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Visuels scénario
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Appontons en Marina de Morgat
très bien abritée en son anse,
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déjeunons sur un front de mer,
des plus colorés, de Bretagne,
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randonnons au-dessus falaises
et grottes le long de sa côte.
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Textuel calligramme
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- Un port des plus tranquilles et des plus abrités qui soient dans la grande baie de Douarnenez. On y trouve peu de cafés, peu de restaurants, peu de touristes, ce qui lui donne un véritable air d’authenticité. Après les abers, les rades, voici une baie : la Bretagne, décidément, est une terre de variété. Morgat se niche au pied d’une falaise d’un côté qui se poursuit par une plage de l’autre. Diversifiée tant et si bien qu’il n’y a jamais d’uniformité. Comment, dès lors, s’en lasser même en faisant le tour ! Et qui s’amarre à sa marina, à taille humaine, trouve aussi des facilités de rencontres certaines. Au final, la terre, la mer et l’humain forment une trinité dont on apprécie l’esprit. Il nous faut passer le cap de la chèvre, en longeant la côte vers l’intérieur, on découvre les grottes de Morgat en Presqu’ile de Crozon, que nous avons visitées, en sortant notre annexe. Un petit port tranquille où l’on aura troqué les joies du bateau pour celles de la rando afin d’apprécier un autre point de vue du haut de sa falaise. Moins connu et moins fréquenté que Camaret, la bière est bonne en ses cabarets où nous avons passé notre soirée à admirer sa plage des plus ensablées. Nous l’avons quitté pour Douarnenez pour un retour le lendemain en cette cité balnéaire, pour y redéposer une amie chère, après avoir six maquereaux pêchés. Nous avons fait des rencontres de ponton, ce qui est rare pour être noté. Le ponton n’inspire guère de roman-feuilleton, lors de nos croisières, quel que soit sa durée.
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Textuel extension
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- La place manque l’été au ponton visiteur, quand nous arrivons dans la soirée mais l’on s’arrange pour être à couple quand ce n’est pas en triple avec les autres, ce qui crée des liens de proximité. Le centre de Morgat est tout petit et resserré sur lui-même tandis que le reste s’étale sur le front de mer et jusqu’à Crozon, sa proche et plus conséquente voisine. Un supermarché, derrière l’église, permet d’y faire ses courses sans trop de restrictions. Finalement Morgat s’avère être une petite station balnéaire où l’on peut presque tout faire : douche, voile, rando, bistro, restau, animation festive, sans compter lèche-vitrine de magasins et salons de peintres. Il n’y manque qu’un casino, une salle des fêtes et un musée… Apponter, déjeuner, randonner : quoi de plus festif et nature pour une croisière en cabotage de port en port, tous uniques. Une plage qui se retire au plus loin et des immeubles colorés, sans compter rochers, au pied desquels, des grottes, évasées, et un sentier, parcourant pointe, à même de nous étonner. Sa marina s’avère bien petite mais des plus accueillantes. Nous avons fait quelques rencontres sur ses pontons. C’est la première fois qu’on est amarré en triple, c’est dire il y a deux voiliers entre nous et le ponton ; première fois qu’on mange au restaurant de poissons ; première fois qu’on randonne le long de la côte découpée. On aurait pu choisir un tour en mer, pour visiter ses grottes, pour profiter de la vue des falaises puis de ses petites criques mais nous en verrons d’autres et de dégourdir ses pieds, ne fait que du bien aux marins, même bien amarinés ! Le front de mer, arc de cercle avec sa plage toute plate, est des plus colorée : on se croirait déjà arrivé au Sud mais il est vrai que nous sommes dans une presqu’ile où le caractère ilien se fait déjà bien sentir après Crozon.
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Textuels symboliques
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Phare amer
- Symbolique de forme : Comme on le voit, un phare amer n’est pas qu’une construction élevée au-dessus du niveau de la mer, c’est une construction qui porte une lumière émettant un signal de reconnaissance pour informer les navigateurs de la présence de dangers ou de la côte. Ainsi, par métonymie, le mot phare désigne une source lumineuse. De ce point de vue, retirer la lumière d’un phare serait l’amputer de l’’élément constitutif de sa vraie nature. Source : abp.bzh
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Phare
- Symbolique de fond : Les phares, fréquente situation isolée, ont inspiré de très nombreux imaginaires, tant ils sont présent en la culture picturale et dans l’imaginaire littéraire et cinématographique. Les phares maritimes ont été le premier moyen pour les navires de repérer les zones dangereuses et les ports. Aujourd’hui, avec le GPS moderne, leur utilisation se raréfie. Il n’y a plus que 1 500 phares maritimes, en service, dans le monde ! Wikipédia
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Corrélations > phare à terre gros amer, histoires de phares,
- Liens fond/forme : Une tour blanche, carrée, surmontée d’une plateforme, d’une lanterne rouge, en pignon d’une maison couverte en ardoise, c’est très rare pour un feu, pour un phare, ça rime avec phare à terre et gros amer. Bien que cette forme n’englobe pas le fond, l’essentiel est qu’on le repère et le reconnaisse. Des livres qui racontent des histoires de phares, il y en a tant et tant avec illustrations ou non, depuis celui, le plus ancien, d’Alexandrie en Égypte, jusqu’à celui de la Vierge, du Créach, ou de la Vieille pour ne citer que des phares bretons bien connus ! Mais Morgat est aussi un beau port abrité qui nous reçoit en triple sur le ponton visiteur !
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