883- Parler délasse, apaise, guérit ; écouter, fatigue

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Visuels scénario

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Parler au téléphone peut prendre

une minute, ou voire, une heure !

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Se parler, en présence, en face à face

 ajoute des gestes et plaisirs !

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Écouter sans rien dire est  passif,

fatiguant et parfois abnégation !

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Textuel calligramme

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  • Il y a plusieurs sortes de confidences, plusieurs sortes d’écoutes : on ne parlera pas à tout le monde de tout et de la même façon, c’est une évidence ! L’écoute est compatissante, amicale, psychologique, voire impliquante : à chacun de choisir ses postures, non celle de l’imposture. Parler fait du bien pour soi-même, quel que soit la personne qui reçoit. Ça ne suffit pas à trouver une solution mais y contribue en libérer le stress.  Il y en a qui se confie à leur chien et ça leur fait le plus grand bien : faites comme eux pour éviter une déprime passagère, si vous la pensez contagieuse. Parler délasse, apaise, guérit alors qu’écouter stresse, fatigue, déprime. On peut écouter quelqu’un d’une oreille et entendre un autre de l’autre sans que les deux discours ne se mélangent. Entendre les malheurs de quelqu’un que l’on ne connait pas provoque empathie pour peu que l’on se mette à sa place. Ecouter vos proches (vous raconter la même chose ou vous confier leurs peines, leurs secrets, leurs angoisses, ne produira pas du tout le même effet. Ce n’est pas que de l’empathie, c’est une crainte que les choses aillent au plus mal pour eux et donc par voie de conséquence, pour vous, alors que vous n’y êtes pour rien et que vous n’y pouvez rien. Il y a des gens qui se racontent et qui aiment parler d’eux et d’autres, le moins possible, ou à qui il n’arrive jamais rien, en tout cas qui, à leurs yeux, méritent qu’on en parle. Ecouter peut entrainer un transfert, une identification, une projection, selon les cas mais attention car il ne s’agit plus de vous, seulement de votre image, personnage ou rôle. Rôle joué à votre insu. Quand vous essayez de vous en départir, l’autre le refuse par un déni de réalité. Bonjour la psychanalyse qui ne mordra pas à vos contes de fées ou de sorcières mais vous, oui, peut-être, si vous êtes trop naïf ou insuffisamment armé pour éviter les pièges et les mirages et vous tomberez à votre tour de haut quand la situation sera renversée. Ecoutez sans répondre, sans proposition de solutions toutes faites ou de l’une qui vous semble convenir en projetant l’autre mais comme vous n’êtes pas lui, vous n’en savez rien. Le coaching est différent car il s’agit d’appliquer une méthode qui a fait ses preuves dans le monde du travail dont on connaît les règles. Celles de l’inconscient sont plus floues, instables. Il arrive parfois que des gens qui se sont confiés à vous et ont tout déballé, comme on dit, vous ignore par la suite par peur de se retrouver en face de quelqu’un qui sait, d’être jugé. La meilleure attitude à tenir est « d’aider quelqu’un à s’aider lui-même ».

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Textuel extension

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  • « Parle moi, j’ai des choses à te dire » une formulation alambiquée. Eh bien, pas tant que cela, c’est juste le titre d’un livre de J. Salomé ! Il est vrai que si l’on ne parle pas à quelqu’un, si on n’établit pas de lien. Il n’y a pas vraiment d’écoute, autant parler à un  enregistreur, un chien qui opinerait de la tête pour vous donner l’illusion qu’il vous écoute et bien.  Vous vous imaginez de passer une journée entière sans parler à quelqu’un, même à votre chien : de  rester muré en son silence ne vous fait pas du bien. Un petit coup de fil, de temps en temps, ne fait pas de mal à personne, mieux encore, fait du bien à tout le monde,  y compris à celui qui l’initie, disent les parents, les grands-parents. J’en conviens, je l’avoue, même si c’est pour ne rien dire, il y aura bien, toujours, en cours, quelque chose à raconter ou à entendre comme un magnétophone qui tourne à vide : la seule illusion de parler et d’être entendue, délasse, apaise, et parfois guérit.

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Textuels symboliques 

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Langage

  • Symbolique de forme : Si nous voulons rééquilibrer notre vision du monde, il nous faudra prendre conscience de  ce qui, dans  notre langage, se  fonde sur une symbolique qui déforme la réalité objective, la chargeant d’autres valeurs que nous n’avalisons peut-être pas si nous en avons la conscience claire. En restant dans le domaine de l’espace, on pourrait, aussi, examiner  des termes tels que « gauche » « droite », « surface » «profondeur»,  centre»  «périphérie».  books.openedition.org/pur/32304?lang=fr

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Langage

  • Symbolique de fond : Si nous voulons rééquilibrer notre vision du monde, il nous faudra prendre conscience de  ce qui, dans  notre  langage, se  fonde sur une symbolique qui déforme la réalité objective, la chargeant d’autres valeurs que nous n’avalisons peut-être pas si nous en avons la conscience claire. En restant dans le domaine de l’espace, on pourrait, aussi, examiner  des termes tels que « gauche » « droite », « surface » « profondeur », « centre » … « périphérie » books.openedition.org/pur/32304?lang=fr

 

Corrélations > problèmes personnes : mauvaise communication

  • Liens fond/forme : Combien de problèmes entre personnes sont liés à une mauvaise communication lors certaines considèrent que leurs paroles sont bien entendues, décodées, comprises, alors qu’ils ne l’ont pas vérifié ni certifié. Il y a des interférences de toutes sortes qui brouillent la  captation du signal, ou du mot. Le seul fait de demander de répéter peut être insultant, infantilisant. Les paroles ont un statut de libératrices, elles ont besoin des oreilles des auditrices ! Elles riment avec compréhension contrainte, et parfois donneront libertés de compassion. Celui qui parle se détend lors qui écoute tend l’oreille à ce qui ne le concerne directement en reprenant sur lui, l’angoisse de l’autre.

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