524 – Manteau de l’aine, magique fontaine

<< Calligramme et symboliques 

.

Visuels scénario

.

524 1

.

Au début, sa forme est

imprécise, évocatrice

.

524 2

.

et puis elle prend forme

humaine : tentatrice

.

524 3

.

jusqu’à quitter son manteau :

régénératrice !

.

.

Textuel calligramme

.

  • Entre tes deux aines, se cache ta belle fontaine, jaillissante d’une divine veine où ma volupté m’entraine !  Et le manteau qui la recouvre, protège une porte qui s’ouvre sur un lieu des plus magiques qu’ardemment  je pratique. Sous ton blanc manteau de laine, divine déesse se révèle en nudité, pour, à mes mains, s’abandonner, en me chantant sa rengaine. Elle m’envoute le cerveau par la tendresse de ses mots, chauds, me faisant exister, pour m’en abreuver. Sous ta fragile peau, pli d’aine, je glisse ma main où j’aime, loin de puits en quarantaine, je sens une magique fontaine, me consolant, de toute peine, que j’ai en moi, qui m’entraine à profiter d’une telle aubaine pour faire de sa chaleur, mienne ! C’est ainsi que, de fil en aiguille, les mots fondent en mes papilles, se faufilent comme des anguilles, en tes oreilles qui les grappillent. Ma main s’égare un peu, au hasard, dans ton buisson, ce puits sans fond où un doux plaisir, à n’en plus finir, nous enchaînent, et nous entrainent, dans une explosion de fortes émotions ! Echos en retour émoustillent, et mes yeux, sur toi, scintillent. Pour peu que ton ventre s’écarquille, il me comble en plein d’escarbilles. Une partie de moi, en toi, demeure : jamais ce souvenir, en toi, ne meurt. Il n’aura pas été stérile à cette heure : il nous a grisé tous deux du bonheur. Ce dernier, chaque fois, se renouvelle, m’abritant, me couchant sous ton aile. Plus longtemps, je serai séparé de toi, plus belle, de te retrouver, sera ma joie. Ma main, s’égare, s’avance et recule, plaisir majuscule tandis qu’un dard s’enfonce en l’art de jouir, bâtard : sincère ou fêtard, il est trop tard !

.

.

Textuel extension

.

  • Manteau de laine sous manteau de l’aine : jeu de mots fort à propos, encore que… l’un sur l’autre et l’un dans l’autre ne produiront pas le même effet. Fontaine en creux, fontaine en nœud, laquelle des deux répond à nos vœux pour étancher une soif insatiable de ne faire plus qu’un, heureux ! J’ai dans l’idée que l’amour, de quelque manière qu’il soit, nous est aussi indispensable que l’eau que l’on boit, sous toutes ses formes jusqu’à faire partie de nous, de notre corps à moitié. Sans l’eau, nous n’existerions pas, sans l’amour, nous ne grandirions pas tant la haine nous entraine vers le bas, là où l’enfer commence et n’en finit pas !  De  qui et de quoi s’agit-il, au juste, à ce sujet : d’une fontaine jaillissante ou d’un pli de l’aine ! A laquelle des deux, faudrait-il  conter fredaine ? A quoi devrais-je m’attendre : un oui ou un rejet ? J’opte pour la dernière forme,  bien que de marbre, à moins d’être un singe et de rester dans son arbre ! D’une simple forme en parure juste entrevue, évoquée, on en tire un poème, une histoire, une belle apparition ; d’un simple manteau de laine, jaillit soudain, dulcinée !  Manteau de laine évoque, ici, un pubis  couvrant, protégeant profonde fontaine des désirs féminins érotisés par cannabis et ce jusqu’à confondre laine avec l’aine. L’aile ou la cuisse pour qui veut manger, l’aine et la cuisse  pour qui veut baiser, quoiqu’il en soit de ces deux fredaines, ce sont les mêmes et les deux sereines. L’aine s’accorderait bien de… laine : de faire l’amour, avec un manteau, de faire l’amour,  sous le manteau, de faire l’amour, pour un manteau. Magique fontaine … trop content de boire à sa source, prend désir, et si l’on y revient assez souvent, peut être le doublement de plaisir.

.

.

Textuel épilogue

.

  • Sous le manteau est à prendre au sens propre évoquant nudité, et au sens figuré : discret, caché, manteau : vêtement surprendre.  Il nous dévoilera ce qu’il détient, comme le voile, on veut le retirer.  Manteau deviendrait la curiosité, qu’on veut dérober, on veut sien. Manteau de femme qu’on enlève deviendra couche, pour l’amour, comme s’il était en réversible : manteau d’été, perçu envers.

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Fontaine

  • Symbolique de forme : La fontaine est le symbole de l’immortalité, de la purification et aussi de la régénérescence. La fontaine de jouvence est une fontaine mythique dont l’eau à le pouvoir de régénérer le corps et l’âme de celui qui la boit. Ainsi, elle guérit toutes les maladies et les chagrins et rend immortel. Plusieurs mythes font référence à cette fontaine. Par exemple,  dans la mythologie romaine, Jupiter transforme la Nymphe Jouvence en une fontaine qui a la vertu de rajeunir.  Modifié, source : 1001 symboles

 .

Piédestal

  • Symbolique de fond : Définition de piédestal : support élevé, sur lequel  on place l’objet décoratif. Support  sur lequel repose une sculpture, ou  colonne. Mettre quelqu’un sur un piédestal est lui vouer grande admiration. Tomber du piédestal est perdre son prestige.  En Asie, dans les régions Han de la Chine, les piédestaux en plein air sont très variés. Les stèles reposent souvent sur un piédestal de pierre en forme de tortue,  étant symbole de longévité et le plus souvent nommée Bix.  Dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL

.

Corrélations > des soupirs,  désirs, plaisirs, comme des élixirs

  • Liens fond/forme : Manteau de laine ou manteau de pluie, après grand froid, eau fraiche me saisit, me jetant dans une fontaine, aujourd’hui ! Fontaine des soupirs, des désirs, des plaisirs, chaque goutte d’eau m’étanche comme un élixir. Trois fontaines superposées avec jets d’eaux pour multiplier nombre et force de jeux d’eaux.  Ça rime avec aine, aubaine,  soudaine, fredaine, tout autant qu’avec chaine, prochaine, poulaine. Cela dit, la forme ne recouvrirait pas tout le fond : y a mille et une formes de fontaines en ce monde.

.

.

Manteau

.

Vêtement à manches longues,

Et que l’on boutonne  sur le devant,

Qui se porte par-dessus les autres vêtements

Pour protéger le corps du froid et des intempéries.

.

On a coutume de parler au sens populaire puis figuré :

Caban, capote, doudoune, loden, paletot, pardessus,

Imperméable, pelisse, voile, habit, vêtement,

Enveloppe, couverture jusque masque !

.

En locution : sous le manteau :

Clandestinement/secrètement

Livre publié sous le manteau

Etre nue sous son manteau !

.

 

Le manteau nous protège de la froidure ambiante, suggère de rechercher une source de chaleur ou de tendresse.  Il nous invite à rentrer en nous-mêmes, à prendre une certaine distance par rapport au monde matériel, en nous protégeant  de celui-ci.  Il  peut indiquer que l’on cache un secret ou une part de nous-mêmes, une culpabilité ou honte cachée, sous l’image du manteau.

.

Un manteau de fourrure, le rêve :

Quoi de plus chaud, de plus doux,

Encore que, s’il vient d’un animal,

Ce n’est pas très écolo, même mal.

.

Lors on peut le mettre sur le dos

L’on en fait alors un bon paletot.

On le met au sol pour s’allonger,

Cela ferait grimper sa sexualité.

.

Un manteau c’est comme bulle,

On s’isole totalement extérieur

On a des images qui pullulent,

On est en un monde meilleur.

.

Je vous dis cela, je ne vous ai rien dit

Je compte vous le communiquer sous…

.

<< Calligramme et symboliques