1191 – Mourir est un cycle perpétuel de la vie !

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On coupe un arbre en une forêt, on en replante, de suite, un autre, si ce n’est déjà fait par nature. Il en est de même d’humains : l’un disparait, l’autre nait. Il y a une lignée, directe, augmentée lignée indirecte et le tout se mélange allègrement dans un cycle, perpétuel, vivant !  La moitié de notre vie, on s’occupe de ses enfants, quand, l’autre moitié, et surtout vers la fin, ce seront eux qui nous soigneront ou prendront en charge. Et ainsi va la vie et ainsi vont les choses !

 

Pour un être qui meurt aujourd’hui, un autre nait, débarque, pour la vie, idem pour deux êtres qui se marient, deux autres, fâchés : divorcent aussi ! Mais pour un qui part pour la retraite, deux autres viendront cotiser une dette, en travaillant pour lui, pour eux, carrière, ainsi vivent, survivent les hommes sur terre. Deuil, famille, argent, et tout ce qui s’en suit, on appelle cela le cycle perpétuel de la vie, nous sommes inscrits dans cette chaine, supportant le poids des joies et peines. La vie ne sert qu’à passer un sextant au suivant pour qu’il navigue autant : qu’en sera-t-il le jour où race humaine disparaîtra d’elle-même, tant incertaine ! Cycle perpétuel de sa vie s’arrêtera soudain, l’homme, ce dieu terrien, aura vécu pour rien et, d’autant qu’il aura tout donné aux siens, qui ne pourront que le remercier en vain. 

 

+ Le corps individuel, familial, social, constituent trois entités distincts et complémentaires et  qui ont vocation à se perpétuer en se renouvelant sans cesse jusqu’à la fin des temps humains. Tout ce qui nait finit par mourir et se transformer en autre chose. On peut se référer, pour appuyer cette assertion, à la célèbre formule, «Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » attribuée à Lavoisier, la tenant lui-même d’un philosophe grec ancien du nom d’Anaxagore !  C’est le mot « perpétuel » qui pose problème pour nous les humains qui nous avons cru éternels, bien que mortels ! Après que la terre ne soit pas le centre de la galaxie, que nous ne venons pas d’un dieu mais d’un animal, que l’Univers est incommensurable et que nous sommes poussière, voilà que la fin de l’Humanité elle-même est annoncée et qui plus est, de notre faute… Il est grand temps de quitter cette planète pour une autre ? Notre paradis prend feu et détruit nos gamètes…

 

& Entre l’origine et la fin de l’homme, il y a la transmission : la transmission qui comme chez les animaux assure survie. Cycle perpétuel, parce que si un jour, il s’arrête, on disparaît. Homme ne fait pas ses enfants pour eux-mêmes, autonomes, mais viscéralement, que pour lui succéder, pour le prolonger. Perpétuel devient cependant un bien grand mot quand on sait qu’on disparaitra de toutes façons lors le soleil nous étouffera.

 

 

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Transmettre son ADN, c’est survivre dans un autre, qui le fera à son tour…

 

 

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 Le problème de l’origine de l’humanité est évoqué par toutes les religions,

 

 

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L’art abstrait tente, à sa manière, d’exprimer des énergies renouvelables !

 

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Entre l’origine et la fin de l’homme, il y a la transmission :

La transmission qui comme chez les animaux assure survie

Cycle perpétuel parce que si un jour il s’arrête, on disparaît.

Homme ne fait pas ses enfants pour eux-mêmes, autonomes,

Mais viscéralement, que pour lui succéder, pour le prolonger.

Perpétuel devient cependant un bien grand mot quand on sait

Qu’on disparaîtra de toutes façons lors le soleil nous étouffera.