600 – Parti au loin : vers toi … je reviens !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème 

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  • Partir et puis revenir, partir pour mieux revenir : partir n’est pas rompre des liens, partir n’est pas abandonner les siens. Partir est bien pousser la porte de ses rêves pour les vivre enfin pleinement au quotidien et sentir des émotions nouvelles nous prendre, événements, gens, paysage, nous surprendre. Et si ce n’est pas une liberté, sans frontières, c’est une pause, une parenthèse, une bulle qui recharge nos batteries, au point nul, pour repartir pour demain, comme hier. Tu restes en toile de fond, en filigrane, campée comme ancre en mon crane. Parti au loin, vers toi je reviens, renouer, plus près, les liens maintenus avec toi, au long de vie, qui nous réunissent et qui nous réussissent, faisant de moi, ton mari, amant, ami. Rêves, écritures, voyages, sont pour moi des jeux de mots, des palettes d’actions bien sages, transports sur merveilleux nuages, innocents, n’ayant rien en tête et, pour peu que m’y prête, pour peu que je m’y jette : confondre sûr et peut-être. Porté par de nobles sentiments, à en être grisé par moments, des flots d’émotions affleurent sur ma peau : qu’y a-t-il d’autre au monde de plus beau que source s’auto-alimentant d’images qui inonde de magnificence tout mon cerveau. Même si tout ne m’est pas permis, même si tout n’est pas possible, comme de s’aimer aujourd’hui, il n’empêche que j’y suis sensible, que sa seule pensée me rend heureux d’exister sur cette Terre d’où un jour, je repartirai. Preuve que cette pause transitoire, pour y voir plus clair dans le noir, est une bénéfique séparation et non un au-revoir, me jetant en plein désespoir comme un adieu qui m’ôterais le provisoire au profit du définitif. Mes fidélités, tout comme les tiennes, sont, en tous points égales, pour peu que l’on s’y attende et qu’on parvienne  à s’entendre. Tant de choses de toi, paroles, gestes, sensations, reviennent en moi et dès lors dès me tiennent attaché à toi quoiqu’il advienne.

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Textuel extensions

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  • Tant que je garderai intacte toute ma confiance en toi. De quoi parlons-nous sinon de ces liens invisibles mais incassables qui nous relient autant comme amis que partenaires, que conjoints, que mari et femme, que parents, dont la faiblesse momentanée de l’un est soutenue par tant d’autres.  Parti loin, par la distance physique ou par la pensée ou les deux, parti loin en coupant ou non les ponte, toute relation avec vous, parti pour revenir un jour, on ne sait trop quand, ou pourquoi et, de retour, avec l’espoir que rien n’a changé, tout est pareil : sauf vous qui avez-vous voyage  extérieur, intérieur, fécond. Partir aurait deux interprétations très différenciées, partir pour une fugue, pour un voyage, immigration, suppose possibilité de retour, voire à la case départ ; partir pour destination inconnue, sans aucun retour se rapproche de la mort, il nous a quitté, il est parti. En première acception, il y a une voie intermédiaire, plus on part loin et longtemps, plus la voie du retour se fait improbable : il s’ensuit que pour une relation, l’adage loin des yeux, loin du cœur fonctionne en vrai. Il y a pourtant des exceptions comme « 7  ans d’absence ». Parti au loin, vers toi, je reviens, démontre plutôt bien, que ce n’est pas non plus la distance qui crée la rupture.  En définitive, tout se passerait dans la tête, dans le cœur, on reviendra si  l’autre est réellement sa seule âme-sœur.

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Textuel fragments

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  • Parti au loin, vers toi, je reviens, j’ai fait vite pour que tu n’oublies  pas que c’était pour … notre bien de l’enfer, je suis revenu en paradis ! Avant toi, j’aurai connu d’autres cas, suffisamment pour trouver bon parti, autre morphologie, ça ne manque pas, oui mais voilà, la tienne m’aura conquis. Si je regarde ne serait-ce que ta silhouette, se mettant en postures puis en mouvements, je me dis que ta compagnie, plus que chouette, est à même de combler un mari comme amant. Infidélités, tu n’auras pas à en craindre de trop, puissant ressort nous relie, retient tous les deux, chaque fois qu’on se quittera,  ce sera plus beau, de se retrouver et vivre nouveaux jours, heureux. À fond la forme, dit une publicité, pas les formes, les choisit-on, en dépit effort entrepris, consenti, la vie est longue, les gens changent, se déprécient mais l’esprit lui, ne vieillit, toujours même forme.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels 

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600 1

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Il suffira de repasser le pont qui nous

aura séparé, l’un de l’autre, un temps,

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600 2

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partir un peu et revenir beaucoup,

dit l’affiche,  si ce n’est le contraire,

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600 3

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je t’ai vu arriver derrière le rideau

de ma fenêtre comme apparition :

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ok, mais vite, c’est quand : demain

ou alors un de ces jours prochains !

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Textuels symboliques 

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Morphologie

  • Symbolique de forme : Quelle est votre morphologie et comment la mettre en avant ? 1 / La morphologie en X (le sablier) …  2 / La morphologie en O (en rond) …  3 / La morphologie en V (pyramide inversée) … 4 / La morphologie en A (pyramide) … 5 / La morphologie en H (le rectangle) … 6 / La morphologie en 8.   atode.fr/morphologie-femme/

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Silhouette

  • Symbolique de fond : Pour identifier votre morphologie, il faut se mettre devant une glace en sous-vêtements ou avec des vêtements près du corps afin de pouvoir regarder votre silhouette. Je sais que cela semble évident, mais, parfois. Je sais, certaines d’entre vous ne font pas ça ! Et regardez aussi la taille de vos vêtements : est-ce que taille de vos hauts est la même que celle de vos jupes et pantalons ?  Source : cristinacordula.com/2015-10-morphologie-2

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Corrélations > femmes, tailles, poids, silhouettes, clones

  • Liens fond/forme : C’est fort heureusement que toutes les femmes du Monde n’ont pas la même morphologie : imaginez l’ennui dérivant de l’interchangeabilité. Les mêmes tailles, poids, silhouettes, comme autant de clones jumelles et puis, les femmes changent,  en cours de vie, grossissent, parfois maigrissent. Garder la forme est un pari tenu ou en laisser aller.

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