97 – Porto Santo, randonnée Pico Branco

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Visuel scénario

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Il n’y a que des lacets sur sentier

 de montée jusqu’au Pico Branco.

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Panorama sur presque toute l’île

vue d’en haut, du Pico Branco.

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L’église d’un village proche de

Baleina pour la fête du 15 août.

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Textuel calligramme 

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  • La randonnée est conditionnée par un ciel clément ou dément. Soleil, nuage, brume, pluie, vent : rien, en cours, ne vous sera épargné. Nous avions démarré sous un vent fou, accéléré sur le col par l’effet venturi. La pluie l’a nourri davantage, au qu’on n’y voyait plus rien. Retournant au col, le soleil est revenu et a doré ses rayons sur nos peaux nues ! De ce fait nous aurons connu ce coin sauvage, mais romantique à souhait, en quatre saisons.  Au Nord-Ouest de Porto Santo, le paysage est aride et  désert. Un sentier nous permet de grimper le Pico Branco sans souci, sans habitation, seuls dans la nature, sauvage, rocailleuse, vierge. Au fur et à  mesure de la montée, le paysage varie, mais, ce n’est qu’une fois au sommet, que nous pouvons l’admirer tout autour à 360 degrés. Les Islas Desertas, découvertes au sud, nous paraissent perdues dans les brumes. Derrière elles, un horizon à l’infini, nous fait cadeau de son bleu-vert, profond. Non loin, un coin pique-nique s’offre à nous : nous y étalons nos dégustations et tirons nos photos à l’envie afin d’immortaliser ce site rempli d’appétits de bonheurs existentiels et de profiter de cette pause, perçue consubstantielle et contempler cette étrange fusion entre la terre en falaise et mer, le ciel et feu du soleil. Le temps passe et les nuages approchent : tout se confond, se délave, disparaît, à notre vue. Vite, réveillons-nous, il va bientôt pleuvoir. Il est temps de dire « au revoir » à ce panorama : en quelques secondes, une brume épaisse nous fait l’impression d’avoir changé de monde. La descente est rapide et quelque peu glissante : l’on ne voit plus le point de départ en contrebas. Une fois atteint : le vent souffle pour chasser les nuages, nous voilà sous soleil torride et en nage. Il nous faut continuer pour être au rendez-vous au lieu de fête du village, sur l’autre hauteur.

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Textuel extension

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  • A vol d’oiseau, le village est à deux kilomètres, à peine mais comme il nous faut contourner un autre mont pour  arriver par le bon sentier, cela nous en fera six ! En montagne, il en est souvent ainsi, si bien qu’on n’annonce pas le parcours en nombre de kilomètres mais en heures de marche. Cela peut aller de deux à six kilomètres en une heure selon les degrés de difficultés à surmonter et quand on grimpe, il faut ajouter les pauses pour les attentes des autres.  Le petit village, proche de Bandeira est un écrin de verdure et foi ! Verdure, c’est toute l’année, mais l’assomption, une fois par an. Il y avait autant de monde et sinon plus dehors que dedans cette petite église au clocher adjacent et place carrelée. Sur les côtés, des cabanes de fortune, éphémères dispensaient des repas chauds et boissons et voilà que des musiques s’en mêlent. Après une flopée de chants religieux, comme pour prolonger la joie de la fête qu’un millier de croyants venaient d’honorer.   Une montée comme une autre toute en lacets, pour arriver en haut et pouvoir pique-niquer en admirant  le paysage  marin, tout autour, avant de descendre vers la chapelle, 15 aout. 50 fidèles dans la chapelle, 500 au dehors, une fête religieuse pleine de recueillement, suivie d’un procession … à n’en plus finir, le long d’une allée bordée de marchands. Nous avons pris une navette  pour Baleira, et de là, un bus pour rejoindre notre marina. Il faut dire que, le soir, fatigués, mais heureux, nul besoin de nous bercer pour nous endormir.

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Textuels symboliques 

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Randonnée

  • Symbolique de forme : La randonnée est un exercice physique très complet et temps propice, pour délier sa pensée, pour rêver, et pour se ressourcer. Elle participe d’un éveil, sensoriel, au Monde des odeurs, des bruits, des lumières, des couleurs et d’un retour à l’essentiel qui nous permet de nous désencombrer, de nous s’alléger de bon nombre de surcharges inutiles et de reprendre souffle et moral. Modifié, source : Le sens de la marche Cairn.info

Voyageur

  • Symbolique de fond : Le voyageur moderne recherchera, comme le premier des croisés, le mystère des terres inconnues, puis le souffle des grands espaces, puis le merveilleux de cité  idéale. Adaptée aux techniques modernes, les symboles associés au voyage n’ont rien perdu de leur vitalité. L’appel, le départ, le passage, la rencontre, le guide, le retour et les souvenirs. cheminaidant.com

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Corrélations > souvenirs rentrent et se mémorisent par pieds

  • Liens fond/forme : Les souvenirs rentreraient et se mémoriseraient par les pieds, autant que par les yeux, oreilles, sans parler des odeurs et sensations tactiles, tant vrai que je me remémore, mieux, tout lieu que j’aurai foulé de mes propres pieds que vu sur un magazine, ou à la télé. Cette randonnée de Pico Branco, je me la fais dans ma tête chaque fois que je vois une photo de Porto Santo. Un chemin de randonnée ressemble à tout autre, pensez-donc : aucun, plutôt. Je vous voudrais dire même si ces vers libres alterneront rimes contraintes, même si les fonds se superposent sur formes, il y aura toujours une différence de tracé, de pente, de méandres, de longueurs, de sols, ou d’intérêts pour sente.  Parfois un chemin plat, longeant une côte, prendra soudain une allure de montagne ou l’inverse, sur un plateau ou le long d’un ruisseau.

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