724 – Mon corps qu’un bel amour subordonne

<<  Calligramme et symboliques

.

Visuels suggestion de scénario

.

724 1

.

Mon corps qu’un

 bel amour déshabille,

.

724 2

.

mon corps qu’un

 bel amour écarquille,

.

724 3

mon corps qu’un

bel amour banderille.

.


.

Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £ C’est sûr, l’état amoureux conditionne son corps, par lots d’hormones encore et encore. Plein de choses se modifient : l’appétit, le sommeil, le tonus physique et que sais-je encore. La fatigue et le stress, plus vite, disparaissent, la bonne humeur, humour, bien plus vite, apparaît. Mon corps supporte cent efforts, sans efforts, lors  il en devient plus résistant, plus vivant.  Corps qu’un bel amour subordonne, mon corps se repose, s’active, lutte, s’abandonne, souffre, jouit, en donnant de lui, une part des plus actives. L’amour de quoi, l’amour de qui, d’abord : avant tout, de lui mais de l’estime des autres aussi dès lors que leur aide m’aura ravi. Mon corps est ma seule présence, si mon cœur est absence, il ne donne pas le change lors intime échange, si mon esprit est ailleurs, mon âme est sans bonheur. Parfois je suis fatigué comme lui, parfois, même, fatiguée de lui, mais en tout, il me supporte et, quand je frappe à sa porte, toujours il m’aide et me transporte. Mon corps, beau pour lui, est laid pour d’autres, sinon commun, mais il est seul que j’ai et qui lui plait : il n’a pourtant rien, de si divin. Dès qu’on le prend en main, lové en creux où il se niche, il se met à bouger et à jouir, jusqu’à ne plus dormir, jusqu’au dernier soupir qu’il laisse s’alanguir. Je remplis ma nuit de ma folle pensée de recommencer,  sauf, aujourd’hui, pour me reposer, activer mes désirs incarnés de lui

.

  • + Corps qu’un bel amour subordonne, qu’un tendre baiser déboutonne, relâchant de tous ses muscles lors les caresses le parcourt, du haut en bas. Il vibre, à fond, à l’intérieur, rempli de joies et d’hormones et, à l’extérieur, en sa peau, pétrie de pores qui frissonnent, le tout montant jusqu’au cerveau. Le matin, il se lève d’un bon pied, prêt à affronter la journée émaillée de mille et une péripéties mais qui le rendront des plus aguerris. On le croit, fatigué, lassé, exténué, mais en un lit, il retrouve un fond secret d’énergie qu’il aura préservé pour faire honneur à sa chérie.  Le corps trouve de l’énergie insoupçonnée par l’intermédiaire de l’amour physique, le corps de l’homme est constitué ainsi qu’il est toujours prêt à l’emploi ou presque. Celui de la femme est soumis à diverses lois la mettant en condition ou pas, si ce n’est prétexte, parce qu’elle ne veut pas !

          .

  • &   Rien ici

.

  • # Mon corps est mon apparence, identité, mon corps est ma corpulence et agilité, mon corps est résonnance émotionnée, mon corps apporte énergies d’activités. Et en deçà, au-delà de lui, de tout cela, mon corps, par amour, est subordonné, n’est autre que véhicule de mes pensées, ressent en lui comme un frisson d’éternité. Il faiblit, vieillit, parfois même en maladie mais il reste fidèle à l’amour que j’ai de lui, et que je distribue à tout alentour, çà et là, dont je réserve la majeure partie pour toi !

.


.

Textuels symboliques et corrélations

.

.

Amphore

  • Symbolique de forme : La  symbolique de l’amphore est connectée avec l’origine de la vie, indubitablement liée à la femme, à sa qualité génératrice de vie. La  métaphore est, toujours, celle de la femme comme conteneur, comme dispensatrice de la vie de même que Le graal étant lui-même un conteneur, possède aussi  cette image  du  vase  en symbole créé divin.

 .

Métaphore

  • Symbolique de fond : Une métaphore est une figure de style consistant à désigner une idée ou  une chose, en employant un autre mot que celui qui  conviendrait. Il est lié à la chose que l’on veut désigner par  un rapport de ressemblance approchée. Elle est régi  par l’analogie, constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est  l’objet, la personne ou la chose que l’on compare. Le second, ce à quoi on le rapproche. Lors par exemple, si l’on dit ceci : «Cette femme est une véritable déesse» : femme» est bien évidemment le comparé et « Déesse» bien évidemment le comparant ! Source : Alanguefrancaise.com/litterature/metaphore

 .

Corps > Amour, hormone, émotion, cœur, inconscient

  • Liens fond/forme : La tête, le corps, la jambe, le pied : l’amphore a un peu de tout cela. À l’intérieur, contenu est subtil, l’amour est sujet d’hormones, l’amour est sujet d’émotions, l’amour est affaire de cœur et autant de l’inconscient : tout amour subordonne ! 

.

<<  Calligramme et symboliques