440 – Mains, caresse, d’amour

<< Calligramme et symboliques

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Visuels scénario

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Prendre les mains de quelqu’une,

et les garder et pour les regarder,

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et que ce soit celles d’une femme

jeune, ou beaucoup moins jeune,

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est une recherche ou une assurance

 de son contact quelque peu intime.

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Textuel calligramme 

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  • Je te parle, avec mes mains, par gestes des plus divins, qui, lors, effleurant ton corps, lui imprimera son tendre accord. Ma main se déplace en surface, lentement, caresse ta peau douce, repart, revient peu à peu, trace ses sensations produisant des secousses. Lors nos mains se croisent, s’emmêlent, tout autant que nos jambes  et nos bras. Il n’y a plus d’endroits que nos mains ne connaissent, ne se repaissent. Mes mains te caressent d’infinie tendresse, c’est fou, je le confesse et même, quand tu ne dis mot, tes murmures sur ta peau me susurrent leurs plaisirs et ce de bas en haut. Mains t’effleurent, courent : vallées, monts, parcourent. Nos mains concourent, provoquent soubresauts du cou jusqu’au bas du dos, en long et en large, voire en cerceau. Mes caresses, mes souffles, mes baisers, sur ta peau douce, lisse, se rendent légers et parviennent jusqu’à te posséder. Quand ton corps, je masse, une sensation fugitive passe, que nulle autre ne remplace. Car toi-même, tu le confesses, tu es la seule propriétaire de tes fesses, je n’en suis que l’hôte, tu en es l’hôtesse. Elles font partie de tout et du reste et elles me parlent autant de zeste de ton âme pure, sans conteste. Lors, qui ne dit mot, consent, lors tu t’abandonnes, le temps qu’il faut, explorant les surfaces diverses de ta peau, frissonnantes même sur le dos, résonnantes ailleurs d’échos. Lors j’entends le murmure de tes lèvres, d’une  femme pure, me susurrant mon prénom, lors moi, j’ai le diable au corps, pour un plaisir plus fort encore au point je t’étreins très fort. La main est une ossature, une jointure, entre postures amoureuses et caresses sulfureuses, elle est adresse en pleine tendresse, sur ton corps que je confesse.

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Textuel extension

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  • De la pointe des pieds au sommet de la tête, nos mains s’affairent au mieux pour qui sait y faire. Il n’y a d’autre meilleur préliminaire. Quand le corps devient instrument de musique, de chambre ou d’orchestre, la main devient archet sur cordes, vibrant d’harmoniques et des plus fantastiques. Les mains ne sont rien sans le cerveau qui les guide, sans les sens qui les orientent, sans les intentions qui les mettent en œuvre. S’ils caressent et embrassent comme autant de marques de tendresse, elles peuvent, tout autant, frapper, gifler, blesser, étrangler…et que sais-je encore !  Toucher des mains, joindre ses mains, se prendre par la main, premier contact, première sensation : communication engagée. Quant à «refuser sa main» ce n’est qu’une métaphore pour sexe. Des expressions, avec la main, il y en tant et tant, il y en a plein : les sourds en auront fait tout un langage avec gestes et complet. La main est un outil, une parole, une intention, une projection, et quand il devient caresse, c’est autant au cœur qu’il s’adresse. D’avoir deux mains, avec un pouce, permettant la préhension, constitue une caractéristique de l’homme et certains singes.   Deux mains avec, chacune, cinq doigts, dont un, le pouce, la rend préhensible, même si certains gestes, inappropriés, sont considérés  étant répréhensibles. Les mains servent, d’abord et avant tout, à faire, à fabriquer, à attaquer, à se défendre, puis, en second lieu, à communiquer.  Tant, dans le toucher, dans la caresse, tout est une question de tact, dosage, une différence entre frôler et masser, ou divergence entre frotter et boxer. Prendre la main, n’est pas l’effleurer, caresser la main, n’est pas la baiser, se toucher les poings, pas la serrer : autant de codes… à bien respecter.

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Textuel épilogue

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  • Sans notre belle et forte main,  et la particularité d’opposition  de son pouce pour préhensions ni sans la finesse de ses doigts en vue de meilleures adresses, cerveau ne se serait développé et réciproquement, bien sûr !  On dit pattes  pour  animaux, et on dit griffes pour oiseaux. Pour connaitre notre destinée, faut lire entre lignes de main : n’allons pas si loin, car demain ne dépendra pas d’un signe né. La mort, l’amour ne se devinent, sont évènements qui culminent dans des états de peine et de joie : mains sont en action ou en croix. Pour faire sa demande en mariage, l’homme devait demander la main de dulcinée à son père, parentalité, le reste avec,  tout comme il se doit, avant de lui passer la bague au doigt et pour finir, par prendre … son pied, il en était réduit à de telles extrémités. De toucher la main, ou prendre la main, la serrer, la porter contre soi, sa poitrine, est signe d’empathie, émotion, solidarité. Toute caresse reste pleine d’une tendresse qui nourrit corps, cœur et âme en détresse tout comme elle étale son baume de plaisir. On ne finit pas d’évoquer tout ce que la main sait faire, peut faire et tant en bien qu’en mal : on parlera de torture, de souillure, de blessure ; on parlera de couture, de sculpture, de peinture, pour ne citer qu’elles parmi centaines ou milliers.

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Textuels symboliques

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Mains

  • Symbolique de forme : Gestes impliquant mains sont innombrables. Chacun de ses signes permettent de communiquer. Par exemple, la bonne poignée de main, secouée, la main levée, avec la paume tournée vers extérieur, ou encore le baisemain, sont des  façons de se saluer. Au contraire, fermer sa main  pour montrer le poing est plutôt un signe d’hostilité,  agressivité, combativité. Modifié, source : 1001 symboles

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Doigts

  • Symbolique de fond : Les doigts sont un symbole de précision, de  mouvement et ils représentent les moments  présents. Si  on ressent regret ou remords : on  se  mord les doigts, en se culpabilisant. Lever l’index  est un symbole de la force d’un caractère, des décisions, de l’autorité. Il serait utilisé  pour donner des ordres ou pour menacer, faire comprendre,  montrer quelque chose à quelqu’un.  psycho2rue.fr/doigt

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Corrélations > se répondent, croisent, fondent, en stéréo

  • Liens fond/forme : Le poignet, la main, les doigts : merveille ! Et quand elles sont jointes, elles sont pareilles. Comme deux rimes qui se répondent… en échos, elles se croisent, elles se fondent, comme en stéréo. Il n’y a rien qu’elles ne puissent faire, ni défaire, Le fond épousera toute forme qu’on lui donnera. Lors si c’est l’esprit, la pensée qui choisit les vers, c’est bien une main qui les écrit, qui les transcrit. On peut, parait-il, lire dans les doigts de la main. On y croit, on y croit pas, on croise les doigts ! Sûr, que la main caresse et frappe d’une claque, comme une  masse, elle cogne du poing, parfois même, tue ! Le bout des doigts est un des endroits du corps où l’on dispose de la plus grande sensibilité : ça tombe bien pour les caresses et  touchers.

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Main

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Partie du corps humain,

Organe du toucher et de la préhension,

Situé à l’extrémité du bras et muni de cinq doigts

Dont l’un, le pouce est totalement opposable aux autres.

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On en dénombre pas moins de sept fonctions :

Organe du tact.

Organe de la préhension.

Exécutant gestes expressifs,

Évoquant des sens symboliques.

Servant à donner, à recevoir.

Servant au travail.

A frapper.

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La main exprime les idées d’activité,

Ainsi que de puissance et de domination.

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« Autour d’un feu, des gens de conditions et races et tailles différentes se donnent la main pour une danse sans fin. Juste à côté, un guérisseur touche le front d’un malade récemment amputé d’une main… que l’on voit par transparence dans sa tête comme si c’était une vraie main fantôme, le doigt pointé sur quelqu’un… »

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Une danse, avec toutes les expressions des mains  gantées de blanc lumineux dans le noir se met à jouer des ombres chinoises  avec des animaux de la forêt sur un mur du salon dans une maison du village ou se sont rassemblés les enfants.  Ils prennent peur soudain

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La main est parfois comparée à l’œil : elle voit. C’est l’interprétation que l’analyse a retenue. La main dans les rêves est comme un œil  « L’aveugle aux doigts de lumière ». De multiples activités seraient impossibles dans les mains : manuelles (outils, armes) mais aussi relationnelles (serrer la main, caresser, jouer, s’exprimer par gestes, se défendre, frapper, etc.). La main différencie l’homme de l’animal.

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La symbolique de la main est multiple :

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1) Pouvoir, maîtrise. Laisser les mains libres

A quelqu’un, lui laisser les mains liées.

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2) La main coupée ou arrachée fait allusion à

La perte de pouvoir et à la castration.

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3) Se laver la main systématiquement évoque

Souvent une souillure, une culpabilité !

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4) Tomber entre les  mains de quelqu’un (une),

C’est nous forcer la main : soumission.

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5) Frapper, c’est porter la main sur quelqu’un :

C’est un geste, même un acte d’agression.

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