Lac de Lamartine, mais pour le suspendre, faudrait-il encore qu’il soit réel, préhensible, pas que compréhensible et que nos horloges ne le prennent plus pour cible, en balançant son tempo de plus en plus vite et fort. Le temps, nous l’oublions, le comptons, l’inventons : divisé en siècles, années, semaines, heures et jours. Tous les quatre ans, nous ajoutons un jour, calendrier oblige, pour faire un compte rond. Qui imagine le cosmos se  priver d’un jour : abscons ! J’ai le temps, tout mon temps déclare l’impatient, ailleurs, occupé différemment ! Le souci de Pascal est du divertissement : ne pas le sentir, le compter, le voir passer lentement ! Nous avons des montres et l’heure partout, et nous arrivons en retard à nos rendez-vous : « avant, c’est pas l’heure, après c’est plus », histoire de fou ! Le temps que l’on passe et le temps qui passe ont le don de nous inventer, par leurs différences, leurs révolutions : l’heure juste, cosmologique, n’est pas notre préoccupation. Ce n’est pas moi qui compte le temps mais lui qui me conte et me raconte jusqu’à ma dernière heure, mon histoire de vie, en laquelle je meurs, en fin de compte. Parfois en bulle extra-terrestre je connais l’arrêt du temps procuré par l’état extatique, après amour de deux amants : ce n’est pas qu’il s’évapore mais je ne le sens plus autant que dans ma vie quotidienne où il me pèse trop souvent. Je pourrais continuer à penser ainsi, à écrire indéfiniment ! Rentrant, ma femme me dirait «qu’as-tu fait de ton temps» ! Et moi, de lui répondre : « je l’ai perdu, irrémédiablement » ! Sans l’avoir vu passer, je l’aurais gagné, rien qu’en y pensant ! Curieux paradoxe que d’inventer tel temps  psychologique ! « C’est fini, c’est l’heure, cloche a sonné », la récré touche à sa fin, comme pour mieux recommencer, comme un jour sans fin !

.

.

Textuel extension

.

  • Le temps est comme l’intelligence : on sait les mesurer, sans vraiment savoir ce qu’ils font. Nous avons besoin de ces mesures pour les contrôler, pour savoir déjà ce qu’ils font. J’aurai pris une minute pour écrire cette phrase. L’aurais-je gaspillé : peut-être, mais si on prétend que le temps n’existe pas, comment cela se peut-il ?   La différence entre horloge domestique et astronomique n’est pas dans sa taille mais dans sa… précision, et si on ne voit pas d’intérêt à l’échelle humaine, de diviser des secondes en millièmes et voire plus, la physique des particules et toute l’informatique, et sans compter toute l’électronique, fonctionne sur ces bases échappant à toutes nos perceptions. On ne sait ce qu’est le temps, seulement le mesurer : si on dit que l’homme est la mesure de toute chose, ce n’est vrai qu’en ce qui le concerne, pas pour la matière, d’autant que matière noire, antimatière, nous échappe.

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Horloges

  • Symbolique de forme : Le temps existe-t-il ou n’est-il qu’une invention humaine : passé futur et présent ne sont que des mots inventés par les hommes, mais existerait-il vraiment ou, parce que depuis très longtemps ils sont dans la langue française, nous les avons intégrés à notre pensée. Réfléchissez bien et prenez votre temps pour répondre à la question : de fait, nos horloges servent à mesurer le temps sans bien savoir ce qu’il est ! Modifié, source : futura-sciences.com 

 .

Horloge astronomique

  • Symbolique de fond : Une horloge astronomique est une horloge qui affiche l’heure : informations relatives à l’astronomie. De façon générale, le terme fait référence à toute horloge qui affiche, en plus de l’heure, des informations de nature astronomiques. Les horloges astronomiques les plus anciennes représentent le système solaire selon un modèle géocentrique : le centre du cadran  comporte alors un disque ou une sphère représentant la Terre. Le soleil est souvent représenté par une sphère dorée tournant autour de la terre sur un cadran 24 heures. wikipedia.org/wiki/Horloge_astronomique

 .

Corrélations > Temps/invention : Horloge/ mesure/ subjectivité

  • Liens fond/forme : Le temps, c’est pas compliqué, le temps de le nommer, fixer, il est déjà dépassé, renouvelé. Seul le temps, dans une durée, peut  être  comptabilisé, noté : temps d’un phénomène, travail et surtout celui de sa propre vie. Le temps astronomique est devenu l’’étalon le plus invariable et contant, celui d’atome le compléterait pour toutes valeurs infinitésimales ! L’horloge d’église n’a rien à voir avec la domestique, avait pour mission de régler toutes les autres horloges : même ville, même communauté, même temps rimé, vivant chacun au rythme adapté à celui du clocher. L’horloge ne contrôle pas le temps, ne fait que le compter. Le fond prend forme mais ne l’épouse pas totalement : horloge arrêtée donne l’heure deux fois/jour !

.

<<  Calligramme et symboliques