74 – Le volcan, sud de La Palma

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Visuel scénario

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Une vue de son cratère provoqué

par le volcan après son éruption.

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Des roches brutes, et apparentes

 en surface,  sur l’île de La Palma.

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Une longue, large coulée de laves,

 du volcan vers la mer très proche.

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Textuel calligramme 

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  • Volcan, volcanique, vulcanologue : de le faire parler sans le faire cracher, est tout un art d’aimer le feu qui, en lui, explosé, a laissé ses traces des fumées, qui, en volutes ou en laves, ont écrit l’histoire édifiante d’une colère sans entraves, de projections stupéfiantes de bombes en cœurs tonnants  qui crachent leur terrible feu, comme émanant de Dieu. Un volcan s’éteint, un autre se réveille, crache ses fumées, ses cendres, ses laves, ses pierres, pour faire pousser en mer, ces nouvelles terres comme perles canariennes, merveilles. En rythme avec notre sphère, le volcan respire en biosphère, étale son profond cratère sur ses pentes de misères. La pluie déboule en gorge puis s’éboule en lent magma qui s’écoule, en canal de lave chaude, coule. Le feu, la terre et l’air et l’eau, font d’un volcan, un paysage beau, torturé par des cirques en pointes et tout autant, murs de pierres qui suintent. En sommeil, ici, un grondement sourd, vient de son ventre chaud et lourd ; en réveil, là, son feu d’artifice naturel s’empreint de mystère surnaturel. Ça fait vingt ans, après s’être bruyamment manifesté, qu’il s’est éteint, nous laissant ses cendres, témoins de ses colères d’hier.

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Textuel extension

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  • Le volcan est le dernier surgi de l’océan Atlantique après celui de l’ile de Faial dans l’Archipel des Açores. Certains prétendent que la moitié de l’ile va s’effondrer dans l’océan d’ici cinquante ans avec un tsunami gigantesque. Les résidents peinent à croire et on les comprend : ce serait la fin du monde, au moins pour eux. Les vulcanologues disposent de modèles d’évolution de volcans, en activité périodique, fiables. Ils ne sont  pas à l’abri de phénomènes concomitants, voire collatéraux, qui viennent fausser leurs prévisions. D’autant qu’il existe des activités sous-marines que l’on ne distingue pas, de la surface et qui peuvent ébranler les plaques tectoniques ou creuser encore plus les failles. Le volcan n’a pas laissé un cratère gigantesque mais il est probable qu’un jour il se réveille à nouveau et qu’il inquiète les habitants de l’ile en recréant des peurs irrationnelles, venues du fond des âges ou de l’humeur des dieux ! Chacun sait que, dans toutes les mythologies, l’inconnu, l’imprévu, l’incongru, ne pouvaient provenir que d’une colère des cieux ! Un volcan est affaire de feu puis de terre et d’air : de feu en provenant du magma en fusion qui se dilate ; de terre parce que sa croûte s’éventre en cheminée, cratère ; d’air en l’envahissant par des nuages de cendres et poussières, et parfois même de mer en provoquant comme un petit tsunami ! Il laisse les traces de sa naissance, son activité, des milliers d’années. Son caractère imprévisible, violent, colérique, incontrôlable, destructeur, ne lui donnera que des valeurs négatives alors même qu’il fertilise les sols, fait immerger des iles du plus profond de la mer comme baguette magique.   Le volcan, par ses coulées de laves, aura noirci une grande partie du sol tout autour de lui et tout au sud de l’île, sur lequel on a planté des cépages de vignes, ses cendres leur donnant caractère particulier qu’on peut apprécier autant avec viandes qu’avec poissons. Nous n’avons guère eu le temps de gouter à tous les vins, il y en a une soixantaine de différents, nous nous sommes contentés d’un qui nous a paru développer une note minéralisée nous rappelant bon souvenir du feu du volcan. Où nous avons marché, les raisins étaient mûrs : nous aurions pu grappiller quelques-uns, n’avons pas osé. Il y avait un centre d’interprétation qui nous a appris la vie d’un volcan ainsi que sur la légende volcanique su bout de l’ile, tombant en mer, à même de provoquer tsunami et jusqu’aux côtes africaines.

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Textuel épilogue

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  • Tout volcan, quel qu’il soit, et où qu’il soit, éteint, endormi, réveillé, pire, en éruption, constituera comme une épée de Damoclès, sur nos têtes en provoquant véritable enfer. Celui de La Palma fait beaucoup parler de lui, périodiquement, on annonce son réveil imminent qui entrainerait un glissement de terrain, tel, déclenchant un tsunami vers les terres marocaines ! On vit une formidable période accidentogène où l’on dansera autour de nombreux volcans nous déversant une pluie de laves ou cendres dévastant des villes, tuant milliers résidents ! Or lave et cendre n’ont pas qu’inconvénients : plus tard, elles offrent des terrains fertilisés. À La palma, des vignes y poussent : bon vin, tel que le malvasia, et bien d’autres, réputés. Nous avons marché autour du volcan de Teneguia, situé à la toute pointe sud de l’ile de la Palma, visité ses vignes, ses salines, ses bananeraies,  et enfin le centre d’interprétation du volcan.

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Textuels symboliques

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Volcan

  • Symbolique de forme : Tout volcan est un orifice de croûte terrestre d’où jaillit de la lave. Lorsqu’il est en fusion, il symbolisera une explosion incontrôlable et  puissante. De fait, il est associé à la colère, dans la mythologie romaine,  à Vulcain, le dieu des volcans, du feu et des forgerons. Il représenterait le feu divin descendu sur Terre. Ici, le volcan évoque une force positive et créative. Modifié, source : 1001 symboles

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Lave

  • Symbolique de fond : La lave en surface est l’expression d’une énergie souterraine qui remonte à la surface sous l’effet d’une pression interne.  Énergie tellurique, de nature féminine et impétueuse, la lave symbolise cette énergie refoulée qui remonte, qui ne peut plus être contenue ni même contrôlée. Sa puissance peut faire d’énormes dégâts. La lave représente alors l’énergie bouillonnante et éruptive. Elle peut tout dévaster, et donc, il ne faut  ni la provoquer, ni s’en approcher. psychologies.com/Therapies/ Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Lave

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Corrélations > Éruption, fumées, chambre, cratère, coulées

  • Liens fond/forme : Tout volcan est, par définition, éruptif et rime avec fumées, laves et projections. Ici le fond épouse parfaitement la forme, prenant en compte chambres et cratères, magma en fusion remontant des fumeroles.  Il ne lui manque que les coulées adventices. Rien n’est plus simple ni difficile à faire, la forme conditionnant le fond et l’inverse, en aller-retour incessant jusqu’à ce que… !  

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