1159 – L’Humanité face à sa destinée cosmique

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L’homme ne sait pas vraiment qui il est et, pas plus, d’où il vient, même où il va ! Il ne peut qu’imaginer son lointain destin, sans aucun écho de quelque Univers Divin ! Quelle destinée cosmique et d’où lui viendrait-elle ! Et d’où lui vient cette idée d’être au-dessus de…tout ! Car plus le Cosmos dévoile ses dimensions, et mystères, et plus la Terre se trouve seule et de plus en plus loin destinée ! Les croyants ont cru au paradis, les anciens grecs, à leur Olympe, les athées se trouvent face au néant Dieu serait-il immanent et…partout !   

 

Le destin de l’homme et de l’humanité se confondent : tout est question d’attente, d’évolution, d’échelle de temps, tant dans leur vie, que dans leur mort, ils se morfondent, rien ne reste longtemps en vie, ne dure éternellement. Pas la peine de crier au néant, nous y sommes : à l’horloge astronomique, humanité n’a duré qu’une minute. Il n’est déjà plus l’heure de croire à notre hégémonie future. Quand vous serez morts, l’humanité toute entière vous suivra, de peu, d’autant qu’elle s’acharne à précipiter son sort, en exploitant, ruinant la planète qui l’abrite, à raison ou à tort. Alors, me direz-vous, suicidons-nous en masse, comme les rats et finissons-en de cette mascarade, courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon, entendu déjà. L’humanité se suicide par doses homéopathiques, dans ses luttes, tentant de se prémunir de l’inéluctable fatalité à laquelle elle est destinée. Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à la place, comme divinités de l’Olympe ou du Paradis, dans la trainée d’étoiles en voie lactée, un autre Univers où nos esprits continueront à briller au firmament. Par notre imaginaire, nous entretenant par des mythes anti-néants, sauvons notre fuite dans l’ailleurs qui nous rassure, nous perpétue, car dans l’ici, elle nous tue. Alors, me direz-vous : conscience individuelle et inconscient collectif, sont réservoirs d’interprétations, d’images, de symboles tant réels que fictifs. L’économie, la politique, la culture, l’art, la religion, la productique, permettent d’occuper, temporiser notre conscience maladive qui nous torture sans cesse, en nous rappelant qu’il faut penser sa mort et la remettre à plus tard encore.

 

+ Chaque jour diminue le temps qui nous est imparti, avec maladies, suicides, accidents. La chose qui l’augmente est la perception de la chance qu’on a de le remplir avec son esprit, son cœur, au lieu de n’importe quoi à tout va !

 

& L’humanité, c’est cinq, sept bientôt neuf milliards d’humains, pour lesquels, personne ne nous dit rien de leurs lendemains ! Les humains disparaitront ou c’est l’univers qu’ils coloniseront, tout au moins s’ils continuent leurs progressions en expansion. Mais dans un millénaire, s’agira-t-il encore des mêmes humains qu’aujourd’hui, que nos ancêtres, ou nouveaux êtres bioniques, non issus de l’évolution mais de la science et de la technique ?

 

 

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L’humanité, qu’est-ce que c’est : une conscience de soi ainsi que du Cosmos !

 

 

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Le Cosmos nous ignore : il n’a aucune conscience de nous, ni de lui-même !

 

 

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Ainsi nous sommes bien les seuls à connaitre, décider, déplorer notre sort ! 

 

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L’humanité, c’est cinq, sept bientôt neuf milliards d’humains,

Pour lesquels personne en nous dit rien de leurs lendemains !

Les humains disparaîtront ou c’est l’univers qu’ils coloniseront 

Tout au moins s’ils continuent leurs progressions en expansion.

Mais dans un millénaire, s’agira-t-il encore des mêmes humains

Qu’aujourd’hui, que nos ancêtres, ou nouveaux êtres bioniques,

Non issus de l’évolution mais de la science et de la technique ?