285 – Ode au coucher de soleil sur mon île

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Visuels suggestion de scénario

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Un beau début d’un coucher de soleil

 sur une  plage de galets d’Ile Grande,

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puis sur abords du Port Saint Sauveur,

actuellement parvenus à marée haute,

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puis sur la Tourelle du Port Saint Sauveur,

en la toute fin du même coucher de soleil.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Un coucher en contrastes et, des plus incroyables, j’y ai vu mon ombre s’en allant se profilant sous une pluie battante. J’appelle cela un miracle, tant je n’en ai pas cru mes yeux, en tous les cas, hallucinant. J’aime être en pleine nature, lorsque j’observe les nuages, les paysages, soleil couchant, assis sur le bord d’une plage, parfois, j’en demeure coi. Comme quoi, la nature et moi, se rejoignent en plein émoi. Oh ! Ah mais, cette fois, serais-je devenu lyrique, en flirtant avec ce rien de quasi-fantastique, et le tout, en couleurs et même en musique. Serait-ce la poésie que je pratique, or je n’ai rien d’un poète, rien ! Une ode au coucher en île, est bien trempée, est une ode à la mer, montant avec la marée, est une ode au soleil, à son feu illuminé. Clapotis de l’eau me tient en arrêt, le moelleux du sable me tient haut, la couleur d’un feu, me tient chaud, le souffle d’un vent me tient frais. Ça va, ça va, là, j’arrête, là, les frais : vous êtes perplexes, déçus : moi aussi ! J’ai cru écrire un poème et je n’ai pas réussi : jetez-le à la poubelle, écrivez-moi un vrai. De quel genre : ah oui, je me souviens du mois d’avril, lors d’un beau matin : après la pluie noyant mon chagrin, soudain, m’ayant fait autant de mal que bien, au soleil, je n’avais plus peur de rien. Que de rimes en… ien et en… in : pourquoi pas en ienne, et ine, pour poésie, sans sourdine : passez, oubliez tel chemin.

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  • + Les couchers de soleil sont tous les mêmes et tous différents : en montagne, ils sont plus précoces et plus rapides ; à la mer, plus tardifs et plus lents. Leurs colorations varient aussi du jaune au rouge au violet au gris. le temps n’est plus au travail, à l’action, le temps est au repos, à la distraction : c’est le moment de faire le bilan de la journée et de se retourner un peu vers soi, pour mieux se recharger : à croire que sa propre on énergie, croissante et décroissante, serait lié au soleil et à sa luminosité ! Que fait-on alors les jours de pluie où l’on ne voit pas un seul bout de ciel bleu tant les paysages sont bouchés par le gris. De passer une demi-heure à regarder un coucher de soleil est-il du temps perdu où est-ce contempler le cycle perpétuel de la vie qui nous conditionne à dormir lorsque le ciel est sombre, lorsque le ciel est noir, à produire des rêves chargés d’espoir.

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  • & Pour bénéficier d’un beau coucher de soleil il faut de rendre du côté du port Saint Sauveur de l’Île-Grande, selon l’heure. Si tous se ressemblent, plus ou moins, chacun restera unique en ses yeux, en son cœur, en sa mémoire en souvenir radieux. Il n’y a pas que les nuages de cieux qui,  de rouge, s’embrasent, il y a aussi les neurones du cerveau qui s’imprègnent, brassent. Impressions qui se déclenchent, se superposent, feux d’artifices où le rayon vert constituera un point d’orgue, scintillant, final, relayé par un phare, qui allume son feu et son faisceau : fanal !

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  • # Couchers du soleil ne se ressemblent : jours de pluies, tempêtes, brouillard, ce dernier est absent ou bien blafard lors certains sont si beaux, émouvants qu’ils compensent des jours de grisaille, où le soleil n’aura pas daigné apparaître. Disparu à l’œil, le soleil est encore présent, nous renvoyant sa lumière  sous les nuages, et plus tard, en pleine nuit, son reflet lunaire. Le coucher de soleil d’été n’est pas celui d’hiver, il est comme nous, il joue les soirées prolongées, sa lumière est plus intense et merveilleuse, l’été.

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Textuels symboliques et corrélations

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Phare

  • Symbolique de forme : Un phare est un dispositif de signalisation maritime employé pour assurer la sécurité des navires s’approchant de la côte ou bien d’un écueil proche. Pour éclairer, les premiers phares, les gardiens utilisaient le feu de bois, et ensuite, des lanternes à huile, aidées par de grands miroirs arrondis qui réfléchissent la lumière très loin, puis des lampes qui fonctionnent au gaz et au pétrole et aujourd’hui, l’électricité. Augustin Fresnel (1788-1827) invente, au 19e siècle, un système qui porte aujourd’hui son nom.      augredesbalades.canalbolg.com

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Soleil couchant

  • Symbolique de fond : Le soleil couchant, derrière la ligne d’horizon, fait se rencontrer le ciel et la terre. En s’éclipsant au-delà de notre perception, il nous emporte en un monde souterrain d’imagination. Le soleil se couchant : comme braises d’un feu mourant, paisiblement, serait la répétition de la mort et de la renaissance, comme la course journalière d’astre solaire serait la déclinaison de la vie individuelle.

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Coucher  > feu homme, feu astres, efficace, utile, romantique

  • Liens fond/forme : Un coucher de soleil près d’un phare, le second relayant l’autre, partiellement : quoi de plus efficace, d’utile, romantique, que feu de l’homme jouant au feu des astres. Coucher veut dire se mettre au lit, autant se mettre à l’horizontal. Bretons du Moyen Âge dormaient assis au lit : c’’est mort qu’ils s’allongeaient sur dos ! Mais le soleil, lui ne se couche jamais, et c’’est nous qui le faisons un sens qui nous échappait, lors Terre plate : le soleil tombait dans un néant mais il ressuscitait dès le lendemain : magie du couchant-mourant ; magie du mourant-levant !

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