1008 – On est désir latent mais plaisir, patent

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Visuels suggestion de scénario

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1008 1

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Le désir, c’est avant que n’arrive

quelque chose… d’espéré.

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1008 2

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Le pays de nos désirs serait-il  

en partie, réel ; partie, virtuel.

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1008 3

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Satisfait, le désir revient à zéro,

avant de regonfler de nouveau !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Si le désir est latent, inconscient, le plaisir patent, ne l’est pas tant, parce qu’on le sent, on le ressent, et qu’on le voit, ou non, efficient. Désir sans plaisir, réciproquement, sont des actes ratés communément. Si l’échelle du plaisir fait sensation, celle du désir n’a pas de limitation !  On est désir, latent mais plaisir, patent : son bonheur tenant à un souvenir, émouvant. Autant d’événements qui seront marquants tout au long du temps qui font les jours et les instants. Instants où, découvrant que l’on m’aime autant, par attentions d’amants qui me rendent contents. Le bonheur, évidemment, s’échappe instamment dès qu’on le surprend à jouer comme un enfant. L’événement marquant est celui qui vous prend, celui qui vous reprend la nuit bien que dormant. Il vous cajole, et d’autant, qu’il fait inconsciemment, inscription vous marquant dans le souvenir du temps.

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  • + Le désir et le plaisir entrent parfois en phase ou en opposition : un désir fort et un plaisir intense ; un désir faible et un plaisir minimal : c’est la majorité des cas. Le désir a ceci de particulier qu’il existe et continue d’exister en deçà et au-delà du plaisir : le désir s’imagine, le plaisir se consomme. C’est ce qui fait de nous aussi, bien plus que des animaux : des hommes ! Cela dit, notre désir nous échappe pour majeure parie : il est conditionné par notre expérience passée et renforcé à chaque fois que le plaisir est au rendez-vous selon le mécanisme de la récompense. Si le plaisir ne se manifeste plus, le désir disparait, à son tour, subrepticement. « Je n’aime plus faire l’amour, cela ne me fait plus rien ». Comme si c’était un simple acte physique alors que l’imaginaire et le symbolique, crée une joie de l’esprit et de l’âme bien supérieur et bien plus durable qu’un va et vient inférieur, éphémère. Toute notre culture, toute notre consommation nous pousse à privilégier un plaisir intense et immédiat à l’irrigation de toutes nos cellules corporelles et nerveuses : un feu d’artifice des sensations et pulsions plutôt qu’un feu sous la cendre du rêve et de l’enchantement. Qui n’aimerait pas que son conjoint soit en même temps son amant et réciproquement, le premier se contentant d’un désir faible, le second ne pouvant se passer d’un plaisir intense. Cela crée un trouble, celui d’une dualité de l’amour : sécurisant d’un côté, aventureux de l’autre.

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  • & Le désir, c’est toujours avant ! Après, il ne le serait pas tant mais comme il se renouvelle, l’on peut tirer sur ses ficelles, autant qu’on veut, à condition qu’on soit capable de son action. Car, saoul on ne tient pas debout ; car flapi, on n’en vient plus à bout ; car dormant, on ne le sent, du tout.

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  • # Tout désir sera toujours latent, tant bien caché en inconscient ; tout plaisir est toujours patent, tant il est manifeste… évident. Les deux s’émoussent d’autant, à force, leur mousse,  goutant, si leur désir devient frustrant, si le plaisir n’est pas suivant ! Désir de l’âme est peu sensuel, est, tout le contraire, spirituel, bien que complémentaire, réel, plaisir ne serait jamais éternel.

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Textuels symboliques et corrélations

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Désir 

  • Symbolique de forme : Il faut bien différencier le besoin du désir : le besoin est issu des pulsions d’autoconservation, il est associé à la survie de par ses besoins vitaux, manger, boire, dormir, etc. Le désir a, pour seul et unique but, le plaisir : on peut se passer d’un désir mais pas d’un besoin. Le besoin nécessite un objet réel pour  être  assouvi, tandis  que le désir peut se contenter d’un objet fantasmatique et l’objet n’est pas la cause du désir mais  le moyen d’accomplissement.      philippeblazquez psychanalyste. com/desirs

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Plaisir

  • Symbolique de fond : Que dit Épicure du rapport entre désir, plaisir et bonheur ? Pour le philosophe, il ne faut pas confondre le désir et le plaisir : tout plaisir est bon, alors qu’il y a de bons et mauvais désirs. Il distingue les désirs naturels et nécessaires – manger, boire – des désirs naturels mais non nécessaires – faire l’amour-  de ceux ni naturels ni nécessaires auxquels il convient de se soustraire car ils ne seront jamais satisfaits : pouvoir, gloire, richesse. franceculture.fr/philosophie/philosophie- pour-comprendre-autrui-et-le-desir

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Besoin >

  • Liens fond/forme : Très proches sont : latent, patent, homophoniquement et en changeant  l en p, on inverse le sens, évidemment, les deux ne se confondent pour autant, lors, si on peut supprimer tout plaisir, on n’en ferait pas de même du désir, constituant essence même de la vie dont on se passera sans mourir sinon aux autres, à soi-même, flottant inconsistant !

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