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Visuel scénario
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Nous nous sommes rendus dans
le vieux centre Las Palmas,
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pour voir sa cathédrale historique
au fond de sa belle place,
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visiter le Musée « Casa de Colon »
Christophe Colomb lui-même.
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Textuel calligramme
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- Christophe Colomb aura marqué par ses passages aux Amériques, donnant son nom à des musées sur ses explorations Indiques. Dans chaque ile des Canaries existe une vieille cité, conservée : chacune est unique, curiosité, faisant, de vous, touriste ravi ! Le vieux Centre de Las palmas est chargé d’histoire en masse et son passé regorge des traces, de vies et des gens, en leur espace. Les grandes villes ont tous, ou presque, un vieux centre et de vieilles structures, avec leur histoire, et leur architecture, non loin des commerces gigantesques. Si l’on parvient à se vider le cerveau, à ouvrir les yeux, sur ce qui est beau, on captera ses formes et ses couleurs qui garderont, en vous, leurs odeurs. Seul devant la façade de la Cathédrale, nous déambulons sur cette place centrale, dont les bâtiments autour en témoignent de cette grandeur d’âme qui s’éloigne des temps modernes, des matérialistes, des grands gratte-ciels, des capitalistes. Derrière la cathédrale : des rues étroites cachent le palais de justice sur la droite avec son fronton sur front de mer, beau quartier d’avocats d’affaires. Plus bas, des échoppes, restos, cafés, rivalisent de beauté en balcons moucharabiehs. Le vieux centre est vide de ses habitants : il est devenu un musée d’architecture vivant, une nouvelle cité, parsemée de centres d’arts. Curieux et esthètes s’y croisent par hasard. Désert, le soir : c’est mieux pour observer, prendre les meilleures photos et clichés. Las Palmas s’est agrandie vers le nord, un grand boulevard isole cette vieille dame, qui n’aura plus d’avenir, hors attirer le chaland par ses merveilles auxquelles on est sensible au point d’y revenir très tôt, le lendemain.
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Textuel extension
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- Las Palmas, voilà bien une ville, parmi d’autres, avec deux centres : un centre historique, pour ne pas dire vieux, et un centre moderne, pour ne pas dire commercial. Cela donne deux architectures qui se succèdent au fil du temps et des nouvelles opportunités économiques sans se détruire l’une, l’autre. Ici on restaure, là on construit, ici on respecte le style, là on innove. J’oublie de mentionner la Maison de Christophe Colomb où il a séjourné pendant un bon moment. Elle s’est transformée en un musée intéressant et agréable à visiter. On y trouve l’ambiance de l’époque et les récits de l’exploit du passé. Un vieux centre est un témoin du temps passé : si certains sont encore habités, d’autres sont musées, en nombre. C’est, avant tout un style, une manière de vivre, une architecture. Ici, l’influence mauresque côtoie et parfois tutoie celle espagnole. Les places sont grandes mais les rues sont étroites pour l’ombre. Les toits sont plats, les fenêtres avec balcons à moucharabiehs. Il en ressort une atmosphère dans laquelle on peut se projeter. Pour finir, le contraste est fort avec la ville moderne à côté, donnant l’impression d’une industrie hôtelière à touristes. Le vieux centre de Las palmas est un lieu culturel, séparé de la nouvelle ville plus moderne, densifié. On y trouve, trois musées, une grande cathédrale, des immeubles d’architecture, style art nouveau. Le musée de Christophe Colomb est impressionnant : on s’y croit presque en son temps et en son galion. C’est un vrai changement d’époque, un testament nous donnant toute la mesure d’aventure passion. Las Palmas est une ville de 400 000 habitants : suffisante pour y trouver ce dont l’on aura besoin : une grande plage, un grande marina, un grand parc, un carnaval faisant de l’ombre à celui de Rio.
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Textuel épilogue
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- Pas de convergence, correspondance entre vase et poterie évoquant la forme, transparence, lumière de vitraux, le fond, bien que pourtant le centre reste un cocon, dont lumière particulière éclaire son esprit. Il y a un contraste entre vieille et jeune ville, tant en leur architecture qu’en l’atmosphère. : de passer de l’une à l’autre est comme passer d’un siècle du passé dépassé à la modernité. Cathédrale, ici, immeubles front de mer, là. Nous avons beaucoup apprécié sa marina, au fond d’une plage des plus accueillantes, parcs bien arborés, musées, son carnaval auquel nous avons eu plaisir à participer et la randonnée tout autour de la Isletta. De belles rencontres au ponton visiteur, nous n’étions pas seuls, heures apéro. Ce fut les départs en longues randos, assistance à grand gala de chevaux, fraternité avec des gens du cru.
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Textuels symboliques et corrélations
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Vase
- Symbolique de forme : Dans la littérature médiévale, le vase possède le sens de trésor : s’emparer vase est conquérir un trésor. Briser un vase est anéantir par le mépris, le trésor qu’il représente à nos yeux. Le vase alchimique, le vase hermétique, signifient toujours le lieu dans lequel nombre des merveilles s’opèrent. C’est le sein maternel, l’utérus dans lequel une nouvelle vie se forme, d’où cette croyance que le vase contient secret de métamorphoses.
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Translucide,
- Évocation de fond : Ni opaque, ni transparent, le pur translucide, résulte de la traversée d’un corps par la lumière diffuse sans toutefois permettre de distinguer les objets à travers lui, voile et dévoile, à la fois, sépare et unit, nourrit l’espoir de visibilité. Il complète le symbole du verre en particulier qui offrirait l’accès à de nouvelles potentialités, comme des entrevues à travers portes vitrées.
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Corrélations > Centre, mémoire, histoire, architecture
- Liens fond/forme : Un vieux centre-ville est souvent un lieu de mémoire, un lieu de monuments, un lieu chargé d’Histoire. Il transpire le passé à travers une vue lucide, une vue translucide lors nous rappelant bien ce que nous avons été avant de réapparaitre sous de nouvelles architectures, qui seront autant de défis à relever ou à décliner ou de laideurs de cages sociales, à se multiplier. Courbe de partout, et tant de corps que de col, mais composée de matières comme de lumières, le vase translucide crée une autre atmosphère qui rime avec couleur et ambiance mystère qui diffusera comme belle forme qui racole mais, pour autant, ne reflètera pas le fond.
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