464 – Lorsqu’on dit «les femmes», que dit-on

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Visuels scénario

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L’on dit que les brunes sont comme ci,

comme cela : cela serait souvent  faux !

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L’on dit que les blondes sont comme ci,

comme cela : cela serait souvent  faux !

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Je ne dirai pas ce qu’on dit des rousses :

 blanches de peau, mais avec des taches !

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Textuel calligramme

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  • L’expression «les femmes» les englobe toutes si elles étaient, pareilles, interchangeables, cela se saurait, se dirait, pratiquerait. Je ne l’ai, nulle part constaté et j’en doute ! Il y a autant de différences entre femmes qu’entre femme et homme, de caractère, sans parler d’apparence, de charme physique, de rôle social, marital et, parfois, esprit original ! Un homme peut se glisser dans la peau d’une femme en rôle et réciproquement. Certains seront capables de la décrire sans pour autant la vivre dedans. Le mot « femme » est un mot « valise » dans laquelle on y met ce qu’on veut,  de sa mère à sa fille, à sa sœur ou pute. On en trouvera cent représentations d’elles sur Terre. Les femmes assument leur féminité sur quoi, sur la nature, la religion, la culture, la société  de manière autonome, imposée : on est en droit de se le demander. Qu’il existe une différence physique, c’est certain : leur anatomie ne nous cachant rien ; une différence de rôle, aussi, la femme enfante, l’homme nenni. La différence de valeur fait question si l’on fait d’elle un sujet ou objet : elle devient  un sujet par union en compagne de fait ; elle est transformée en objet par sa domination, ou par prostitution. De la plus féminine à la masculine pure, où se situent les continuités ruptures : femmes en corps d’hommes, et réciproquement, homosexuelles, transsexuelles, plus ardemment. Je peux dire ou écrire des mots, des gestes, des sentiments, me glissant dans la peau, dans le cœur d’une femme : le suis-je pour autant, ne serait-ce que virtuellement ! En aucun cas, car je suis un homme, et définitivement, et si je jouais la femme, ce serait un drame, mais la comprenant, je la perçois mieux, assurément ! Quand on dit « les femmes », que dit-on donc, de commun : rien, chacune est liée au destin mais changeant le sien, constamment ; au-delà de nos différences corporelles, de voies spirituelles, les différends qui nous unissent deviennent fausse querelle. L’important n’est pas « les hommes ceci, les femmes cela », l’important, c’est la rose, et en dépit de ses  épines ; si certains trouvent femmes coquines ou divines, regards croisés les font exister, en tous les cas. Quand on dit « les femmes » que dit-on : on en a beaucoup dit et on en a rien dit ! Sont-elles un sexe, un rôle, une valeur ; sont-elles différentes des hommes, sont-elles son complément, sa continuité : le mot femme est rempli de polysémies, c’est le genre, le sexe, l’objet et le sujet.

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Textuel extension

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  • La chevelure est un symbole fort dans nombre de civilisations et cela  en référence à sa longueur mais tout autant à sa couleur. Aujourd’hui, il règne, en Occident, une liberté de paraître affirmée. Chaque femme a la liberté de s’apprêter, coiffer comme elle souhaite.  On recense un nombre de looks du plus simple au plus excentrique. Ces différents styles de coiffure auront tous un même objectif : celui de refléter le caractère de la personne qui le porte. Les femmes se distingueront par leurs tailles, formes, âges, sans parler de leur intelligence et d’un ersatz de leurs mystères mais cependant, aussi et autant, par leurs lumières, leurs couleurs, et si certaines vivent dans l’ombre, d’autres éclatent par leur seule existence. Un peu à la manière lampe abat-jour : on enlève l’abat-jour et l’on est ébloui, la couleur, de sombre, devient très clair, en sa nudité, elle perdra tout d’ordinaire ! Il y a bien des couleurs qui s’harmonisent, autres qui sont contraire, qui se repoussent : homme blanc, femme noire, ou le contraire, ne donnera pas, pour autant, un mariage gris.  Manière de s’habiller en dit long sur leur goût : vrai qu’il y en a qui s’enfiche ; autres, du tout. Ce n’est pas une question d’argent : d’harmonies : selon dont je m’habille, dira ce que je suis.

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Textuels symboliques 

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Lampe

  • Symbolique de forme : La lampe est un symbole de connaissance et d’intelligence, celle qui éclaire le monde des hommes. Elle abrite le feu fragile et sacré, celui qu’il faut préserver. La lanterne contient la lumière individuelle qui peut se transmettre. Elle nous guide et peut guider les autres. Lors, si nous rêvons d’une lanterne, elle représente l’intelligence lumineuse d’une personne précise. Sa pensée nous éclaire. tristan-moir.fr/lanterne

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Couleurs

  • Symbolique de fond : Lorsque le niveau lumineux est suffisant, l’être humain distingue des couleurs correspondant à toute une répartition des lumières qui lui parviennent, par sa vue. La vision est une perception complexe et une activité cognitive, dans laquelle plusieurs aires cérébrales collaborent. Mais la vision des couleurs s’adapte à l’éclairage ambiant de telle façon à attribuer aux objets une couleur et même si, du fait des variations de lumière, notre rétine  reçoit des rayonnements différents. Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations> pour parler de femmes mais pas qu’à la maison

  • Liens fond/forme : On pourrait rapporter, ici, bon nombre d’ouvrages sur la couleur en général, des couleurs en particulier. Chaque couleur a, non seulement, sa symbolique mais ses variations de perception par chacun, quand ce n’est pas entre diverses cultures, sans compter des façons de les nommer et la matière qui la sous-tend ajoute ses influences, par  exemple, la chevelure, en bougeant, crée des interférences. Une  lampe de chevet pour parler des femmes mais pas que celles qui ne sont qu’à la maison, d’autant plus qu’on insiste ici, sur les couleurs. On laissera le champ libre aux vers contraints. On ne peut prétendre que la forme correspondra, recouvrira, épousera, le fond, plus coloré qu’il n’y  parait.

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