316 – Notre descente en skis du mont Aravis

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Visuels suggestion de scénario

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Notre arrivée dans télésiège

jusqu’au col du mont Aravis,

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prêts pour se jeter en pente

afin de faire du hors-piste

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et une fois dans le bain,

tout schuss en tournant.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Le ski est un sport, est un loisir, est un marché : la descente à pied suppose la remontée mécanique, tire-fesses ou en œufs, en cabines. La descente est une pratique qui ne s’improvise guère : ça glissera et ça tournera du côté de la pente raide, ou douce, selon le terrain. Jambe cassée, entorses, genou tordu et bosses sont au rendez-vous, pour le débutant, l’imprudent. Le ski, c’est simple, c’est facile : je te montre : hop je me chausse et mes skis je presse ; hop, met les gants, lunettes et bonnet ; hop, au télésiège on serre tire-fesse ; hop, je suis en haut, je pousse et l’on y est. Me voici fin prêt pour la première descente : attention aux bosses, aux plaques sur la pente. Je plonge, je vire et je recommence. Au-dessus de moi, un skieur, tout schuss, pense au dernier moment à m’éviter par la droite lors me fonçant dessus. Je tombe, je suis mort, frappé, transpercé !  Une planchiste affolée dérape sur moi : salut ! Emotions intenses des descentes répétées, la neige poudreuse ici devient verglas, le domaine Aravis, grand, n’en finit pas. Une piste rouge me tend les bras : kilomètres de glisse ne m’arrêtera pas, jusqu’en bas, oh hisse ! Le temps n’a plus de prise sur moi, Bien que un degré au-dessous de zéro et tous plateaux gelés, il n’y a plus qu’espérer que ce manteau blanc en  neige  éternelle fonde hormis Mont-Blanc. La marche est pataude avec chaussures de plomb, les skis et les bâtons claquent sur le béton, ma tête,  encore sous un grand soleil, est  pleine de sensations à nulle autre pareille. Va-t’en, dégage vite du passage en danger. Petits ou plus grands, chaussés skis droits ou paraboliques, tous savent glisser, tourner, freiner : même la planche ne flanche guère et la bosse cabosse.

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  • + On peut apprendre à skier à tout âge et en faire jusqu’au plus grand âge, à condition de respecter les consignes de prudence et de sécurité et de ne pas chercher à dépasser son niveau, sa vitesse de croisière. Il m’est arrivé de perdre un ski qui s’est enfoncé sous la neige lors d’un vol plané. Il a fallu sonder la neige avec le bâton pour au bout d’une demi-heure le retrouver plus en amont que je ne le croyais. Mon ski, c’est quand même plus grand qu’une paire de lunettes ou un gant et en plus il était noir : et s’il avait été blanc !

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  • & De la pente, de la pente… encore et toujours de la pente. Surtout ne pas oublier de tourner et chasser, en rythme. Le schuss, tout droit, n’est permis qu’à certains endroits. Hormis les compétitions, le chrono n’est pas de la partie : faire mieux que la dernière fois, après tout, pourquoi pas. Vite un caillou je glisse, mais le ski n’est pas sur roulette. Si caillou pourra le faire dévier, pas empêcher de glisser. Dieu merci le ski est souple, il encaisse certains coups, sinon je ne vous dis pas : torsion genou.

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  • # Je ne suis pas un champion de descente, cela va sans dire… c’est un sujet glissant. Ce n’est pas naturel de se pencher en pente, je le fais sinon sur fesse ou dos tombant. Prendre de la vitesse est, certes, grisant, mais trop, cela devient, vite, angoissant. Si on ne doit pas descendre vitesse lente, il vaut mieux s’arrêter,  skis en attente ! Il m’est arrivé des fois, dans le brouillard, de descendre «tout schuss» sans savoir où. Un aveugle n’aura pas fait mieux d’éviter ravin, il y a une seconde vue chez des skieurs inconscients !

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Textuels symboliques et corrélations

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Skis

  • Symboliques : Adaptés aux natures enneigées, les skis  permettent d’y évoluer avec aisance, vélocité  et plaisir ! La neige représentant les énergies d’amours gelées : on peut déduire que le skieur aura été confronté à cette difficulté relationnelle affective, dans l’enfance, ou une relation actuelle. Ce peut être rejouance aussi, dans le couple. Comme tous les accessoires qui vont par paire, le ski représente un comportement lié au couple. Si le ressenti du déplacement en ski reste agréable, le rêveur prendra du plaisir actuellement et avancera facilement, même dans un couple froid, il sait s’adapter. psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Ski

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Skier

  • Symbolique de forme : La descente est la discipline la plus rapide et ses parcours sont les plus longs des épreuves de ski alpin, appelées des géants. La descente combine maîtrise technique, vitesse à l’état pur et un grand courage. Le ski hors-piste, skier ou surfer hors-piste consiste à arpenter  des pentes non balisées, non surveillées et, bien sûr, non damées. Cette pratique procurera davantage de sensations que le ski sur piste, mais elle restera également des plus dangereuses.   skiset.com/lexique/disciplines-ski-glisse

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Pistes > sommet, descendre, monter,

  • Liens fond/forme : Une fois monté là-haut au sommet des pistes ; il n’y a d’autre solution que de descendre à skis : à pied ce sera une telle galère  et une telle fatigue, qu’on aura plus jamais envie de recommencer. Il faut dire que dix minutes pour monter, et deux minutes pour descendre, c’est cher payé, en temps perdu mais essayez donc de monter avec des skis fartés : ça prendrait une heure…sinon deux, et voire plus.

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