493 – On aime quelqu’un, on aime l’amour !

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Visuelsscénario

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On apprend à aimer quelqu’un (une)

dès le plus jeune âge,

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plus tard, on aime l’amour quand

on lui … court après

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mais aime-t-on son chien aussi

bien que son enfant ?

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Textuel calligramme 

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  • Aimer l’amour ou aimer quelqu’un : le premier est purement conceptuel, alors que second sera purement incarné et sensuel. Un amour disparait vite mais, l’amour, jamais. Parents, enfants, conjoints et amis sont les quatre formes de relations les plus fréquentes et plus patentes : aimer l’amour ne contient aucune. Lors, face à la vie et à ses problèmes, si trop de conflits se font jour, amour se dissout toujours ! Aimer quelqu’un, aimer l’amour : chose différente pour toujours, chose surprenante quand l’amour survient, et s’en va, tour à tour, éloignant notre noble attirance ou notre vil dégoût. Quand ces dernières sont finies, un fort attachement peut les suivre qu’il faudra savoir saisir comme sa … dernière chance ! Se marier représente autre chose qu’une vie toujours en rose. Lors on élève ses enfants chéris,  jours et nuits, leurs soins requièrent des habitudes et complétudes. Si ce sont les enfants qui font de nous des parents, ce ne seront pas eux qui font, de nous, des amants : gentils parents avec eux mais entre nous, indifférents. Sans la liberté d’aimer, impertinente : plus d’entente. Le poids des chaines qui nous retiennent font qu’adviennent fatigue, lassitude, dégoût, énervement à en être jamais contents ! Un contrat se renégocie, se renouvelle quand votre tolérance l’emporte sur vos différences rebelles, qui vous balancent du mauvais côté, et que votre vie se vit comme à crédit. Avez-vous déjà aimé quelqu’un pour lui-même, n’était-ce que pour votre propre bien. Vrai tandem, face à la vie, et à ses problèmes : les mêmes, ou si trop de conflits se font jour, alors l’amour ne les dissout plus dans le pour !

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Textuel extension

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  • L’amour est une chose indépendante de tous les gens qui s’en réclament, d’autant qu’elle prend des formes très différentes et très surprenantes. L’amour des enfants par ses parents, n’est pas l’amour des parents pour l’enfant : pas de symétrie bien que réciprocité et pas de garantie dans le temps, ni dans la vie ! Aimer quelqu’un, aimer l’amour : entre réalité et idéal, entre le moins pire et le meilleur : chaque fois que l’on ne trouve pas l’idéal, on se dit que le prochain l’approchera. Chaque fois qu’on croit l’avoir trouvé, on déchante. Chaque fois qu’on vient d’y renoncer en se mariant, on en trouve un.  A chercher l’amour sans le trouver, l’on finit en pleine solitude.  Aimer quelqu’un, tout le monde sait bien de quoi il s’agit. Aimer l’amour, comme un principe, une valeur, une vertu, serait l’apanage des ermites, des mystiques, mystificateurs ! Il est vrai que l’amour est partout, et nulle part, comme l’air, mais dès qu’il est incarné, il deviendra exclusivement humain.  Aimer l’amour pour lui-même, quelle question, sûr que non ! Aimer l’amour serait conceptuel, ou encore  quelque peu spirituel, alors qu’aimer quelqu’un serait d’ordre affectif, et voire sensuel. Amour serait devenu un mot valise : je m’aime, l’autre, mon chien, mon lit,  en anglais on les distingue : I love, I like ! L’amour c’est tout, l’amour c’est toi, c’est rien ! Et que ferait-on de clamer : «j’aime haïr les gens» L’amour a une limite tout de même, celui de l’enfer.  Les psychologues décèlent trois profils types  de l’état amoureux, afin de s’y reconnaître : Éros : amour passion : le cœur s’emballe, l’excitation alterne entre la peur et le désir insatiable, manque de l’autre est permanent. Agapè : amour-amitié plus ouvert sur l’extérieur. On est complice, on se comprend, on s’écoute,  on s’intéresse plus l’un à l’autre et au vaste monde. Philia : amour profond alliant le mieux désir et raison : on sait, on peut, veut vivre librement ensemble, on s’aime,  mais on ne s’appartient pas, on respecte de l’autre tel qu’il est.

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Textuel épilogue

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  • Aimer l’amour, n’a aucun sens, en soi, comme aimer un dieu qui n’existe pas, l’amour est énergie… qui ne faiblit pas, pouvant être tourné vers autre et vers soi. Lorsqu’on a dit cela, on aura tout dit, l’on aura rien dit, on se sera diverti : aimer n’est pas d’amour quelqu’un ni aimer l’amour de ce quelqu’un. Tant s’il n’y a pas de réciprocité, il n’y a pas de relation d’égalité : c’est bien là, le mystère, le lien,  d’amour, mi animal, mi divin. Ce qui distingue l’amour de tous, d’amour quelqu’un, on est marié, sera, le plus souvent, l’exclusivité, comme si l’amour en soi : incarné. Qu’il ne pouvait y avoir rien de si bien qui comble l’amour au plus haut degré. Attention à prendre rêves pour réalités : on peut projeter amour sur presque rien. L’amour dont il fait défaut, on le projettera, « Qu’à cela ne tienne, j’en ai assez pour deux » On aime l’amour, c’est là que le bât blessera :  il ne vous fera rien pour vous rendre heureux.

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Textuels symboliques s

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Verre

  • Symbolique de forme : « Seul le verre et l’or donnent une idée du prix de la sagesse. » Transparent, le verre, semblable à l’eau et à l’air,  le verre   fragile, le verre banal, le verre qui ne vaut que par ce qu’il retient, laisse  voir. Le verre simple contenant qui ne cacherait rien, pourrait-il évoquer la moindre idée de mystère ? Son apparente capacité à se faire oublier,  suggère un statut particulier qui est de tout montrer et de tout refléter. huyghe.fr/actu

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Sentiment exclusif

  • Symbolique de fond : Nous pensons tous savoir ce que signifie : aimer. Mais l’amour inconditionnel, nous n’en avons pas la moindre idée de ce que cela implique vraiment ? La plupart d’entre nous connaissons, en théorie,  ce que cela veut dire, mais pour ce qui concerne son application, bien peu l’applique, réellement en toutes circonstances. L’amour, tel que nombre de couples l’entendent, est un « sentiment exclusif » mais celui-ci devient vite détourné au profit de l’ego qui le manipule pour arriver à ses fins !

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Corrélations > amours s’accordent, se désaccordent : jalousie

  • Liens fond/forme: Sur quoi porte exactement l’exclusif : sur le sexe,  sur le corps,  sur le corps, voire sur l’esprit, si ne c’est sur l’âme, ou bien le tout, mais ça fait beaucoup. Ce n’est plus de l’amour, c’est de la jalousie. Amour et exclusif,  tantôt s’accordent, tantôt se désaccordent et totalement. Rien à voir avec un verre, en cristal, qui se brisera au moindre faux pas. Il rime avec possession réciproque et pourtant, fausses notes, provoque.

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