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Textuels
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Textuel poème
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- Fuerteventura sonne comme des éclats de soleil, de dune, de plage, de rocher, sans oublier d’un vent qui est là pour vous tenir au chaud, vous accompagner. Ces lieux, sauvages, de Fuerteventura, nous demeurerons frustrés de ne pas avoir assez de temps pour le visiter ! Il faudrait sept vies pour y arriver : nous nous contenterons de Moro Jablé à visiter en une seule journée ! La ville est ramassée sur elle-même, tapie au creux de l’entrée d’une vallée. La mer, couleur turquoise, transparente, vient lécher ses rochers, en contre-pentes. Ses montagnes, aux versants désolés, masquent le reste de l’ile, fréquentée pour ses dunes et ses plages de sable fin, tout autant que notre chemin caillouteux, terrien. Lors de notre randonnée, nous suivons ses tours et détours : pas de flore verte ni dense alentour, rien d’autre que cactus, arbustes rabougris, qui ne fourniront aucun abri ; pas de faune endémique ni résidente, rien d’autre que moutons, chèvres bêlantes avec ferme bidonville pour les parquer, tout-terrain paysan pour les transporter. Aucune habitation en ce désert naturel, mis à part un virtuel projet de village à l’’entrée d’un cirque bien réel. Un autre monde, sur une autre planète, fait de paysages pelés où le temps s’arrête et qu’on traverse comme égarés, à deux pas d’une cité. Devant nous, se dresse un cirque géant, ancien cratère n’étant béant : il termine le chemin, il est impossible à franchir autrement qu’à pied ! On sent notre estomac vide : demi-tour, sinon l’on se verra mourir. Moro Jable est, port, est ville, est vallée : authentique perle, peu développée, lors construite sur des rochers en masse, en pointe sud, faisant face à Las Palmas. Si nous y avons séjourné qu’une journée, pas assez pour randonner dans ses dunes. Ainsi vont les choses, ainsi va notre fortune, y reviendrons, peut-être qui le sait, au prochain été.
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Textuels extensions
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- Loin de la répétition du même, du déjà vu, exploré, chaque lieu, chaque ville, chaque coin de désert, de plaine ou de montagne, décline sa propre identité avec ses charmes et ses attraits bien particuliers. Moro Jable est loin de faire abstraction à la règle tant les contrastes entre la mer, la ville, la plaine, la montagne et le désert sont fréquents, ici : tous à côté les uns des autres et, parfois, même bien imbriqués. On dirait une partie de la Mauritanie, juste en face à cent kilomètres, à vol d’oiseau, navigation en bateau ! Port, plage, ville atypique, arrière-pays sauvage : Moro Jable a tout pour plaire, en sentinelle sud en face à Gran Canaria. Nous avons surtout exploré ses environs : un désert avec des monts et moutons. Sécheresse et soleil font cause commune entre vallées caillouteuses et dunes, préservant natures ! Les chemins s’y perdent, lors chacun peut choisir le sien : à croire qu’ils suffisent à eux-mêmes pour toutes aventures sur Fuerteventura. Je me souviens que très peu du port et de cette ville de Fuerteventura. La randonnée aux abords et en campagne m’a laissé l’impression étrange, d’être partout et nulle part, à la fois, d’être sur un chemin vers une colline, menant à un cirque, et après, plus rien : demi-tour. Pour autant ne l’ai vécu comme une impasse, cul de sac, une erreur : juste accentuer découverte que partout où je marche : bonheur d’être en nature au milieu des moutons, avec des gens que j’aime et de tout cœur, échanger avec eux avec passion. Grimper vers une colline, sur une colline et arriver presque en haut, en être empêché, parait cependant frustrant, privé qu’on est d’un autre panorama.
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Textuel fragments
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- Ce n’est pas tant le port, la marina, la ville qui nous a le plus marqué, que les collines autour, où nous avons fait une randonnée, qui nous a laissé des souvenirs coordonnés. Appelée, autrefois, « Fort aventure » en français, l’ile de Fuerteventura est un lieu privilégié pour marcher, comme il est dit, à l’aventure mais pas que : il y a florès de sports nautiques, planche à voile, plongée sous-marine, canoë. Tout oppose autres iles de Lanzarote et Fuerteventura : Lanzarote a des reliefs volcaniques marqués, Fuerteventura est île de longues plages, ocres, bancs de sable fin et de dunes à perte de vue, tant et si bien qu’on peut y consacrer ses vacances sans s’ennuyer, de Corralejo à Moro Jable ! Notre randonnée a traversé ses faubourgs, pour se rendre à sept kilomètres alentour, face à un cirque avons dû faire demi-tour, content de retrouver bateau, très chaud. Nous étions seuls sur notre chemin : n’avons croisé que troupeaux moutons : cirque butoir, nous a paru grandiose, faut bien une limite à une apothéose.
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Visuels
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Abords Moro jable, phare sur côte
avec, une très belle plage, devant,
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puis la ville de Moro Jable avec
sa longue plage, longue falaise,
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le port et Marina de Moro Jable
tout au sud de Fuerteventura,
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plus loin, à l’intérieur : paysages
de sables et de monts et à l’infini :
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Scénario
Fiction
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Textuels symboliques
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Chemin
- Symbolique de forme : On dit que le bonheur n’est pas au bout du chemin de marche, il est le chemin ! La marche est, sans nul doute, une activité enrichissante qui a inspirée bien des hommes, qu’ils soient écrivains, ou philosophes, ou d’illustres inconnus… tous ont été fasciné par la marche et réflexion symbolique qu’elle favorise. Modifié, source : Hélène Payet
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Colline
- Symbolique de fond : La colline est le symbole de l’élévation mais, tout autant, de la domination. La colline a toujours été un lieu stratégique. En effet, elle permettra d’avoir une vue d’ensemble des environs et donc de voir les ennemis, arriver, de loin. C’est pourquoi, nombre de châteaux ont été, souvent, construits sur une colline, notamment au Moyen-Âge. Et de même en spiritualité, la colline permet de prendre de la hauteur, et donc, de se rapprocher des cieux, elle revêt donc dimension divine et symbolise une élévation spirituelle. 1001symboles.net/symbole/sens-de-colline.
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Corrélations > Chemin, destinée, destination, mer, montagne
- Liens fond/forme : Chacun trace son chemin, dit la chanson lors tout en empruntant les plus fréquentés, il progresse, à son rythme, selon sa destinée, ou plutôt sa destination mais qu’il ne connait pas entièrement, tant, les années venant, allant en se précisant. Certains optent pour la mer ; d’autres, pour la montagne. La France est multiforme, pays de cocagnes. Moi, j’alternerai souvent entre ville et campagne, cela, au final, m’évite de tourner en rond en tel chemin, en lacets, dans un paysage désolé, qui rime avec campagne, autour de Moro Jable. Que demander de mieux, pour se divertir, que se promener. Le fond épouse bien la forme le long du sentier. Et le soir, nous aurons tant de souvenirs à nous raconter. Il en est, souvent ainsi, de circuits de randonnées, qui nous mènent côte à côte, grimper et à descendre en des endroits sauvages, improbables, très inhabités avec, pour compagnes, des côtes, des prés, des collines.
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