98 – Porto Santo, île accueillante et sauvage

<< Calligramme et symboliques

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Visuel scénario

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Il est rare, de disposer d’une si

 grande plage sur une si petite île

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avec une belle passerelle d’accès

à la plage, en venant de Baleina,

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et, tout au bout de Porto Santo,

petit îlot, et des plus sauvages !

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Textuel calligramme 

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  •   On n’en finit pas de la décrire, l’île de Porto Santo, madérienne. Elle nous parait à taille humaine. Sa poésie, nous tentons de la transcrire, sans trop de succès, en photos ! Si elle montrent bien ses plages et ses hauteurs, les photos sont moins évidentes pour les caractères de sa population. Elles nous évoquent la carte de ses sentiers de randonnée qui abondent en tous ses quartiers. Quatre orientations, destinations avec chacune leur fascination, suscitant autant d’émotions. Porto Santo est une île de 40 kilomètres de périmètre dont on peut faire le tour à pied, en une journée ou deux, selon son degré d’entrainement, son envie. Des touristes le font en taxi. On peut la traverser de part en part (ça monte un peu entre deux versants) et, de même, grimper sur ses cinq pics (de plus de quatre cent mètres chacun). Ses sentiers de randonnées sont situés, soit au centre, soit au nord-est de l’île. Ils ne sont pas nombreux mais bien balisés, différents en tous points, e tranquilles. Le Nord en est la partie la plus sauvage : aucune habitation et très peu de passages. L’Est est très abrupt et très peu accessible, il procure comme un vertige aux âmes sensibles ! Le Sud constitue partie la plus plate, habitée, bénéficiant d’une longue plage de sable doré ! L’Ouest est occupé par un golf et un aéroport : verte et grise, deux taches offrent chacune leurs transports… Au fur et à mesure que l’on découvre cette ile, on la trouve riche de tout ce que l’on y cherche. Pourvue de nombreux bus et taxis, elle mérite à nos yeux, d’être visitée, et parcourue, à pied, tant ses flancs et ses rondeurs, ses creux et ses bosses, se prêtent à la flânerie. Quoiqu’un peu cabosse, elle ne vous décevra pas, elle vous surprendra par un charme d’indéfinissable goût de paradis.

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Textuel extension

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  •  Cela tend vers une publicité touristique dans un guide pour attirer le client à préférer venir passer ses vacances ici ! Il est vrai que sur le marché, l’offre est pléthorique et que la différence se fait sur les photos, les prix, les descriptions. Mais l’âme d’une ile et de ses habitants ne se laisse pas enfermer dans une prose facile et racoleuse : il faut la sublimer dans une sorte de poésie qui évoque son plein de non-dit comme autant de promesses à en rester surpris ! C’est à ce prix qu’on s’y attache, qu’on a envie d’y revenir.  Côté plage, côté sauvage, côté plaine, côté montagne : Porto Santo a hérité de quatre faces et de dix visages ! Rendez-vous compte, une plage faisant six kilomètres alors que sa voisine, Madère, en dispose de très peu ! Par contre, question montagnes et lévadas et à-pics, Madère est gagnante, haut la main : y a pas photo ! La surprise est cet ilot inhabité rappelant désertas.   La seule plage, en France, de six kilomètres est celle de La Baule, comme station balnéaire mais plus important que Baleira avec  font de mer, ici ce n’est qu’une plage avec son caractère de nature. Toute l’ile conserve un paysage sauvage comme aux Acores, on peut s’y promener de long en large si ce n’est en travers sans rencontrer grand monde : il n’y a guère que le tour qui reste fréquenté par les touristes et les voitures. La passerelle d’accès à la plage, nous a étonnés : franchissant les dunes, elle vous mènera au raz de l’eau, comme deux pinces de crabe, elle est  bordée par deux ilots, plus poétiquement, disons des bras pour vous accueillir.

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Textuel épilogue

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  • Porto Santo, au sud, un phare d’entrée, un port, tout au nord, une tour de contrôle, un aéroport : on vient, en voilier, en navette bateau, en avion, chacun selon ses moyens, et voire ses ambitions. Madère est une grande île mais à taille humaine : en faire le tour, une semaine, pour qui s’y promène et ce qui la caractérise : ses lévadas et ses sommets. Ça grimpe et partout et à des forts belles hauteurs. Ici sans être complétement plat, deux jours, le tour, en longeant la côte, traversant l’ile de long en large. Nous, arrivés en voiler, y avons consacré cinq jours, c’est dire qu’une telle perle vaut plus que le détour ! Ce qui m’a frappé le plus, est sa plage de sable fin, une magnifique  plage de 9 kilomètres de long : en mer eaux calmes, cristallines, degré tempéré. C’est simple, du port on n’en perçoit pas le bout. Ensuite, ville de Baleira, villages bien typiques, où persistent traditions restées authentiques, religieuses comme l’assomption autant que laïques. Enfin nombreux monts qui le surplombe. Nous avons randonné sur deux monts, le pico do Castello et le pico Branco, assisté aux fêtes du quinze aout, visité le musée de Colomb.

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Textuels symboliques 

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Phare

  • Symbolique de fond : Aujourd’hui, avec la technologie GPS, électronique de bord, les phares d’atterrissage ne sont plus vraiment indispensables. Utilisés pour situer la terre, il y a encore quelques années, ils gardent une fonction patrimoniale, mais servent également de support d’antennes-relais pour les réseaux de communications maritimes ou civils ou  de défense et, notamment, des Centres Régionaux  Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS). bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

Port

  • Symbolique de fond : Un port peut remplir des fonctions, doit avant tout permettre d’abriter les navires, pendant les opérations de chargement et de déchargement. Il facilite les opérations de ravitaillement et de réparations : il est un lieu de séjour. Il est à l’opposé d’un mouillage, havre consistant en une rade protégée des vents dominants et vagues. Par la terre, un port sera, souvent, protégé par une ou plusieurs digues, ou par différents môles.  Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations > semaine supplémentaire, Baleira 5500 habitants

  • Liens fond/forme : Un port, pas tout à fait comme les autres, non pas par sa configuration : par l’ambiance y régnant et le grand terre-plein qui le borde.  On y serait bien resté semaine… supplémentaire si le calendrier ne nous imposait ses contraintes. En dépit de construction, un peu artificielle, son apparence et sa fonction restent naturelles. Havre de paix s’il en est, on y débarque en navette courrier depuis Madère. Peu d’iles de cette taille et de cette population, auront un grand port  et un grand aéroport : la seule ville de l’ile est Baleira 5500 habitants, il y en a qui ont quatre fois plus, et rien de tout cela, d’autant que, de loin, ce n’est autre qu’un rocher. Mais il est vrai qu’avec une plage de sable blanc, de 6 km de long : y a de quoi attirer des touristes, pour se baigner et farnienter !

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