1191 – Mourir est un cycle perpétuel de la vie !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème

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  • On coupe un arbre en une forêt, on en replante, de suite, un autre, si ce n’est déjà fait par la Nature. Il en est de même d’humains : l’un disparait, l’autre nait. Il y a une lignée, directe, augmentée lignée indirecte et le tout se mélange allègrement dans un cycle, perpétuel, vivant !  La moitié de notre vie, on s’occupe de ses enfants, quand, l’autre moitié, et surtout vers la fin, ce seront eux qui nous soigneront ou prendront en charge. Et ainsi va la vie et ainsi vont les choses !  Pour un être qui meurt aujourd’hui, un autre nait, débarque, pour la vie, idem pour deux êtres qui se marient, deux autres, fâchés : divorcent aussi ! Mais pour un qui part pour la retraite, deux autres viendront cotiser une dette, en travaillant pour lui, pour eux, carrière, ainsi vivent, survivent les hommes sur terre. Deuil, famille, argent, et tout ce qui s’en suit, on appelle cela le cycle perpétuel de la vie, nous sommes inscrits dans cette chaine, supportant le poids des joies et peines. La vie ne sert qu’à passer un sextant au suivant pour qu’il navigue autant : qu’en sera-t-il le jour où race humaine disparaîtra d’elle-même, tant incertaine ! Cycle perpétuel de sa vie s’arrêtera l’homme, ce dieu terrien, aura vécu pour rien et, d’autant qu’il aura tout donné aux siens, qui ne pourront que le remercier en vain.

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Textuel extensions

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  • Naitre, être, paraitre, commettre, transmettre et disparaître : que des verbes en « être » et « aitre », mais en quoi  et on pourrait en rajouter, comme « se démettre » ou « se remettre », mais de quoi !  On voit qu’on tourne en rond et que l’on est emporté malgré soi dans le tourbillon de la Vie, de la Terre, de l’Univers tout entier. D’accord, à chaque génération, on grappille un peu de culture pour ne pas dire d’humanité et de technicité et en dépit  des récessions et des reculades, l’Homme avance vers un peu plus de divin et sa durée de vie s’en allonge d’autant avec les progrès sur sa santé. Mais fondamentalement, son ADN ne change pas d’un pouce. Il le transmet à sa progéniture, tel que, par simple duplication. Les progrès sur la santé, l’intelligence, le corps ne sont réalisé qu’à la marche, par  confrontation permanente avec l’environnement. Ainsi, l’écosystème de l’humain ne varie guère tandis que tout change autour de lui : on tourne en rond dans un carré plus ouvert ! Entre l’origine et la fin de l’homme, il y a la transmission : la transmission qui comme chez les animaux assure survie. Cycle perpétuel parce que si un jour il s’arrête, on disparait. L’Homme ne fait pas ses enfants pour eux-mêmes, autonomes, mais viscéralement, que pour lui succéder, pour le prolonger. Perpétuel devient cependant un bien grand mot quand on sait qu’on disparaitra de toutes façons lors le soleil nous étouffera. L’Homme mourra s’il continue comme ça,  les animaux mourront et les plantes aussi, il n’y aura rien, là-dedans, d’une prophétie, un point de non-retour fera trop de dégats. Parler de retour  à la case départ, à un sens, pour le Globe terrestre, pas pour Humain ! Chapelet de fictions nous prédit nous décrit la planète comme vrai désert de désolation où l’homme n’aurait rien pour consolation qu’une courte période pour lui de survie !

Textuel fragments

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  • Deux conceptions opposées, de la permanence de la vie, coexistent, une en Orient et occident.  En Orient, une conception cyclique d’un retour, le summum semblant atteint par l’hindouisme qui établirait un parallèle entre castes sur terre et l’accès au ciel, dans une hiérarchie  divinités. Le bouddhisme ne cherche à prôner un paradis : l’effacement de la souffrance par mort du désir. En Occident, en les trois religions monothéistes, il y a un seul Dieu, un seul rite, un seul paradis. Et tous proclament la mort comme… définitive : la chrétienté promet ressusciter en l’apocalypse. Ne parle de retour sur terre sous forme humaine, ce n’est pas un cycle, ce n’est que transformation. On dit,  parfois, que les chats auraient… sept vies : pourquoi sept et comment les chats sauraient-ils ! On dit aussi que le phénix, renaitrait de ses cendres,  il symbolise ainsi le cycle de mort et de résurrection. Quoi qu’il en fut, quoiqu’il en soi, quoiqu’il en sera : on a pas d’exemple hormis le Christ et brièvement.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels

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Transmettre son ADN, c’est survivre

dans un autre, qui le fera à son tour…

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 Le problème de l’origine de l’humanité

est évoqué par toutes les religions,

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L’art abstrait tente, à sa manière,

d’exprimer des énergies renouvelables !

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Barque, roue solaire, et homme prométhéen,

toutes mythologies, croyances, se rejoignent !

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Textuels symboliques

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Résurrection

Symbolique de forme : La résurrection désigne le retour à  la vie  près  un certain temps d’absence de vie, est renaissance et est immortalité. Le printemps symbolise résurrection de la Nature s’étant éteint pendant l’hiver. En la Bible, deux personnes auront ressuscité : Elie et Jésus, aussi, la résurrection est considérée comme un acte divin qui fait sortir l’homme du néant, elle est donc assimilée à la création, ou à la recréation d’une personne qui n’avait pas, n’avait plus d’existence. En mythologie, la résurrection est associée au phénix. Il s’agit d’un oiseau fabuleux qui ressuscite près avoir brûlé dans les flammes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-resurection.html

Cycles vie

Symbolique de fond : Circularités de toute existence, régénérations,  cycles de la  vie, éternel retour : rien de neuf sous soleil, loin s’en faut puisqu’il s’agit là de notions millénaires. Six symboles les ont évoqués, au fil des siècles aux quatre coins du monde : 1. Le serpent dans l’Égypte antique 2. Le cerf  et  ses  bois 3. La roue de vie  4- Ouroboros 5. Svastika 6. Phénix.

Toutes peuvent faire penser à la rotation des planètes ou du soleil, mais elle induit une notion de boucle et de régénération.

graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles

Corrélations > Cycles vie

Liens fond/forme : le cycle de vie  est rond, certes mais tient compte  et du nombre et de l’évolution de nombre d’espèces  se multipliant, grossissant sur Terre. Tout  cycle, à l’observation, parait infini et pourtant, à l’échelle dite astronomique, il dépérira un jour, et voire, disparaitra, tout comme s’il n’avait jamais existé. C’est terrible à dire pour l’Homme mais il parait que ce sera ainsi sauf si… si quoi, on ne sait !

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