967 – L’homme a besoin de pain et de reconnaissance

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Visuels suggestion de scénario

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967 1

Le pain quotidien, accompagné de vin

ou tout au moins, d’eau,

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967 2

et parfois le V de la victoire

quand il a gagné sur l’adversité,

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967 3

ou les bras en l’air pour exprimer

sa joie ou son assentiment !

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £  Le pain et le miel sont  nourritures pour s’énergiser et l’eau et le vin sont des boissons pour se rafraichir ! La reconnaissance est fonction vitale pour communauté quand l’égalité est une valeur à partager, la liberté, aussi. L’homme a besoin de pain et de reconnaissance. Chacun se compare aux autres depuis sa naissance. Certains se revendiquent comme étant mieux nés que d’autres : serait-ce une des causes ou des origines de toutes nos inégalités ! L’égalité est une valeur, ou un faux défi, ou un vœu pieux ! Notre individualisme, forcené, nous rendrait tous envieux. Pourtant nous méritons tous autant de considérations. Nulle part les idéaux ne sont cotés comme des actions en Bourses. Egoïste à ce point que, si, autour de moi, le monde s’écroule, je ne ferai rien pour les gens démunis bien qu’en foules, qui à mes yeux, ne font rien que contester leur sort. La lutte pour la vie, ils n’ont qu’à faire comme moi ou seront morts ! Morts psychologiquement, socialement, économiquement, nous ne sommes d’aucun poids en balance des égalités en faisant appel à notre individualisme absolu. Le pot de fer contre le pot de terre. Un c’est rien, cent c’est déjà quelque chose ; mille, c’est une émeute ; cent mille, une révolution. Par ailleurs, l’élitisme est une vertu, certes, mais pas une nécessité, un mérite en soi, car elle se délite rapidement lorsqu’il se moque du peuple qui l’a élu ! On ne peut faire le bonheur des gens malgré eux, prétendent les élites mais c’est du leur qu’ils parlent en augmentant leurs indemnités. On parle de cohésion sociale, de croissance économique, comme des freins à la liberté, antinomiques. Mais la liberté de quoi si nous ne sommes pas solidaires ! La liberté de laisser les plus faibles au pavé, au vestiaire !

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  • + Le pain, il l’obtient par son travail ; la reconnaissance, par des jeux de sports, d’argent, de pouvoir, de culture, d’esprit, de loisir. Il arrive que certains ont le pain mais pas la reconnaissance et inversement : combien d’artistes crèvent de faim ; combien de financiers veulent être reconnus en bienfaiteurs, mécènes ! Le pire est, sans nul doute, de ne pas être nourri quand on a faim, ni reconnu par sa famille, ses amis, sa communauté, les siens quand on aura besoin d’un supplément d’âme pour survivre.

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  • & Nourriture et reconnaissance sont deux mamelles de vie : sans nourriture, on ne peut assurer subsistance, existence ; sans pari et sans défi, on ne peut avoir de reconnaissance. C’est ainsi  et depuis que l’humain a pris conscience de lui. Il lui faudra, pour passer, se dépasser avant de trépasser.

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  • # Le pain est essentiel à sa conservation, et voire même à  la survie, la reconnaissance sera une attente plus psychosociale. La pyramide de Maslow  établit une sorte de hiérarchie  entre besoins physiologiques et accomplissement de soi ! Pour autant, tout n’est pas si simple, continu dans l’échelle. Ce serait condamné le bas  à ne pas avoir de reconnaissance, or le Monde est bien fait de choses et d’autres, tous très utiles et l’accès au bonheur ne saurait suivre telle progression linéaire. On voit nombre artistes se lancer quête de reconnaissance,  y parvenir parfois et peu de temps après, retomber dans l’inconnu : la reconnaissance est beaucoup moins assurée que le pain quotidien : plus on monte dans l’échelle sociale, plus de risque de tomber de haut

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Textuels symboliques et corrélations

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Parfum

  • Symbolique de forme : Vrai que la persistance du parfum d’une personne, après le départ de celle-ci, évoque une idée de durée et de souvenir. Le parfum symbolise la mémoire. C’est en ce sens qu’on l’utilise en cérémonies funéraires. Les parfums facilitent l’apparition d’images, scènes significatives qui suscitent à leur tour des émotions et voire, des désirs, comme madeleine de Proust d’un passé … lointain.

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Reconnaissance

  • Symbolique de fond : La demande de reconnaissance est devenue une composante  essentielle de la vie  au  travail. Elle touche toutes les organisations, privées ou publiques, toutes les professions, du bas en haut  de  la hiérarchie,  prend la forme de revendications de salaires, de statuts, mais aussi d’une demande plus générale et plus diffuse  de la personne elle-même, de respect, dignité de chacun. Objet insaisissable multidimensionnel, elle est à la fois individuelle, collective, quotidienne et ritualisée, elle concerne autant  la  personne que le travail, peut être financière ou symbolique. La pratique de la reconnaissance devra prendre en compte toutes ces dimensions.  scienceshumaines.com/la-reconnaissance-au-travail_fr

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Parfum > persistance, présence, détection, mémoire, souvenir 

  • Liens fond/forme : Je ne suis plus là mais, mon parfum persiste, comme trace de ma présence, comme énergie, qu’on peut encore capter, détecteur infrarouge. Pendant un certain temps,  ou un temps certain, le parfum rime avec présence, mémoire, souvenir : il est déclencheur de sensations diverses, variées, que chacun interprèterait selon son propre désir.

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