842 – Mille et une choses à faire : autant à défaire

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Visuels scénario

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Ma liste de choses à faire se remplit

vite et elle ne s’arrête jamais sur 5,

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rien que pour la maison, j’ai déjà

plus de cent, à penser, ou à finir,

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sans compter ma liste des choses

gentilles, et de vaches, à te dire !

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Textuel calligramme

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  • J’ai mille choses à faire, quarante J’ai mille choses à faire, quarante mille à préparer, cent mille, à imaginer, lors il faudrait déjà consacrer l’essentiel du temps à réaliser nombre de tâches incontournables comme le ménage, la  cuisine, le lavage, les courses, le téléphone, les visites, le courrier, ou reprendre et parfaire ce qui était mal fait. Je fais trois journées dans la même disent certaines mères de famille : travail, enfants et ménager. Minuit est mon heure du coucher. Diviser la part en deux : une pour autres, une pour moi. Mille et une choses à faire, autant à défaire et à refaire, c’est là le quotidien de nombre de personnes chez eux ou ailleurs. Cela bien qu’on prétende que ce qui est fait n’est plus à faire, le monde est ainsi fait qu’il faut le refaire, du moins en partie, pièce par pièce, en y ajoutant, y détruisant, d’autres ! Faire de grandes choses, de grands projets : qui n’en rêve pas ! C’est déjà en avoir l’idée, puis le temps, enfin dépenser de l’argent comptant, pour un résultat qui s’avère parfois  surfait, en tous cas pas satisfaisant quand l’on est plus satisfait de soi ! Ceux qui se dispersent sur multitâches, ceux qui se concentrent sur mono taches, se croisent parfois sans se rencontrer, en ayant tous deux des agendas contraires : les premiers, surchargés, raturés, stressés ; les seconds, absents, plongés, injoignables, du seul fait de leur concentration ! Il est vrai que de persévérer à achever une œuvre pendant des années, avec le risque de laisser tomber au milieu, voire à la fin, requiert une énergie considérable, en plus de parier sur un succès possible, non probable, loin d’être certain ! Mais mille tâches peuvent se décliner en une seule par jour durant trois ans, de même que deux mille sur cinq années,  trois mille en huit ans, en pointillés, pour terminer à temps. Il se peut que les deux ne soient pas incompatibles pour peu que l’on respecte vraiment un rythme qui divisera le temps en deux parts égales, deux parts bien visibles. Matin ceci, l’après-midi cela ; la monotâche, ici, le multitâches, là, et tous seront satisfaits de ci et de ça et hip, hip, hip hourra ! Dans la réalité, c’est plus difficile qu’il n’y parait, de respecter un tel contrat, à moins de l’imposer fermement tel que mi-temps pour soi, mi-temps pour autres, avec des exceptions pour des urgences, indulgences, pour faire plaisir ou faire une pause. Un sprinter vivra mal avec un marathonien : sans aucune possibilité de concession, ça ne peut aller bien. Essayez, vous verrez, ça ne marche que dans la durée.

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Textuel extension

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  • Si l’on a mille choses à en faire : en verra-t-on, jamais, le bout mais il faut déjà prioriser les choses plus urgentes avant tout et quand il y en a trop, on s’affole, se stress, se perd, se noie et l’efficacité n’est plus, un tant soit peu, au rendez-vous ! Alors, il faut couper, renoncer, déléguer, faire à moitié. On peut tout barrer sur une liste, sur papier, certes, mais pas dans son cerveau où elle est mémorisée.   J’ai un ami qui note le matin tout ce qu’il a à faire : le soir, il n’en a pas fait la moitié, en a rajouté autant. C’est ce qu’on appellera homme prévoyant et dispersé. À côté de ça il y en a qui réalisent une chose à la fois ; On les dit «monotâche » ils en finissent une avant l’autre au lieu de mettre en œuvre plusieurs, sans en finir une. L’important pour certains : avoir mille choses à faire, de peur d’être, soudain, inactif, inutile…sans projets : ce sont souvent le mêmes qui ont mille choses à dire, finalement, tournent autour du pot, sans y parvenir,  leur discours est comme leurs tâches, désorganisé : chaque jour, pour moi, suffit sa peine, une à la fois. .

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Textuels symboliques

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Sarcophage

  • Symbolique de forme : Le sarcophage est un coffre destiné à recueillir un défunt. Il est associé à la mort. En l’antiquité, les Égyptiens utilisaient des sarcophages pour préserver une momie qui se trouvait à l’intérieur. Le sarcophage représentait la demeure du  défunt dans l’au-delà. Le décor du couvercle représentait le Ciel, tandis que le fond de cuve symbolisait Terre. 1001symboles.net/symbole/ sens-de-sarcophage

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Roue

  • Symbolique de fond : La roue tient de la perfection qui est très bien suggérée par le cercle, symbolisant les cycles, les recommencements, les renouvellements, au vu de sa disposition, son mouvement. Rayonnement solaire et représentation du monde, la roue serait apparue au moins 4000 ans… AJC. Elle demeure encore le symbole de la vie, du temps, du destin, du cycle perpétuel, de l’avancement, et même d’‘un retour en arrière, restant possible. La roue est présente en différents mythes, contes et imaginaires, même modernes : roue du temps de la vie jusqu’à … la mort !

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Corrélations > Roue du temps métaphore courante sans but, fin

  • Liens fond/forme : La roue du temps est une métaphore courante qui n’aurait ni but ni fin, ne s’arrêterait jamais. Sur le chemin, elle prendrait mille choses à faire et dont certaines, au bout d’un temps, à défaire, pour les recommencer, reconcevoir, améliorer. Et si certains préfèrent se disperser en affaires, d’autres se concentreront sur une seule passion.  D’un côté, la roue ne tourne que sur elle-même ; de l’autre, elle avance régulièrement vers un but. La roue du temps nous aide ou nous écrase, selon qu’on suit son rythme, son tempo, ou pas. Ça rime avec choix de faire ou de défaire, jusqu’au moment où il n’y a rien à faire, il est trop tard, y compris pour les regrets. Le face à face avec le temps est surfait lors reste à faire, contrefait.

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