284 – Ode au lever de soleil sur mon île

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Visuels suggestion de scénario

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La nuit et l’ombre tranchent encore

 avec la lumière qui apparaît,

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et s’établit en superbes contre-jours

 en des vues imprenables,

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suivi par le lever de l’astre, coté terre,

bien installé, bien lumineux.

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £ C’est à la pointe du jour entre la nuit et l’aurore ! L’astre Soleil, nommé Amour, pointe pour moi disque d’or ! N’importe quoi, grandiloquent : poésie pour un être évanescent ! Tout est là, ça va bien et pourtant, quelque chose d’essentiel d’absent. Cela ne se voit pas avec les yeux, ne s’entend guère avec les oreilles, cela se terre, en un esprit  merveille, en paysage, à nul autre pareil. Tableau, indescriptible, il le devient à ce point que pour bien sentir il faudrait être dedans, et marcher pieds nus sur le sable mouvant jusqu’à ce que mer, ciel, se soient joints. Eh ! Point et joint : vrai que  ça rime dedans, mouvant : vrai que ça frime et ça fait bien deux rimes  en « ime », deviendrais-je poète en abyme ! Et de voir, sur le bord de la plage, beau soleil levant, percer un nuage annoncer la couleur du printemps, mets cœur en fête, pour longtemps, mais, de loin, le plus surprenant, c’est de voir un arc en ciel complet, faire la roue au soleil, comme paon, la pluie, sur moi, avec soleil devant ! Pouet, pouet… je deviens excellent : pour un peu, je m’en irais en chantant que je suis l’ombre d’un vrai poète : mais je sens déjà les moindres commentateurs, critiques, me faire ma fête.

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  • + Il est vrai qu’une ode est un chant un peu lyrique, presque bucolique, parfois mise en musique. Le lever du soleil est un moment magique où la lumière vient à bout des ténèbres en les dominant progressivement. C’est différent du coucher qui est souvent plus rougeoyant. Le pont de rosée atteint la nuit laisse place ici à quelques irisations qui magnifient les paysages par leurs reflets multicolores. Et quand la mer est calme et que ses eaux tranquilles, son miroitement ajoute à la scène une touche de transparence lacustre qui évoque le silence des grandes zones inhabitées. L’énergie point comme une promesse : « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », dit un proverbe. Si ce n’est pas entièrement vrai, l’image demeure d’un début de journée dans les meilleures conditions possibles. Le chant des oiseaux qui accompagne le lever du soleil, ajoute, à sa féerie, une chorale éclectique mais des plus sympathiques. Le lever du soleil est un symbole d’espoir et de lumière tandis que son coucher l’est de mélancolie et de couleur.

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  • & Les levers de soleil sont moins photographiés que les couchers, allez savoir pourquoi les photographes ne sont pas matinaux ! Les romantiques, écrivains, les poètes, le seront-ils davantage ? J’en doute, et pourtant : quel spectacle éblouissant, et touchant, que ce ciel qui rougit, jaunit, éclaircit, irradie,  paysage noirci, et apporte la promesse de l’aube d’un nouveau jour de chaleur procuré par cet astre qui illumine de joie, corps, esprit, cœur. Aurore est une musique des ondes célestes mais non funestes qui vous remplit de ses harmonies tout au long de votre vie.

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  • # Une lumière qui peu à peu s’allume, et prend sa densité et sa luminosité, évoquera l’espoir et la connaissance, et une lumière qui peu à peu s’éteint et qui se perd dans l’obscurité totale, évoquera le désespoir, la perte du feu. S’il y a des jours où le soleil est blanc, il y en a d’autres où il rougeoie le ciel, couleur qu’on attribuera au couchant, couleur sang  attribuée aux mourants, alors même qu’il semblerait ressuscité, nous apportant pour message : «la vie est belle».

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Textuels symboliques et corrélations

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Phare

  • Symbolique de forme : Comme on le voit, un phare n’est pas  qu’une  construction s’élevant au-dessus du niveau de la mer. C’est une construction qui porte une lumière émettant quelques signaux : faisceau, connaissance lumière, pour informer l’ensemble des navigateurs, de la présence des dangers, notamment aux abords de côte. Ainsi, par métonymie, le mot phare désigne la source lumineuse elle-même. De de point de vue, retirer la lumière d’un phare, serait l’amputer d’un élément  constitutif de sa vraie nature.     Source : abp.bzh

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Soleil

  • Symbolique de fond : Le symbolisme du soleil est polysémique autant que sa réalité solaire est riche de contradictions. S’il n’est Dieu lui-même, il en est la manifestation comme fils du Dieu suprême et frère  de l’arc-en-ciel : le soleil, immortel, se lève chaque matin puis il descend chaque nuit au royaume, que l’on dit des morts. Le soleil  est  la source de la lumière, de la chaleur, même de la vie. Ses rayons figurent une influence céleste.

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Lever >

  • Liens fond/forme : Le phare et le soleil. Le soleil comme phare ou le phare comme soleil ! Le soleil est l’astre au centre de notre galaxie, et notre Terre tourne autour de lui, alors que le phare est une construction artificielle en hauteur pour éclairer une petite zone d’une faible lueur. C’est au petit matin,  juste au moment de se lever que le soleil perçant ressemblera le plus à un phare, non pas de mer, mais de nulle part, comme d’’une étoile.

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