239 – Pierre est un ami, passionné de bateau

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Visuels scénario

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De naviguer avec une carte marine

n’avait plus aucun secret, pour lui,

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ni de trouver des coins tranquilles

pour mouiller l’ancre pour la nuit,

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le bricolage, d’entretien, réparation,

amélioration constituait sa passion.

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Textuel calligramme

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  • Tout est dit dans le titre du poème, enfin presque : un ami de la famille avant d’être frères jumeaux et même confondus d’allures et d’airs tranquilles. Homme à tout faire, non, qui sait tout faire, oui : enfin presque, navigateur et bricoleur de génie, avec lequel j’apprends à travailler les matières qui ne m’ont jamais été enseignées, bois, fer. Un alter ego mais qui n’a pas trop d’ego, un dilettante qui sait mettre le turbo. Il connaît toute la famille et réciproquement : l’aurait-on adopté comme un animal errant  alors qu’il a une ex-femme et deux enfants, qu’il soit célibataire, c’est le plus étonnant ! On ne s’ennuie pas avec lui : curieux, cultivé, toujours un loisir à danser, un livre à creuser : sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts, il cultive amour et passion du travail bien fait. Ebéniste dans l’âme, il aime prendre le temps, de faire chanter le bois, de faire crisser le fer : conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent, l’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent. Parfois je le surprends crayon, pinceau à la main, aquarelle ou fusain en croquant des paysages, transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins, ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages. Avec lui, sûr, faire un tour du monde : faisable ! Confiance règne entre nous, en navigations d’été. Devenus interchangeables à force de se fréquenter : point encore. A chacun son art, reste : indéfinissable. Bon vivant, sachant bien mener sa barque, en vrai pilote, avec lequel on s’embarque, avec ses deux yeux, et ses oreilles fermés, tant, des fois, n’hésitant pas à engueuler ceux ne respectant pas règles de sécurité. Caractère ne manquant pas, en tous cas, de s’affirmer lors urgence, de cité.

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Textuel extension

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  • Un mois par an à le réparer, l’améliorer pour en faire son beau coursier des mers et le préparer pour sa belle croisière, il devient plus beau et sûr, l’été. Deux mois en mer du Sud à le chevaucher, en Atlantique, Méditerranée pratiquant les mouillages sauvages et forains : passants, riverains, il en aura étonné plus d’un. Année après année, il est de plus en plus équipé, conforté, bichonné, son destrier, qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour nous transporter ! Bricoler lui prend du temps, il n’en a cure en navigateur  et un skipper des plus purs.  Il n’est pas qu’un marin, qu’un bricoleur, un malin, gréeur, il sait être cuisinier, hors pair, en pleine mer, à ses heures, il fait même du si bon pain, d’une si bonne saveur et odeur qu’on le goûterait encore en traversant tempêtes d’horreurs. Enfers des vents frais, paradis des vents près, il les connaît : il ne sous-estime pas la mer, la respecte, la craint, en marin, il anticipe, météo capricieuse, les coups du sort, temps frais, le bateau, pour lui, avec lui, constitue une aventure sans fin.  Naviguer, mouiller, bricoler, cuisiner et régler les voiles, entretenir, réparer le moteur, améliorer portique et jupe, que sais-je encore tant  il sait tout faire ou presque ! D’un voiler moyen et peu entretenu, il en a fait un, de luxe. J’avoue que c’est un plaisir de naviguer, en toute sécurité avec lui quel que soit le programme, météo, destination !  Que de bons souvenirs accumulés en dix ans de croisière !  Mousse puis marin puis pilote d’avion, parcours du bas de l’échelle en haut, si on peut parler ainsi de planer sur l’air avant d’être navigateur sur son bateau, sur lequel j’ai fait des traversées avec lui. Vrai qu’il savait tout faire… ou presque, son voilier et lui formait un couple idéal, naviguer avec lui était en pleine sécurité, je ne me suis jamais senti en grand danger, en pétole molle, panne moteur, vent fort. Dix ans, à parcourir mers, côtes et ports, laisse, forcément, des souvenirs… à demeure : comment oublier autant de moment forts ans renier une partie de soi, de bonheurs. Même sans bateau, il reste un ami de cœur.

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Textuels symboliques 

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Mousse 

  • Symbolique de forme : Un mousse est un apprenti marin chargé des corvées sur un navire. Le mot vient de l’espagnol mozo, qui signifie, d’abord, « jeune garçon », puis il est devenu « apprenti marin ». Le mot est employé à la fois dans la Marine marchande et dans la pêche. Il n’est employé dans la Marine de guerre que familièrement. Il s’applique aux apprentis matelots, futurs matelots de deuxième classe. Au terme de ses classes, le matelot de 2ème classe reçoit le brevet d’équipage et  il devient matelot breveté (Première classe).

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Marin

  • Symbolique de fond : En littérature, folklore populaire, les marins seront représentés par divers personnages emblématiques : Le Capitaine, le «cuistot», le mousse, le vieux loup de mer, voire le corsaire qui se trouvent confrontés aux pirates, aux sirènes, aux créatures marines géantes, ou aux tempêtes, ou avant d’échouer sur des îles désertes où il y a des probabilités pour qu’ils découvrent un coffre, au trésor enfoui dans le sol, par les pirates grâce à une carte au trésor plus ou moins codée. Wikipédia/imaginaire populaire

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Capitaine>

  • Liens fond/forme : Rien ici

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