830 – Monde est merveilleux, logique et absurde (I)

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Visuels scénario

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Quoi de plus merveilleux

qu’une telle fleur, bulbeuse,

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car si la folie est le zéro

et la raison est un, sinon l’inverse,

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notre monde en deviendrait

 absurde, tant peuplé de clones !

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Textuel calligramme 

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  • Le monde de notre enfance tire vers le merveilleux lors celui des adultes, vers plus de logique, lors celui des vieux, vire à l’absurde. On ne devrait pas sentir les trois à la fois, sous peine de devenir fou. Mais si le monde est ainsi, comment être si l’on fuit une de ses représentations tant les trois font une, tant opportunes. L’univers et le monde dans lequel nous sommes et nous vivons sont, à la fois et pour une part, merveilleux, logiques et absurdes. Chacun a le droit de les voir comme il veut, ça ne changera rien à leurs réalités qui nous échappent car nous ne connaissons pas la matière sombre qui représente soixante-dix pour cent de l’univers et l’on peut en dire autant de l’inconscient chez l’homme. Dont acte, il nous reste encore beaucoup à faire et à comprendre. Le côté merveilleux se traduit déjà par la conscience que nous en avons : n’est-ce pas génial de voir et comprendre en partie la mécanique céleste et de repousser sans cesse nos limites tant physiques que psychiques. Notre intelligence nous y invite et notre imagination nous y lévite. Il suffit de regarder, la nuit, la Voie lactée, la Lune et toutes les Constellations pour mesurer cette incommensurable espace, multiplié  au carré par l’infini qui, s’étend depuis le fameux Bib Bang. Le côté logique se traduit en nos découvertes, expérience et raisonnements scientifiques constituant un trésor de connaissances et lois qui s’accumulent, qui se mettent à jour, qui nous expliquent le fonctionnement des machines qui nous entourent et nous aident à progresser dans d’autres explorations aux limites de l’inconnu. Pour autant il n’est pas sans danger car il nous menace autant dans notre territoire ou notre santé ou notre intégrité mais il faut encore poursuivre. Le côté absurde se révèle à travers le non-sens de toute cette construction aveugle de l’Univers qui s’étend, depuis le Big Bang dans le vide sidéral sans raison et sans but apparents, en tous cas connus. Il en est de même de notre vie qui s’achève pour redevenir matière, vide de son programme, de sa mémoire et de sa lumière intérieure La logique l’emporte sur le merveilleux et l’absurde.

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Textuel extension

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  • Et dieu merci, car le merveilleux est au-delà de la réalité et l’absurde en deçà, mais ils nous apprennent bien qu’il existe des univers parallèles dont on ne peut entièrement se séparer : même au XXI° siècle, des croyances infondées continuent à diriger et conditionner bien des esprits humains, y compris chez les scientifiques, pas seulement chez les religieux, dogmatiques au non-sens pratique. Comment ces trois termes contradictoires peuvent-ils cohabiter ? Il est vrai  l’on fait, déjà par le passé, sont issus de notre Histoire. Mais à les mettre ensemble et en même temps on  peine à y croire. L’absurde, d’aujourd’hui, nous est illustré  par le Brexit, anglais ; le logique, par l’Allemagne qui produit tout, et rationnellement ; le merveilleux est le tourisme de  France, mais sans conte de fées. L’avenir en futur  proche nous offrira peut-être  les trois à la fois.  Mais comment pourrait-on être les trois à la fois :  si tout est merveilleux, ça rien n’a plus rien voir avec la logique. Si tout est logique, encore moins, avec l’absurde, mais l’on pourrait fort bien passer de l’un à l’autre, de manière successive. Au bout d’un certain temps, d’un temps certain, on finira bien par se faire des nœuds dans la tête : ça n’aide pas à comprendre, interpréter le monde, bien que pourtant chacune de ces composantes en fait partie.  On ne peut vivre en permanence en Absurdistan : tout deviendrait égal et rien n’aurait plus de sens : de croire que tout se doit d’être logique est faux, reste le merveilleux, tant qu’il dure et on y croit.

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Textuels symboliques 

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Sablier

  • Symbolique de forme : Le sablier est, le plus communément, symbole du temps et de la mort : le sable qui s’écoule et mesure la durée suggère en effet le temps sous son aspect irréversible et fatal, comme un lent ou rapide glissement inexorable que rien ne peut retenir et dont personne ne peut annuler les échéances lors la stérilité du sable évoquera le néant des choses simples accidents terrestres : arrêt du mouvement rappelle celui du cœur.

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Diabolo

  • Symbolique de fond : C’est l’effet gyroscopique qui permet de maintenir le diabolo en rotation, en équilibre sur son fil. Il existe des diabolos plus atypiques :divers diabolos inflammable, lumineux ; à une seule calotte, plus difficiles à manier, ressemblant à des toupies ; avec un axe est sur roulement à billes, à sens unique. fr.wikipedia.org/wiki/Diabolo_(jonglerie)

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Corrélations > Monde absurde diabolo hémisphère haut et bas,

  • Liens fond/forme  : On peut plus les réunir, rassembler. L’économie, l’ethnie, religions, démographies, les riches, peu nombreux, seraient en haut, les pauvres, et les plus féconds …  en bas ! Ce n’est là que pure interprétation abusive, ce qui importe est celui qui tient la corde les fait  danser  à sa guise : capitalisme. Nous ne manquons  pas de cerveaux, nous ne manquerions que de capitaux : ce qui serait à la fois logique et absurde,  sans cerveaux, capitaux ne servent à rien.  Sans capitaux,  nos cerveaux seraient stériles ! Un monde absurde serait comme un diabolo qui au lieu de réunir hémisphère haut et bas, les sépare et inverse comme mondes séparés. Libre, après, pour tenir le bas sous sa coupe.

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Monde

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L’ensemble formé par

La Terre et les astres visibles,

Conçu comme un système organisé.

On parle aussi de : cosmos, d’univers !

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La Terre, habitat de l’homme, l’humanité.

La surface terrestre, où vivent les hommes.

On parle alors de planète Terre ou de Globe.

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Le monde réel, extérieur est fait de ce qu’il est

Mais le monde humain est fait de ce qu’on sait

Il y aura ceux qui le déforment à leur avantage.

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« Selon les gréco-romains, des chemins relient les mondes terrestres et infernaux, ceux des vivants et ceux des morts : cratères volcaniques, crevasses rocheuses. Les montagnes font communiquer avec le ciel. Ténèbres, froids, terreurs, tourments caractérisent les Enfers ; lumière, chaleur, joie, liberté, régent aux Paradis. »

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Au début, étant enfant, jusqu’à cinq ans, le monde réel et le monde imaginaire se confondent au  point qu’on croit au Père Noël. Une fois rendu adulte le monde s’élargit et se matérialise, on veut sillonner la Terre, connaitre tous les gens, les activités. Vieux, le monde se réduit à l’environnement, préoccupation, entourage immédiat.

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Le symbolisme du monde, avec ses trois niveaux, céleste, terrestre, infernal, correspond à trois niveaux d’existence ou mode de l’activité spirituelle. Espaces imaginaires qui se définissent les uns par rapport aux autres dans un mouvement, une dialectique ascensionnelle. Monde d’en haut, monde d’en bas, monde du milieu !

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Conscience,

Réveil de l’intelligence

Vision planétaire en prise directe

Avec l’inconscient collectif et raison d’être.

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Nous n’avons guère accès à la réalité du monde

Nous nous en forgeons chacun une représentation

Qui peut être différente selon cultures, individus.

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Et il y a des mondes construits selon un mode

Particulier, et qui ferait preuve d’originalité,

Soit dans le style de création, soit l’action.

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Si chacun aura son monde, comment

Faire alors pour se communiquer :

Il faut appeler un chat, un chat.

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Voilà bien un terrain commun

Sur lequel on peut bâtir réalité

Sachant que la vérité n’est autre

Qu’une erreur sans cesse corrigée. 

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