390 – Partir, c’est mourir … un peu !

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Visuels suggestion de scénario

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Partir c’est, ni courir, ni mourir,

c’est vouloir vivre davantage :

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bien que parfois, l’adaptation totale

ne se fait, ou ne se fera pas

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et l’on reviendra, ou pas,  en lieu,

qui nous tue ou nous renait !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Partir serait mourir un peu, pour vivre beaucoup, partir c’est changer de lieu, de temps, d’habitudes. C’est percevoir  le monde, sous une toute autre latitude ; c’est laisser sa maison, et son jardin, pour s’adapter à tout. S’adapter à ce qui est nouveau, qui nous est étranger, pour bien s’imprégner des nouvelles façons d’exister. Ailleurs, dans un autre pays, autre civilisation, culture, nos certitudes s’écroulent par suite d’autres logiques, humaines, pour sûr. C’est sûr, la France est un beau jardin que l’on admire et aussi le pays où le meilleur côtoie souvent le pire ! Pays après lequel bon nombre d’africains soupirent, mais sur lequel tant de français trouvent à redire. Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer, c’est prendre le temps, de comparer des habitants, des paysages, langues, transports et événements, qui auront les saveurs et humeurs de l’étranger. Etranger à ces nouvelles relations tangibles, on devient lointain, silencieux, sans matières, son pays dont on vient de passer la frontière n’existe plus que virtuellement : invisible ! Invisible impression, sentiment contraire nous envahissent et si j’étais né ailleurs je serais comme eux et tout aussi fier, chaque pays a son identité, vecteur. Vecteur attrait, parenthèse affichée par une croisière sur un voilier qui isole plus, particularise l’approche, la temporise. Au Maroc la surprise, mœurs incomprises, à portes de Tanger, impossible de rester insensible au charme des souks anarchiques, montrant des logiques qui enchantent, désarment. Rentrer est retrouver racines différentes, fleurs qui fascinent, enrichissent tronc commun faisant qu’hommes se sont qu’un.

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  • + Partir, c’est mourir un peu pour revivre beaucoup plus intensément et revenir avec le sentiment d’avoir été vivant ! Partir demande une capacité d’adaptation à des situations imprévues, y compris celles que sont déjà bien programme et garanties comme un retour pendant une grève ou un autre trouble. Mourir c’est aussi laisser derrière soi ses certitudes sur l’humanité et ses manières de vivre que l’on voudrait imposer au monde entier. Le moyen, le trajet, le temps, l’étape : beaucoup de choses doivent d’être prises en compte pour réussir son projet et non pas le subir, de catastrophe en catastrophe comme certains viennent après, vous le narrer.

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  • &  Partir c’est mourir un peu, d’accord, mais à quoi : c’est mourir à soi en tant que rempli de certitudes, sans parler, de faux problèmes, vieilles d’habitudes pour prendre de la distance, du recul et voir ailleurs, revenir bien plus vivant et content encore, que mort. Il n’y aurait de salut pour certains que dans la rupture tant les rouleaux compresseurs des conditionnements empêchent de changer de points de vue et les adopter ! Un voyage vaut, parfois, tient lieu, parfois, de thérapie !

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  • # Partir pour ne pas mourir, sort de réfugiés, partir pour mourir  quand on va à l’hôpital, ont tous deux un rapport à la gestion survie, instinct même humain se sentant en danger. Nombre immigrés en Europe meurent un peu à leur pays, leur famille, leurs amis, leur patrie, ils laissent tout derrière eux et avec rien devant, que l’espoir d’une vie meilleure, humainement.

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Textuels symboliques et corrélations

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Coupe

  • Symbolique de forme : La coupe est symbole cosmique. L’œuf du Monde coupé en deux moitiés, correspond à deux coupes  opposées ; l’une, celle du Ciel, est l’image du dôme, l’autre, celle de la Terre, est l’image de la coupe la plus réceptrice. Ainsi la coupe est, parfois, associée au croissant lunaire ou à la barque, en tant que réceptacle d’énergie céleste. Le  symbolisme de la coupe revêt deux autres aspects essentiels reliés entre eux : celui du vase d’abondance et celui du vase, contenant le breuvage d’immortalité.      echange-spirituel.kazeo.com

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Nourrir (se)

  • Symbolique de fond : « Démarche de première nécessité, l’action de se nourrir a souvent acquis une valeur symbolique qui pourra aller jusqu’à se revêtir d’un  caractère sacré. Comme activité éminemment humaine, le repas peut être, dans  sa préparation, comme en son déroulement, une démarche profondément spirituelle, à laquelle les puissances divines sont aussi fréquemment convoquées. Quelle religion n’y aura vu une occasion de ritualiser les liens de l’humain avec ses dieux ou ses démons ? » Préface de Philippe Baud.    doctrine-sociale.blogs.la-croix.com/manger-voie-spirituelle/2014/04/23/

 

Partir > mourir, cimetière, rester, s’évader, pensée 

  • Liens fond/forme : Partir ne sera pas mourir, rester l’est ! Que fait-on d’autre dans un cimetière, que rester sur place  et pour l’éternité. Mais partir ne veut pas, toujours, dire quitter les lieux, seulement s’en évader si ce n’est pas par le corps : par la pensée ! L’imaginaire permet de partir où on veut, de se libérer d’un corps  bien trop pesant, pour voyager en un espace qu’on définit comme étant un monde parallèle, virtuel et qui nous semble parfois plus que réel.

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