1189 – Mourir couché ou debout : choix de vie

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Les pieds devant mais la tête haute ! Des humains ont passé leur vie en restant couché, par accident, maladie, choix. d’autres ont été enterré debout, ne se couchant pas devant la mort. C’est davantage une image qu’une réalité qu’il faut prendre ici au sens figuré : debout jusqu’au dernier moment, en sa tête, autant qu’en son corps !  Couché, c’est capituler avant l’heure. La vie est combat permanent qu’il faut mener tambour battant sans jamais renoncer, se laisser aller.

 

J’ai choisi de mourir debout plutôt que d’être couché : debout, mon horizon sera moins plat et moins bouché. Il paraîtrait que les gens vivent plus longtemps s’ils rient : ce n’est pas tant la durée de vie qui compte que l’énergie que l’on dépense, pour remplir notre vie et qui se définit en combattant des misères plutôt qu’en gagnant des profits ! Au final, il n’y aura, en apparence, aucune différence : chacun finit couché dans un trou ou brûlé dans un four, mais comment passer le témoin aux jeunes, à l’enfance, si, couchés par terre, on reste capitulant jusqu’à dernier jour. Idéologie tout ceci et tout cela : soyez réalistes, exploitez plutôt tout ce qui passera entre vos mains que d’y réfléchir : Ainsi, tandis que certains en profitent, d’autres assistent aux dégradations des terres, sans parler des humains. Le profiteur respecte la loi et il pollue dans son droit : « ni responsable, ni coupable », et, pour peu qu’on veuille les inciter, les parlementaires votent et les juges tranchent sur lois : le vide juridique est un bénéfice pour un portefeuille. L’ennemi n’est pas l’étranger qui s’insinue en nous, il est en l’air, dans l’eau, dans le feu, dans  la terre, il est partout ! Pervers, il demeure invisible et il frappe sans prévenir : dix personnes s’en soucient mais mille vont en mourir. Entre la masse des gens ignorants ou désinformés ou par les médias, paradoxalement, sur-informés, la Boite de Pandore de la chimie est grande ouverte et personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

 

+ Mourir couché ou debout : choix de vie ! On finit par mourir couché mais c’est avant que tout se passe, que tout se casse, que tout nous lasse et que contre des murs on se fracasse mais qu’on ouvre des brèches aussi ! « J’ai ma conscience pour moi », vous dira un combattant, résistant, manifestant. Il ne s’agit pas d’éradiquer  toutes les injustices mais les plus criantes !

 

& Nombre de slogans portent sur « la mort plutôt que… » Par exemple : le déshonneur, le parjure,  ou la trahison !  Combien de martyrs chrétiens, autres, ont donné leur vie plutôt que leur mauvaise conscience d’un mauvais choix. Mourir pour sauver la patrie est toujours mourir debout ; Même si l’on dit que la mort a couché les soldats en terre ! Quant à mourir pour une idée d’accord mais de mort lente, nous chante Georges Brassens avant que l’on ne déchante. Mourir pour une cause est choix personnel, non obligation.

 

 

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Mourir debout ou vivre à genoux est un choix cornélien ?

 

 

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Un slogan pour le moins révolutionnaire pour un engagement

 

 

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Mourir debout, c’est ce qu’on fait ces journalistes… statufiés.

 

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Nombre de slogans portent sur « la mort plutôt que… » 

Par exemple : le déshonneur, le parjure,  ou la trahison !

Combien de martyrs chrétiens, autres, ont donné leur vie

Plutôt que leur mauvaise conscience d’un mauvais choix.

Mourir pour sauver la patrie est toujours mourir debout ;

Même si l’on dit que la mort a couché les soldats en terre !

Quant à mourir pour une idée d’accord mais de mort lente

Nous chante Georges Brassens avant que l’on ne déchante.

Mourir pour une cause est choix personnel, non obligation.