1197 – Perte de sa mère est un fait irrémédiable !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème

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  • La perte de sa mère est irrémédiable et irremplaçable. Si une mère peut s’écrire au pluriel dès lors qu’on évoque des mères de substitution, mère génétique ne peut ne le peut qu’au singulier. Même morte en couches, c’est-à-dire n’ayant jamais été connu par l’enfant, elle n’en demeure pas moins sa mère, celle qui lui a donné la vie, celle sans laquelle il ne serait pas ici. Vous oubliez le père : il faut deux pour procréer. D’accord, à cette différence près qu’il ne vous a pas porté en lui, ne vous a pas nourri au sein, n’a pas pris soins de vous, bébé, comme seule une mère sait et veut le faire, comme la chair de sa chair. Elle demeure toute sa vie durant, le premier témoin de votre petite enfance. Si vous avez des frères et sœurs, ils sont témoins aussi mais pas de la même façon : elle seule était responsable de votre santé, de vos jeux, de votre éducation, votre scolarité. Elle est ciment de la famille lors des réunions et des résolutions de problèmes familiaux, par son écoute et ses conseils, son aide matérielle, financière et que sais-je encore ! Elle est la grand-mère de vos propres enfants qui ont sauté et joué sur ses genoux, à qui elle a prodigué sa tendresse comme si c’était les siens.

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Textuel extensions

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  • Elle fait la joie de ses derniers par ses cadeaux, attentions, visites en étant le premier substitut de leur mère. Elle est exemple à suivre, par son caractère et sa générosité. Il s’agit  d’elle en tant que belle personne, en dehors de tout autre rôle. La septième et la dernière est qu’elle représentait un maillon dans la famille qui s’en va, le dernier maillon avant vous, l’ancêtre, la racine d’une nombreuse descendance et c’est maintenant vous, les enfants qui êtes en première ligne !  C’est peu, me direz-vous la perte d’une vie humaine mais celle d’une mère est chargée d’une émotion à nulle autre pareille : la reconnaissance du ventre, de l’amour et d’un lien permanent car quoiqu’il vous arrive, votre mère ne vous reniera pas. La perte de sa mère est irrémédiable et irremplaçable. Elle laisse un grand vide derrière elle qui ne saurait être comblé par un exercice de deuil. Ce dernier soulage mais ne guérit pas car son souvenir est d’autant plus marqué à vie qu’on le lui doit. Aucune mère n’a que des qualités mais on lui excuse et pardonne tout comme elle nous a tout excusé et pardonné. On sait que la perte de son enfant est un drame absolu : celui de sa mère est aussi irrémédiable qu’irremplaçable ! Une différence entre ceux qui l’ont connu, s’en souviennent : ceux qui ne l’on pas connu, morte en couches,  par accident ! Aucune mère de substitution, si tendre et consolante soi-t-elle, ne peut la remplacer et ne cherchera pas, non plus, à le faire. Perdre sa mère à soixante ans est une dure épreuve mais l’on s’en remet. Un jour où l’autre, c’est fatal, on perdra sa mère : sauf exception, les parents meurent avant enfants. J’ai perdu la mienne, il y a de cela un bon moment : elle voulait être centenaire : Dieu l’a rappelé avant. D’elle, j’ai gardé l’image  du temps où j’étais enfant, elle prenait soin de moi en me gardant sous son aile.  Je ne pense pas, un jour, la rejoindre : pur fantasme, mais tant que je vivrai, elle restera présente en mon cœur.

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Textuel fragments

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels

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1197 1

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Pour un enfant, c’est bien la pire des choses,

même si la vie continue…

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1197 3

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Plus on avance dans l’enfance,

et plus on aura du mal à s’en remettre !

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1197 2

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Sa tombe n’est qu’un lieu, un symbole,

objet froid, distant, un ersatz !

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La mort demeure drame inconsolable

 et cela dès le plus jeune âge

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Textuels symboliques

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Croix

Symbolique de forme : La croix chrétienne est le principal symbole du christianisme. Considérée  comme l’image du gibet de la crucifixion du Christ, sa symbolique est ancienne et a commencé par l’usage du signe de croix. Dans l’Église catholique, la croix  latine est aussi utilisée comme    base du Crucifix. La messe ne peut avoir lieu que si un crucifix est présent sur ou à côté de l’autel. La croix  est portée lors des pèlerinages, des

rassemblements et des cérémonies  religieuses.

Source : wikipedia.org/wiki/Croix_(christianisme)

Croix

Symbolique de fond : La croix n’était pas un symbole utilisé par les premiers chrétiens, car ils craignaient que ce signe ne les livre aux persécutions romaines. Le livre Records of Christianity précise : « La croix n’était pas franchement employée dans la décoration de toutes les  églises ».

Le premier symbole du Christ est le poisson. « La  croix  ne devint  pas le  principal emblème, symbole de chrétienté avant le ive siècle. »  Wikipédia

 

Corrélations > Crois/croix,  

Liens fond/forme : signe d’appartenance à une foi chrétienne mais n’est plus ra/tachée obligatoirement, si on la porte en forme de bijou d’amour ! Parfois les croix se transmettent, héritage d’une génération à l’autre par la tradition. Lors curieusement c’est un symbole de vie, autant que de mort dès lors qu’il est légué si « je crois » a même phonétique que croix.  

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