65 – Parc national de La Gomera

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Visuel scénario

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En descendant du paysage de verdure

à flanc de montagne,

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nous empruntons cette allée bien tracée

et bien protégée,

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pour nous retrouver en  forêt primaire,

 sauvage, moussue.

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Textuel calligramme 

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  •  Un parc national est réserve d’oxygène, pour notre atmosphère, qui se pollue de plus en plus : misère ! Au point que l’on ne sait ce qu’avenir réserve. Un parc national est, comme un sanctuaire. La main de l’homme ne peut y mettre le pied qu’avec précaution, respect, pour sauvegarder ce qui peut l’être encore sans s’être dégradé. Ici, poussent des arbres et flores endémiques qu’on ne trouve nulle part ailleurs dehors. Ici, à la Gomera, tout comme La Palma, un peu de tout, attend, partout ! Des arbres, arbustes laineux où pendent, comme dentelles, lichens, aux branches rebelles, attirent, en premier nos yeux. Ils contrastent fort avec des mousses qui, en rampant, forment les gants verts de ces troncs dans une brousse qui fait comme un rideau devant ! Très peu d’arbres droits poussent et plusieurs se touchent, tortueux, comme enlacés, ils se trémoussent au vent, comme autant d’amoureux. Des fougères, voire des bruyères, égaillent ses sous-bois très pentus, tantôt noirs, tantôt rouges de terres, tamisant la lumière d’un soleil entrevu. Pas un signe d’intervention humaine, hormis quelques escaliers contrefaits. La vie d’autrefois renait ici, en reflet d’elle-même, de nature, de fontaine. Fontaine de jouvence et d’air pur, associant mer, montagne, et azur, entre fatigue et plaisir, et pour sûr, inspirant le souvenir d’écriture. Patrimoine mondial biosphère, ce Parc, tout en forêt primaire, a eu ceci d’extraordinaire : il nous projette en première ère. Ere où encore atmosphère nous baignait en eaux mystères des évolutions sur Terre, dont l’humanité, en est l’héritière.

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Textuel extension

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  •  Mystère d’une nature en formation sur ilot volcanique rocheux. On l’imagine, à sa formation, complètement pelé, et l’on se demande comment sont venues et ont poussé tant d’essences non endémiques. Les oiseaux ont joué le rôle de migration et diversification, à moins que ce ne soit les vents, les nuages, qui, du ciel, ont laissé tomber des graines, par-ci, par-là. Un parc National est une réserve de nature et d’oxygène. C’est un peu aberrant de vouloir préserver quelque chose qui, à l’origine concernait la Terre entière et qu’on protège aujourd’hui des nuisances humaines comme fragments isolés pour faire sanctuaires. C’est le monde à l’envers si l’homme, censé faire partie de la nature, n’a de cesse, à présent, que de la dénaturer, y compris lui-même !  Une forêt primaire est, dit-on, une forêt où la main de l’homme n’aura pas mis le pied. Une définition plutôt  sommaire, s’il en est, mais qui illustre assez bien, l’état des lieux. Des arbres, et arbustes, dans tous les sens, formant comme des chevelures…crépues, avec de la végétation et bois mort, au sol.   Chemins en montagne sont divers et variés : parfois larges, parfois étroits, balisés ou pas. Certains sont bordés par végétations denses, d’autres seront sur un sol sec ou caillouteux ! En dehors des sentiers, dans forêt très épaisse, impossible de pénétrer, impossible de traverser. C’est pire qu’un maquis : un treillis inextricable. Vous risquez de vous accrocher, glisser, blesser. À certains endroits, escarpés, au vu des roches, mieux vaut avoir des chaussures à cramponner. Les cailloux des sentiers, sur des pierres acérées, finissent par vous faire mal au pied en savates.

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Textuel épilogue

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  • Pour ce qui est de la forme, au lieu du robot, on peut imaginer un marcheur très machinal tant en fin de course, ce seront les deux pieds qui avancent de manière réflexe, automatisée. En attendant … il ne boirait, ni ne mangerait, sans compter qu’il ne suerait  ni ne parlerait : autrement ni n’émotionnerait ni ne souffrirait, autant de différences qui nous… distinguerait. Cala dit, le parc de Garajonay est une merveille proche d’une forêt primaire, avec petits arbres, dans lequel on peut se perdre en un vrai dédale de sentiers avec au centre, une lagune de sable. Si vous aimez, fort, la nature brute et sauvage, ici vous êtes servi, elle vous entoure, embrasse : sans guide ou sans carte, elle vous embarrasse, à vous y perdre, sauf à grimper en sa hauteur.  La faune est de la partie en multitude oiseaux dont on distinguera les cris en plus du Silbo, qui, d’une colline à l’autre, se communique en couvrant doux murmure de ruisseaux. Dieu merci, en plein été, de la fraicheur, vous en aurez, tant l’humidité suinte, dans nombre de sous-bois traversés au point de parfois glisser sur mousse.

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Textuels symboliques 

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Robot

  • Symbolique de forme : Sur le plan économique et social, créer des robots d’aspect humain n’a pas beaucoup de sens. Ce qu’il faut, c’est qu’ils sachent accomplir une tâche spécifique mille fois plus vite qu’un humain afin que nous puissions en tirer bénéfice, tempère Hirosaki Kitano, dont les travaux ont pourtant donné naissance à des humanoïdes sophistiqués et dont le projet « Robocup » vise à démontrer qu’une équipe de robots pourra battre, en 2050, une équipe humaine au football. mondeo.fr/nouvelles-technologies- ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme

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Randonnée

  • Symbolique de fond : La randonnée est un exercice physique très complet et un temps propice pour délier sa pensée, rêver, se ressourcer. Elle participe de l’éveil sensoriel, au monde, odeurs, bruits, lumière, couleurs, et tout autant d’un retour à l’essentiel qui permet de se désencombrer, de s’alléger de surcharges inutiles et de reprendre son souffle ! Modifié, source : Le sens de la marche Cairn.info

 

Corrélations > Le sens de marche est que marche fait sens

  • Liens fond/forme : Le sens de la marche est que la marche fait sens, elle n’a besoin d’autre justification qu’elle-même. On n’y trouvera pas de contresens ni point de non-sens et plus on la pratique, et courtise, plus on l’aime au point que, de s’en passer, constituera un manque cruel. Une forme, animée, qui marche, d’un bon allant : on appelle cela fréquemment un bon randonneur, qui alliera fonds et formes sous toutes les coutures. Voilà qui rime, plutôt bien, avec l’ile de La Gomera, et avec nous, qui la parcourant, à pied, en tous sens, et si, pas de quoi attrapé la grosse tête, j’en conviens, comme sur la mascotte qui nous accompagne partout, marcher ne rend jamais fou, ne peut que faire du bien, nos pieds resteront plantés sol, même si sa tête s’envole.

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