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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- La naissance n’est pas sinécure ni pour la mère ni pour l’enfant tant l’enfant sortira en pleurant, et sa mère en souffrance, puis en joie. A l’autre bout, et vers la fin, nos souffrances sont telles que l’on aspire à une délivrance, que mort on rit d’envie, car si premier souffle fait mal au poumon, le dernier souffle fait mal au corps entier. Mourir de rire : point encore et, pleurer, non encore mort, pas son sort lors ! Lorsque l’on nait, l’on pleure, l’on ressent souvent des douleurs en sortant, alors que, tout autour de soi, la joie s’exprime et partout, à la fois dès qu’on est présent. Lorsque l’on meurt, l’on rit soi-même d’entrer en une toute autre vie alors qu’autour les pleurs font résonnances de vrais malheurs qui ne peuvent être consolés ailleurs. Naissance à l’endroit pour venir, naissance à l’envers pour partir, contre toute apparence disparaissent devant vous comme avant d’être nous et après avoir été nous. Avant, ce n’est pas après être né, après, ce n’est plus avant d’être né : d’un côté comme de l’autre, il nous nous faut nous contenter de ces inconnus où raison n’est pas invitée. Deux passages, de deux côtés, pour un seul voyage accordé mais si je n’avais jamais existé, je n’aurais pas eu à le regretter pas plus qu’à l’envier, remercier mes parents, etc. Alors, il faut s’en faire, en vivant, une raison d’en profiter, énormément, et, si possible, en nous aimant ou bien la mort nous rendra fous de passer notre temps à l’attendre. Naitre est le début de l’angoisse alors que mourir est la fin de toutes, mais aussi de l’innocence et autant, de l’indécence : dites-moi quelle est votre préférence !
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Textuel extensions
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- Lors je nais, je pleure et lors je meurs, je rie : je parle bien de moi car mon entourage fait tout le contraire. Lors je nais je crie, n’arrête pas de braire, prenant mon premier souffle. Lors je meurs, je rie, arrête de parler, rendant mon dernier souffle. Mort de rire, dit une expression qui ne croit pas si bien dire que rire de la mort finit par la vexer et elle finit par arriver. On est loin du drame et du cauchemar et autant de fantôme, squelette et autres représentation de la Mort qui nous punit. Celui qui nait n’a pas encore conscience de sa vie : celui qui meurt a perdu la conscience de sa vie. Perdre conscience est une expérience de la mort, la retrouver, expérience de la vie. Enfant naissant, pleure et crie, pour prendre l’air et le bon. Adulte mourant porte le masque du sourire, une fois mort. On aurait pu voir et croire le contraire : nouveau-né riant, adulte faisant sa mauvaise, et dernière, tête d’enterrement, lors masque mortuaire qui rit, est quand même une belle ironie. Crier, pleurer à la naissance, de bonheur, joie, exubérance, est de l’ordre reconnaissance ! Rire, plaisanter à l’enterrement, se souvenant de bons moments, est de l’ordre du bon sentiment ! L’enfant pousse son cri héréditaire pour entrer en son nouvel univers, message : me voilà enfin sur Terre. Le vieillard se terre en son silence, ouvre toutes les portes d’absence, laissant derrière lui, une béance.
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Textuel fragments
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Visage en pleurs d’un enfant
qui vient de naître.
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La mort qui rit : cynisme,
ironie, ou autre chose ?
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Masque de morte, semblant
rire, mais intérieurement !
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Douleur naitre en pleurant,
quand mourir en … riant !
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Textuels symboliques
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Verre
Symbolique de forme : Le verre, la coupe, le gobelet, la tasse, ne sont en réalité qu’un seul et même objet, à quelques variantes près. Comme nombre de réceptacles, un symbole des plus féminins. C’est pourquoi, le verre, vu en songe figurerait une femme jouant un rôle qui sera déterminant dans sa vie. Modifié, source : wikireve.fr/dir/211-verre
Alcoolique
Symbolique de fond : Pour bon nombre de médecins, la maladie alcoolique est des pires maladies à traiter. La dépendance alcoolique s’apparente, en effet, à une spirale infernale de laquelle il est difficile de sortir. Par le biais du co-alcoolisme, l’entourage contribue souvent, sans en avoir conscience, à maintenir l’alcoolo-dépendant dans son état. Quand on parle d’alcool et de la dépendance, qui peut découler de l’abus qui est fait des «boissons enivrantes», tirées du fruit de la terre et du travail des hommes, il n’est pas inutile de rappeler que la consommation d’alcool, si existe depuis la nuit des temps, a longtemps été porteuse d’un sens sacré
mais qui se serait perdu tout au fil des siècles.
educationsante.be/mieux-comprendre-lalcoolisme
Corrélations > Pleurs/rires, naissances funérailles, trinquer,
Liens fond/forme : Il y a des naissances un peu tristounettes comme j’ai connu des funérailles joyeuses. On trinque à la santé du nouveau-né, c’est normal mais si on se saoule à la santé du mort : cela parait très étrange !
Vous me direz : cela ne les dérangera en rien, mais quand même : il ne faut pas confondre ni fondre, dans l’alcool, larmes de joie et de peine !
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