717 – Matin, au réveil, je pense à toi, merveille

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Visuels suggestion de scénario

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Lumière blanche, draps blancs,

pensée qui me branche,

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 pensée si forte … si hallucinante,

que je te crois à côté,

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lors je me retrouve à m’habiller,

seule et frustrée !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Le matin, au moment du réveil, je me tourne vers toi, absente : dans un premier temps, frustré, puis dans un second, émerveillé. Emerveillé de penser toujours à toi, que tu sois l’objet de mon premier désir, tout comme de mon dernier soupir, avant de m’endormir dans tes bras. Serais-je victime de mon imaginaire lors qu’en réciprocité : rien à faire ! Je ne peux empêcher mon inconscient de penser à toi, le matin, tout le temps.  Matin, dès mon réveil, je pense à toi merveille, mon corps, hypertendu, se jette en tes bras, nue. Je m’y glisse en pensée, afin de mieux m’enivrer d’une torpeur qui m’envahit à ne pouvoir sortir du lit. J’y suis, j’y reste, encore et encore et mon cœur bat plus fort quand tes jambes s’écartent, que ton sang en joue s’écarlate. Branché je le suis, à cent pour cent, sur une musique de ton corps si bon, qui rythme, à fond, nos ébats amoureux qui se prolongent, n’en finissent pas. Ce n’est plus tant ton corps que je pénètre que ton esprit que je fenêtre et se réjouit par tes yeux en parfait accord. Je me vois, je te  vois, je nous vois comme une seule entité à la fois matérialisée et spiritualisée, ductile et volatile, indestructible en somme et, en même temps, fragile. Cette nuit noire, sous tes voiles, au creux de tes claires obscurités, tes yeux brillent comme des étoiles, reflets de ton intériorité. La chambre elle-même tourne et tourne et se met à danser ; Nous n’avons pourtant pas pris de drogue, pas même d’alcool ni de thé et ce vertige semble durer. Je communie, avec toi, tout en éveil, de tous tes sens et de toutes tes pensées, nos imaginaires, auparavant bien séparés, deviennent superposés, à nuls autres pareils en traçant leur voie commune dans le dédale des humains dispersés à tout vent et qui courent autour de nous s’en trop savoir où aller. Ce n’est pas que toi, en femme, à mon côté, c’est tout un monde, univers, tout un cahier que j’explore à loisir, en cette belle matinée, de fond en comble et de la cave au grenier ! La douceur de ton corps, des plus apaisé, le parfum de ta peau finement pigmentée, la lueur de ton regard des plus étonnés, m’accompagnent dans mon délire durant toute une éternité d’instant rêvé : je pense à toi, réveil sonné, remerciant le ciel que tu sois là, entre mes bras, serrée et à tenir ma main pour qu’en tous points, l’on se sente bien !

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  • + Rien ici

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  • & Seule, dans mon grand lit douillet aux draps bien blancs, je me réveille après une bonne nuit de sommeil en rêvant que tu es là, à mes côtés comme mon merveilleux amant, voilà que mon espoir s’évanouit en fausse réalité troublante et je me retrouve, en état de blues complet en m’habillant.

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  • #  Le matin, après une bonne nuit de sommeil,  de quelques rêves, émaillée, je me réveille, te sens, te touche à mon coté et je me dis « merveille ». Il y a, dans l’air, comme parfum d’érotisme, et je me blottis contre toi : te désirer fort ne serait pas un euphémisme tant mon désir me festoie. Tu bouges un peu, tu tressailles et tu bailles,  tu n’ouvres pas les yeux, que les bras pour m’accueillir sans bataille, en ton corps, en creux ! Je me pince afin de savoir si je ne rêve pas : sensations sont bonnes, la journée à deux débute sans un faux pas, si plaisir, on s’adonne.

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Textuels symboliques et corrélations

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Vase

  • Symbolique de forme : Par sa forme, la grâce de ses courbes et sa fonction de réceptacle, le vase est un symbole féminin. Son creux évoque celui de l’utérus, le  féminin, contenant les fluides vitaux. Dans l’art et les rites funéraires, le vase apparaît emblème de la vie éternelle. Celui de  la coupe est lié à deux connotations opposées : positive, elle est signe d’un destin favorable dont elle préfigure les agapes, et donc la joie et le plaisir. heraldie.blogspot. com/2014/08/le-vase

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Hallucinogène 

  • Symbolique de fond : Un hallucinogène est substance chimique psychotrope qui induirait des hallucinations, des altérations des perceptions, de la cohérence de la pensée et de la régularité de l’humeur,  sans causer de confusion mentale persistante ou de troubles de la mémoire. Cet état, appelé «état modifié de conscience» par certains usagers, peut être atteint par la démarche spirituelle, méditation ou art.  Fr.wikipedia.org/wiki/Hallucinogene

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Femme > vase, symbole, égalité, lampe, vision

  • Liens fond/forme : On n’en finirait donc jamais de rapprocher  le vase de la femme, tant en courbe, qu’en creux ou qu’en contenu, qu’il reçoit et qui fermente. À vrai dire, après libération, ce symbole, éculé, aurait, pour beaucoup d’humains, fait long feu ! Nombre d’entre elles sont encore  en sa tourmente, c’est à croire que leur feu qui dormait sous la cendre, se sera soudain réveillé pour un long combat d’égalité. Mais si l’on fait référence au même poème, au numéro 694, on voit que c’est la lampe qui l’emporte sur le vase passif. Comme quoi avec un même texte ou presque, on peut changer de forme, de symbole, de vision globale de la femme actuelle. Tout est une question d’éducation, de culture, d’interprétation.

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Lumière blanche, draps blancs, pensée qui me branche,

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une pensée si forte, si hallucinante, que je te crois à côté,

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et au final, je me retrouve à m’habiller, seule et frustrée !  

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