587 – Maitresse en séduction, déesse en adoration

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Visuels scénario

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Une maitresse qui me hèle avec

son tambourin quand le désir…

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587 2

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et puis s’approche de moi, sans

aucune équivoque pour la suite,

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et puis je l’admire, après l’amour

comme une déesse abandonnée…

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Textuel calligramme

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  • Maitresse, déesse, prêtresse, poétesse, ou que sais-je encore : la femme a mille visages, est capable des meilleures choses mais aussi des pires ravages, je parle des cœurs, honneurs. Elle se détend, s’étend, se défend : le manque de respect à son rang la chiffonne et elle se renferme, va mettre, à l’amour, un terme. Elle peut avouer s’être trompée, peut accepter de l’avoir été. Pure maitresse en séduction, et vraie déesse en adoration, la femme se laissera vénérer, mais plus rarement, posséder. La noble créature de l’homme, modelée pour lui, en somme, est pour se reproduire, à deux, et se consoler d’être demi-dieu. La femme prend un mari pour la vie, l’homme veut une épouse en son lit : d’où vient ce terrible malentendu d’une telle illusion entretenue. Entre la quête des soirs malins et les réalités mornes des matins, un fossé, peu à peu s’instaure lorsque personne n’admettra ses torts. Un couple séparé, ne s’écoute plus : la faute au premier qui a rompu. Personne n’épouse un idéal inconnu, rien qu’un être humain qui vous a plu ! La femme n’est pas une dans sa féminité, l’homme n’est pas un, davantage, dans sa virilité. Ils se jalousent, se haïssent, s’entraident et le jeune devient vieux, la belle devient laide. L’amour est une source d’ambigüités dès qu’il se veut plus exclusif, voire entier. Pour passer d’une passion à l’amitié, l’essentiel est de bien communiquer. Une passion ne dure qu’un temps : même si on peut la renouveler.

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Textuel extension

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  • Pure maitresse en séduction, la femme peut devenir pure prêtresse en manipulation pour nous faire croire que tous les torts nous sont attribués alors qu’en couple, en vraie union, par définition, ils ne peuvent être que partagés. Pur stratège en machination, l’homme peut devenir machiste en domination au point que le conjoint n’a plus d’espace ni de temps ni de liberté pour respirer, pour faire ce qui lui tient le plus à cœur, au point d’être obligée de lui soumettre auparavant ses actions et de lui demander ses permissions. L’erreur est de croire qu’on a trompé sa femme, son mari, absent, si après les pleurs, larmes versées, vite séchées, tout nouvel amant ne serait plus vu, ni même entrevu ! Enfin pendant un certain temps. Qui peut dire prétendre : « Fontaine, je ne boirai plus jamais de ton eau », sans parfois et au plus tôt, en reprendre à s’y méprendre…  La séduction ne date pas d’hier et n’est pas propre aux humains mais chez les animaux, elle  est saisonnière ; chez nous, entière, c’est-à-dire, tout au long de l’année, et y compris en plein hiver, et elle marche dans les deux sens aujourd’hui et à deux mains. L’adoration serait comme le dépassent même de la séduction, une sorte de sublimation de l’autre, au-delà de sa réalité ! Attention à ne pas brûler ses ailes, pour ne pas tomber ! Chute est plus mortelle lors elle vient de plus haut. Trop belle pour moi, pour être vrai, trop beau.  Séduction et adoration tiennent les deux bouts d’une échelle entre sexe seul et projection seule. Entre les deux, le curseur varie, selon fantasmes, tantôt on percevra l’autre avec respect et dignité,  tantôt on souhaitera qu’elle joue la femme fatale. Ma main gauche ignore ce que fait main droite, nous n’avons pas qu’une vision d’une personne, notre inconscient intervient  en  perturbateur.

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Textuels symboliques 

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Déesse

  • Symbolique de forme : Une « déesse » hantait l’esprit des chasseurs de la préhistoire. Une déesse à la féminité marquée et dont la silhouette ou les traits caractéristiques – seins, fesses, pubis, grands yeux – se retrouvent partout en Europe, peints ou gravés sur les parois des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois. Des milliers d’années plus  tard, elle subjuguait les paysans du néolithique. Partout en Europe, on la découvre, peinte sur  des céramiques ou gravée sur les objets quotidiens et pendant près de 25 000 ans, les premiers Européens auraient ainsi voué un culte à cette déesse, symbole de nature, source de vie, faisant naître les enfants, et pousser les plantes !      cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

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Fantasme

  • Symbolique de fond : les fantasmes sexuels sont presque universels, signalés en de nombreuses sociétés à  travers le Monde. En raison de la nature de certains, la mise en pratique de ceux-ci restera moins courante, en raison de contraintes culturelles, sociales, morales et religieuses. Dans certains cas, une simple évocation de fantasmes sexuels est soumise à des tabous sociaux et à des inhibitions.      Wikipédia : fantasme

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Corrélations > Maitresse,  images, désirs, plaisirs, couple divin

  • Liens fond/forme : Nos fantasmes suscitent autant d’images sur des déesses que sur des maitresses : maman et putain se donnent la main, désir et fantasme créent des plaisirs. Déesse peut devenir maitresse, rarement l’inverse, socialement. Aujourd’hui c’est ni l’un ni l’autre : l’amante les confond tous deux, parfois les réunit en trouple, dans le même lit de couple.

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