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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- L’éternité, ça prend du temps. Eternité, mais attendez : pourquoi vouloir la définir clairement et définitivement si on a tout le temps d’y penser, sans interruption, discontinuité. On ne vous le dira jamais qu’à la fin si, toutefois, par chance, y parvenez, tant la moitié de l’infini, c’est encore l’infini : on s’y perd d’avoir ce début sans fin. S’il n’y avait pas de temps, d’espace, il n’y aurait pas d’espace, ni d’éternité. L’éternité, mais cela, chacun, le sait, ne serait autre qu’un concept lié au temps qui est pure durée humaine pour pouvoir le compter. L’éternité, qui a un début, sans aucune fin prévue, est un non-sens logique, au sens mathématique. Pourtant faut y croire, pour garder l’espoir sinon le grand soir, serait un trou noir. Troublant miroir, pour s’apercevoir que la vie est un voyage, passe comme un nuage et si une brève éternité nous attend l’autre côté, il vaut mieux se préparer, pour ne pas se la regretter. Instant, et éternité, n’existant que dans un esprit fort chagrin, qui ne voit mort sans lendemain, pour ce faire, recrée infini, temps.
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Textuel extensions
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- A quoi bon s’éterniser à écrire de vains mots sur l’Éternité que personne ne connait et dont personne, qui ait vanté ses mérites, n’en ait revenu pour nous dire à quel point elle est désirable, à quel point elle est admirable. Une Éternité, assis sur un banc, en pleine solitude, et attendant la fin, la fin de quoi d’ailleurs, ne me parait pas souhaitable. Vous vous imaginez mort en pleine souffrance pour l’Éternité : c’est l’enfer. Mais rassurez-vous, le bonheur même, surtout s’il reste intense, finit par lasser, finit par énerver. Il faut donc penser l’Éternité comme une sérénité parfaite que rien ne peut venir perturber, que nombre d’agnostiques appellent ennui. Et ce dernier peut être pire que la douleur ou le bonheur. On ne s’en tire pas à bon compte. Peut-être est-il préférable de disparaitre à jamais dans le Néant. Mais l’esprit y rechigne : sa seule mission est de se projeter dans l’au-delà de ce qu’il est, dans ce qu’il adviendra ou adviendrait si… Si on supprime le temps, l’éternité perd tout son sens et son utilité et l’Homme avec. L’Éternité nous reste donc nécessaire ne serait-ce que pour espérer… La distinction entre passé, présent et futur ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle. » Albert Einstein. Pourquoi alors dire que « nous avons l’Éternité devant nous », alors que nous y sommes déjà depuis longtemps, depuis toujours, si ce n’est que le temps de l’espace et l’espace du temps se confondent réellement en un seul et même concept. Et bien que la science de la « relativité restreinte » s’opposerait alors à ma philosophie contrainte, il n’est pas de mon ressort de les rejoindre dans un artifice jugé métaphysique ! Soit une durée qui n’a ni commencement ni fin, qui échappe à toute détermination chronologique, ou durée ayant un commencement, mais pas de fin : comme le prône la religion : naissance puis vie future. Dans les deux cas, il y aurait une contradiction interne : comment concevoir une durée qui est un temps compté, puis comment concevoir un début qui n’aurait pas de fin, et lors s’il n’y a pas de durée, l’éternité est l’instant présent.
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Textuel fragments
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- Si l’on admet qu’espace-temps n’existe pas ou du moins échappe à notre connaissance et plus encore à l’expérience de la physique, alors l’éternité non plus, n’a plus lieu d’être. C’est un peu contraire à la raison, je l’admets tant comment imaginer, qu’après notre mort, nous continuerions de vivre : où et comment, on frise paradoxe, celui quadrature du cercle. Si on va au-delà : toute la physique quantique, qui dit qu’une particule pourra être paradoxale : en deux états, deux espaces, différents et reliés : vivant et mort, d’un côté, voire affecté de l’autre. C’est à n’y rien entendre, comprendre, accepter : on est loin de dualités cartésienne, einsteinienne, moi qui suis psychologue … je rends mon tablier ! Attendez, non, avant de mourir, j’aimerais savoir, je ne veux pas quitter cette Terre, dans un tel noir : je suis pris de vertige et, je tombe dans une spirale. Une spirale d’un espace-temps, sans espace ni temps, qui me fera sentir, éprouver Dieu, à l’intérieur de moi. Non mais ce serait vraiment merveilleux : je n’y crois pas !
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Deux anneaux croisés
pour l’éternité,
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tant que le soleil brille,
c’est notre éternité,
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mais, après, qu’adviendra-t-il
de nous sur banc ?
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Éternité est-elle spirale sans fin ,
comme simple tunnel de lumière
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Textuels symboliques et corrélations
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Lumière
- Symbolique de forme : Y a-t-il une vie après la mort ? Sur cette question que toute personne se pose à un moment ou à autre de sa vie, c’est peu de dire que les opinions divergent. À ce jour, des milliers de livres ont été écrits sur ce sujet, les uns affirmant que quelque chose subsiste, d’autres au contraire, postulant le retour « au néant de la conscience » Lorsque vie s’achève enfin en lumière d’éternité. Source : belle-emeraude.com/dans-la-lumiere-de-l-eternite-
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Éternité
- Symbolique de fond : L’éternité symbolise ce qui est privé de limite dans la durée. C’est l’affirmation de l’existence dans la négation du temps. L’Irlande qui ne possédait aucun moyen de faire comprendre une telle notion, aura brisé le cycle des années à n’en plus finir qui s’additionnent. C’est ainsi que : « Un an et un jour » serait devenu le symbole de l’éternité. Pour l’homme, le désir d’Éternité reflète sa lutte incessante contre le temps et plus encore, sa lutte pour une vie si intense qu’elle triomphe de la mort.
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Temps >
- Liens fond/forme : L’éternité serait mise en lumière en religion par l’évocation du fameux tunnel de lumière que l’on franchirait à l’instant de notre mort. Passage d’un temps terrestre, mesuré, mortel, à un temps illimité, fondu dans le grand Tout, est une affaire de croyance et de foi religieuse, qui n’a aucune preuve pragmatique scientifique. On parle de cinquième dimension atemporelle n’ayant de connexion possible avec nous !
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