409 – Manque d’affection ou manque de raison

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Visuels scénario

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Tout accord supposerait que

chacun ait une bonne raison

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mais il peut se laisser déborder

 par son affection …  croissante

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et qui le pousserait à délirer à

en perdre la raison … ou non !

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Textuel calligramme 

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  • La raison et l’affection ne font pas bon ménage. Si la raison et l’affection confondent le partage, ils feront que l’on est sous la terre et sur nuage, tour à tour, si ce n’est, simultanément. Jusqu’au point de rupture voire de déconfiture faisant blessure à son moi par ces maux. Manque d’affection, point question ; de nourriture, confiture, d’accord, mais d’amour, ça c’est trop fort, car il n’y a ni manque ni raison. Lors l’affection est consensuelle, on l’apprécie, mais ne la mesure que par rapport à une passion naturelle qui, bien des fois, nous parait irréelle. Trop d’affection affecte la raison : tout devient subjectif, tout devient sélectif. Trop de raison affecte l’affection : tout devient calculé, tout devient maitrisé. Il arrive que l’un aille avec l’autre, et c’est parfait, mais, parfois l’un va sans l’autre, et c’est mal fait, quand ce n’est pas, l’un contre l’autre, et c’est mauvais. Manque d’affection et abus de raison produiront autant de folies d’émotions que de manques d’actions et leurs contraires. Abus d’affection et manques de raison conduirons à un amour des plus déraisonnables, jusqu’à en perdre l’appétit. L’affection manquera parfois de raisons, il est vrai, ou, en tous cas, explicites, voire avouées. La raison manquera toujours d’affections, l’amour n’est pas, pour elle, une valeur à prendre à son compte en dépit de son facteur additionnel, voire multiplicatif. J’aime la raison : pour autant ai-je raison de délaisser mon affection, fruit de ma déraison ! Voilà une déclinaison qui me laisse sans voix, sans nom, sans renom : abscons ! Nous avons mille et une raisons d’aimer dont la plus instinctive est quelle est dans notre nature animale et la plus réflexive est qu’elle est dans notre élévation divine. Nous avons autant de raisons de ne pas céder à toute amitié qui a tendance à nous dominer puis à nous enfermer jusqu’à nous spolier. Le manque et le trop plein sont deux états où l’on s’asphyxie en étant malheureux

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Textuel extension

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  • De ne pas pouvoir retrouver son équilibre comme s’il ne dépendait plus de nous. Mon affection occulte ma raison, ma raison occulte mon affection. Il n’y a pas de contradiction, opposition entre elles : une différence de point de vue entre tête et cœur, logique et sentiment. Raisonner son affection ne signifie pas affecter sa raison.   Le manque est un état de privation quand il s’agit de nourriture, boisson. Le manque est un état, différent, de mal-être, quand il s’agit de relation. Le manque est un état d’ignorance pour connaissances ou information.  Insuffisance, défaut, lacune, imaginez lors on soufre des trois à la fois. Il n’y a de raison d’éprouver moindre affection pour quoi que ce soit. Il n’y a d’affection à se situer, au plus près,  de la moindre raison ! L’on dira : j’ai manqué à tous mes devoirs, et à tous mes droits : mais comment peut-il être autrement sans raison ni affection.  S’aime-t-on pour bonne, mauvaise, raison, comment accorder la raison avec l’affection ? Si l’on met l’affection en avant, pour la justifier, on se trouvera, on se créera, de bonnes raisons. Si l’on met la raison en premier, l’on ne trouve d’affection et ainsi le problème reste insoluble.  Conclusion : si l’on veut se marier, mieux vaut manquer de raison que manquer… d’affection. Mais les deux seront loin d’être incompatibles, parfois même ils se renforcent, se mutualisent : le pire est manquer des deux : grande solitude ! L’on dit que l’affection nous fait perdre la raison ça n’a rien à voir : « le cœur a ses raison que le raison ne connait pas », reste un bon savoir.  Il en est d’affection comme notre raison de vivre, un choix purement personnel. Il en est de notre tempérance comme d’être ivre, un choix purement spirituel. Je préfère les remords, de m’être laissé débordé par trop d’affection que les regrets d’avoir écouté la voix de la raison et d’avoir tout manqué.

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Textuels symboliques 

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Cloche

  • Symbolique de forme : La cloche symbolise l’ouïe et le son, elle est  donc  liée à l’oreille et à la bouche. Lors la bouche émet le son, tandis que l’oreille le réceptionne sous  forme  de  vibrations qu’elle transforme en  signaux  électriques, bien déchiffrables par tous  les cerveaux. La cloche vibre, sonne, tinte, résonne. Elle avertit. Le timbre de la cloche, de la sonnette, ou de la clochette, consiste en une note de musique. dictionnairedessymboles.com/2017/08/le-symbolisme-de-la-cloche

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Coiffe 

  • Symbolique de fond : La coiffe est une forme de couvre-chef et réalisé en tissu, et porté par les femmes. Autrefois destinée au double usage de la dissimulation du visage, chevelure, et de petite protection de la tête, la coiffe est devenue, dans le civil, un véritable accessoire de mode. On en recense  dans nombre de provinces. La coiffe est désormais un élément du costume folklorique, et du costume de certains ordres, églises religieuses.

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Cloche  > buts : signaler, ponctuer,  attirer l’attention, décoder

  • Liens fond/forme : Cloche et clochette ont les mêmes buts : de signaler, ponctuer,  attirer l’attention  sur un  évènement connu message et facile à décoder. Leur utilisation serait considérée universelle, on en trouve même  sur certains bateaux. Une fée lui a emprunté nom, apparence, on l’imagine tintinnabuler dans les airs mais ce n’est autre qu’un beau conte de fée. Tête de femme, surmontée de coiffe haute. Ca rime avec identité, autant personnalité, faut dire, elle fait tout de même imposante, autant arrimée et  voyante ! L’usage des coiffes est problématique sur raisons différenciations.

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