914 – Ma différence et ressemblance aux autres

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Visuels scénario

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La différence est  bien marquée

dans huit portraits … de femmes !

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Parmi fleurs,  l’une n’est marquée

que par une couleur différente.

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Critères fond, cerveau, torse, produisent

cinquante différences !

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Textuel calligramme 

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  • Différent et semblable sont en contradiction, et pourtant, je me reconnais comme tel. Différent des gens qui m’entourent et semblable à des gens lointains. C’est à n’y rien  comprendre : on y perd son latin ! Question de corps, d’esprit, génétiquement parlant, identique et culturellement parlant : unique, même par rapport à mes enfants et plus encore mes arrière-petits-enfants qui ne m’auront pas connus lors j’aurai, de leur vue, disparu. Ma différence est semblable, est comparable à celle de mon ami, frère, confrère : elle porte sur peu de choses mais auxquelles on accorde une importance extrême. Je suis comme des milliers d’autres gens sur cette Terre : je vis cent aventures pour dix bonheurs et vingt misères. On ne peut gagner à tous les coups et ça dépend si on en demande beaucoup, peu, autre chose que l’on ne connait pas encore. Un jour, lorsque mes arrières petits-enfants n’auront plus que des prières pour moi, lors mon corps aura disparu totalement et ne sera que poussière, existerai-je encore !  A-t-il vécu réellement : de se poser cette question,  en seront-ils encore capables lors mon sort est le même que ceux d’autres, innombrables, quel que fut leurs talents. Et pourtant, de mon vivant, l’on m’a souvent répété, sans doute pour mieux m’en persuader, que j’étais unique et différent des parents, enfants, amis ou voisins de quartiers. Différent en quoi : personne n’était d’accord sur ce point ! Dites-moi en quoi, dites-moi pourquoi, je ne suis pas parvenu à le cerner directement, distinctement ! En quoi suis-je différent de mes semblables, es-qualité, dont je me réclame en entier, et comment, parmi des milliers de semblables, l’on m’accorderait la primauté d’être bien né ! Les humains sont bien tous les mêmes d’un côté et bien tous originaux de l’autre : leur erreur est de vouloir tous la même chose, pour vivre, pour survivre,  et que ce soit  avec ou sans ou pour ou contre ou aux dépens d’autres, en bons apôtres. Finalement, je diffère de très peu de choses, des autres, si je ne me mens, sinon, moi, une fois mort, les gens, pour de vrai,  l’avoueraient en disant me regretter.

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Textuel extension

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  • Ma différence et ressemblance aux autres sont variations mineures d’un humain se cherchant pour mieux se retrouver parmi les siens par peur d’être noyé dans la masse des anonymes. Irremplaçable, je le suis, irremplaçable, je demeure, mais indispensable, je ne le suis pas, indispensable, n’est que leurre !  La mort d’un homme est un drame ; la mort d’un millier d’hommes, une statistique !  Des européens affirment, parfois, que tous les japonais  se ressemblent à un détail près qu’ils ne distinguent pas. Il a plusieurs détails qui les différencient : ils sont uniques, tout comme chaque humain sur la planète Terre l’est aussi. Différences d’apparences mais autant d’histoires et de récits qui se traduisent en cultures, civilisations mais une seule race. L’humain, lui est semblable à lui-même, se reconnait entre tout, par les caractéristiques qui le définissent dans le Monde.  Il y a des différences dites morphologiques, ou dites psychologiques ou encore économiques,  tout comme de cultures,  tout comme de métier : c’est certain, assuré. Il y a des ressemblances qui sont dites génétiques ou dites d’éducation,  de mœurs, de comportement tout comme de parcours, d’origine géographique : c’est certain, assumé.

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Textuels symboliques

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Ressemblance

  • Symbolique de forme : Rapport entre des objets présentant des éléments identiques suffisamment nombreux et suffisamment apparents. Toute ressemblance devient plus ou moins parfaite. Fait, pour une personne, de présenter des traits physiques, communs, avec d’autres personnes surtout les visages : La ressemblance de deux jumeaux. Rapport entre la chose et son modèle, tel que la chose donne l’image du modèle. Ressemblance d’un portrait avec son modèle.

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Apparence

  • Symbolique de fond : L’apparence extérieure est pléonasme. Elle se présente immédiatement à la vue ou à la pensée ! « Il ne faut jamais se fier aux apparences. » L’apparence peut tromper, c’est bien connu, lors quant à son extériorité, elle est évidente, puisque précisément elle ne laisserait pas transparaître la partie « intérieure », plus profonde, et bien souvent plus vraie. Cela n’exclut pas, pour autant, que l’intérieur puisse ressembler à l’extérieur, mais ce n’est pas systématiquement le cas. Alortographe.unblog.fr

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Corrélations > l’apparence extérieure tiendrait du pléonasme

  • Liens fond/forme : Me dire que je ressemble à une femme, me paraitrait totalement faux, incongru, pourtant, mis à part apparence d’homme, je partage avec elle, des fonctions identiques. Elle ne m’est pas inconnue, je m’y projette, sans m’y identifier, sans vouloir m’y substituer. Je sens d’avantage  une différence  personnelle quand je suis dans une foule, en anonyme, ne leur ressemble qu’en tant que personne. Il y a une différence entre vraie et fausse ressemblance comme une fleur sauvage en forme de pomme de pin. Chacun de nous ressemble aux autres, par contrainte. Chacun de nous en diffère  par espace  personnel de liberté. En face à face avec les autres, il y a ce questionnement.  Fond/forme s’évoquent ne s’épousent pas : même deux pommes de pin auront des différences !

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