916 – L’on se fait des fausses idées sur les gens

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Visuels scénario

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Il y aurait comme une sorte de

bizarrerie dans leur uniforme !

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L’ouvrier, la secrétaire, le patron,

d’apparence si ce n’est… l’inverse !

La posture change le jugement

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qu’on aurait sur la même personne !

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Textuel calligramme

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  • Bien connaitre les gens est tout un art, un don : il faut du temps pour les percer au grand jour. Qui aime qui,  déteste qui, et réciproquement, ou non  car de distinguer savoir et croire, fait déjà une grosse différence. On dit que quelqu’un, est inabordable et on le trouve aimable lorsqu’opportunité se présente d’aller au fond des choses avec lui. Un malheur commun rapproche les gens qui, avant, s’ignoraient totalement : être au bon endroit, au bon moment, ferait que le hasard joue pour ou contre vous. On se fait de fausses idées sur les gens, ce qu’ils doivent être…ou ne pas être : amoureux de l’un, de l’autre, qui sait, bien qu’ils soient égaux, tous aimants. En pleine lumière, ou dans le noir, en pleine matinée ou en plein soir, sous les néons, ou rythmes de boites, sous chaleur torride ou moite. Il faut être là, au bon moment, endroit, et attendre qu’un miracle se produise ou le provoquer pour ne pas se priver du meilleur d’existence d’être amant. Il suffit d’un rien pour que tout change, que se prolonge ou se répète l’échange, d’un geste, d’une parole, pour que tout finisse, on mette fin à l’armistice. Un nouveau deuil, ou la guerre, déclarée, et la nature humaine ne pourra se résigner à passer outre à des rencontres énamourées, en cherchant bien : on finit par les retrouver ! On se fait de fausses représentations sur les gens, ils sont comme nous et pas comme nous tout autant, l’on gagne à les connaitre, en mieux les fréquentant, certains se révéleront puants lors d’autres, charmants.

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Textuel extension

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  • Qui peut prétendre connaitre quelqu’un pour l’avoir rencontré dans diverses circonstances et situations, pour avoir échangé quelques mots, voire une longue discussion ! Le pire qui puisse vous arriver est de vivre des années à côté de quelqu’un et au moment de la séparation, d’avouer que vous croyez  l’avoir cerné  et finalement le connaissez mal ! Il se peut aussi qu’il ait changé sans que vous vous en aperceviez, tant en bien qu’en mal ou différemment.  Pour prétendre à bien connaitre quelqu’un, il ne suffit pas de l’avoir longtemps pratiqué, il faut encore le projeter dans l’avenir avec toutes ses potentialités. C’est ce qu’on fait dans l’entretien d’embauche : comment allez-vous évoluer ! En mieux ou en pire : avez-vous déjà atteint votre maximum, votre plafond de verre ou bien le contraire !  L’habit ne fait pas le moine, ni d’un intellectuel, un clown ! Habillement et posture, permettent de situer l’interlocuteur dès la première minute et avant qu’il ait dit une seule parole. Il arrive qu’on ait vu juste, par habitude, expertise, intuition, mais qu’on se trompe aussi et qu’on se méprenne totalement. Prenez donc directeur financier dans une grande entreprise, et revoyez-le chez lui en tenue de jardinage ou de bricoleur, vous vous demanderez l’instant s’il s’agit du même homme. Vous seriez encore plus surpris de la voir en une manif.   Se faire des fausses idées sur les gens, voilà bien un sens commun s’il en est : tout le monde n’est pas né psychologue, certains le sont ou le deviennent, plus ou moins. Ce ne serait qu’à la suite des situations appelées diverses, variées, contrastées, qu’on peut prétendre porter un jugement sur quelqu’un de bien ou de commun. L’habit ne fait pas le moine : dicton ! Le moine ne fait pas l’habit, pardon ! L’ouvrier ou la secrétaire, pourront être meilleure personne que le patron.

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Textuel épilogue

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  • La clé convient ou non à une serrure, on met souvent ses secrets, papiers, ses clés de voiture et de maison dans un endroit bien caché. De même, pour connaitre les gens, il faut bien connaitre leurs clés, ou on s’en tient en surface : impossible de déchiffrer. On dit de certains qu’ils sont de véritables portes de prisons, fermées à double tour, sécurisées, au point qu’on ne peut communiquer. Les prisonniers sont tous habillés pareils, ce qui leur enlève une part de personnalité, on peut penser qu’il a commis un crime, peut-être simplement être innocent. Si le faux revêt l’aspect du vrai,  ou le contraire, qu’en faire : jeter le tout au panier ou clé pour trier.

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Textuels symboliques 

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Serrure

  • Symbolique de forme : La serrure est liée au symbolisme de la  clef. Les portes représentent notre ouverture d’esprit mais, également, notre  ouverture aux autres, notre capacité à laisser entrer, l’amour dans notre vie, sont également signe d’une bonne communication interne et externe entre l’inconscient et l’inconscient. La porte fermée représenterait alors un blocage, une fermeture et un manque de communication. La serrure est le symbole de ce blocage. Modifié, source : psycho2rue.fr

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Clef

  • Symbolique de fond : Le symbolisme de la clef est en relation avec son double rôle d’ouverture et de fermeture. C’est à la fois un rôle d’initiation et de discrimination (Clefs du Royaume des Cieux). Dans les contes et légendes trois clefs sont mentionnés pour ouvrir trois chambres secrètes : clef d’argent ; clé d’or, clé de diamant. La clef est alors symbole du mystère à percer, de l’énigme à résoudre, de l’action difficile à entreprendre. Bref, des étapes qui conduisent à l’illumination et à la découverte.

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Corrélations > trou serrure permet d’y mettre un œil, observer

  • Liens fond/forme: Dispositif fixe, de fermeture d’une porte, comportant un mécanisme : gâche, pêne, et que l’on manœuvrera à l’aide d’une clé.  Ça rime, parfaitement, avec une intention de protéger un bien, enfermer quelqu’un. Le face à face avec le trou de la serrure permet d’y mettre un œil, pour observer. On peut imaginer, tout autant, un mur, avec un trou pour y passer un homme. Pour bien connaitre quelqu’un, de l’intérieur, il faut qu’il vous procure un double de sa clef ou trouver quel qu’autre moyen d’y pénétrer. L’analyse de ses dires, et de ses agissements, fournit en grande partie la forme de la clef mais pas son fond qui restera secret, caché comme un coffre-fort, inviolable, inviolé !

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