Visuel scénario
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La plage de «Papagayo» est située
tout au sud de l’île Lanzarote,
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alors notre voilier s’y est mis au
mouillage en face de sa plage,
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pour prendre un premier bain en eau,
plongeant du bateau.
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Textuel calligramme
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- Ce bain, devant la plage de sable blanc Papagayo, restera, pour sûr, une de nos plus belles histoires d’eaux. D’abord, beau plongeon sans moindre hésitation suivie de près de natation, marathon sur l’eau. Ensuite, quelques jeux de lancer de ballon. Enfin, se sécher sur le voilier, balcon. L’eau de mer aurait ce pouvoir magique de nous le rappeler qu’avons d’être né, avoir été, être passé poisson, en ventre de mère. Il est vrai que personne ne fait de l’eau, un mystère : il constitue de notre corps, les deux tiers. Desséchés après une journée de canicule, quoi de mieux qu’un bon bain qui véhicule un fluide de vingt degrés, très rafraichissant pour la peau, le corps, l’esprit et les sangs. Pour l’un, entrée dedans en plongeant ; pour l’autre, plus progressif ou lentement, et tous en trois brasses sommes charmés de cet élément chaud chatouillant nos nez. Devant cette célèbre plage de Papagayo, au nez et à la barbe de ses riches nageurs, payant trois euros pour se mettre à l’eau : ici deux fois plus beau, trois fois meilleur. Mémorable, terme n’est pas trop rare, trop fort, pour un bain dans cette eau si tiède et si pure qu’elle nous procure image d’un rêve d’or : nous devenons poissons fins comme des épures. Après notre remontée sur le bateau, une douche d’eau douce pour nous rincer de sels marins, finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins, nous quitterons Lanzarote, belle et farouche. Demain, comme chacun sait, est un autre jour, demain comme aujourd’hui est un autre amour, demain, comme hier, lors nous sentant assoiffés. Dorada bière fraiche, nous en boirons sans compter.
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Textuel extension
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- Nous poursuivons notre navigation dans ces iles Canariennes où l’eau et l’air sont de mêmes degrés, toute l’année, presque, tant le climat est peu versatile en face de Fuerteventura, offrant dunes colorées. Fuerteventura nous attend, en ses bras sommes déjà : la mer est si pure et transparente qu’on en voit le fond, et cela sans même rechercher ses exotiques poissons rouges, verts, bleus, et sans parler de ses coraux, extras. Une nouvelle eau nous accueillera pour un second bain. Il faut dire que nager seul autour du bateau est différent d’un bord de plage où l’on s’enfonce certes mais en voisin de milliers d’autre gens, urbains. Plaf, dans l’eau ; plouf, sous l’eau ; plong, la tête contre coque, remontant ! Je me suis fait une bosse mais pas question de remonter sur vilain bateau. Quelques brasses sur le ventre, sur le dos, un piqué en crawl, des mètres en papillon, histoire d’attirer ou faire fuir les poissons. Attention ne pas trop s’éloigner haute mer : toujours nager entre le bateau et la terre. L’avantage : personne ne vous dérange, personne ne coupe la trajectoire ! Il ne vous manque que des branchies et des nageoires pour y…demeurer. Notre piscine n’est pas dans le bateau, ’est le contraire : elle est tout autour. Ainsi au moins, ne manque pas d’eau, pas besoin de faire des allers-retours. Une mer claire et des hautes falaises, protégeant du soleil, la plage de Papagayo qui est en forme de conque et qui séduit par ses eaux transparentes, couleur émeraude ! L’eau est plus froide en large qu’au bord mais qu’importe : dès qu’on nage, le sang circule et c’est plus facile de plonger du bateau et de remonter par l’échelle dans la jupe.
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Textuel épilogue
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- Un bain de mer n’a rien d’un bain jacuzzi comme plongeon d’un voilier, de piscine, il n’y a de bords que les flancs du bateau, et de profondeurs, que celle du mouillage ! L’eau est plus fraiche au large que bord plage mais on peut profiter de compagnie poissons, qui, bien mieux que nous, se déplacent, nagent mais n’ont que liquide pour seul unique horizon. Je nage comme un poisson dans l’eau dit le dicton : impossible, impensable, même avec masque, palmes. On en vient, pour sûr, mais avons perdu nos branchies, tout comme nos ailes, sinon serions des poissons volants. L’eau de mer, aux Canaries, est agréable, rafraichissante : rien à voir avec celle de Bretagne nord, mon Île-Grande, on peut y rester des heures sans avoir moindre frisson, autre que celui d’un plaisir produit par bel abandon. Quand même, quelques précautions à prendre : se baigner seul de nuit, voire par tempête, n’est pas interdit : pas recommandé. Plonger mais pas dans l’inconnu. Les deux mains, bien jointes, et en prolongement du corps, on s’enfonce, profond, en liquide élastique et l’on remonte pour prendre une bouffée d’air en atmosphère.
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Textuels symboliques
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Plongeon
- Symbolique de forme : Faire un grand plongeon dans une piscine ou dans la mer, est un symbole plutôt positif lors on en est conscient, on est volontaire, répond au besoin de régénération psychologique. L’important est de revenir en surface le plus tôt possible. En rêve, il peut signifier des entreprises ou initiatives heureuses où l’on profitera bien de réalisations plus que concrètes et bien satisfaisantes.
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Voilier
- Symbolique de fond : Le voilier est un bateau, symbole plus général mais aussi complémentaire. Mettre les voiles est une expression qui illustre le mieux le symbole. La voile se gonfle, avec le besoin de partir, elle serait le reflet du départ imaginé, une invitation à quitter tout en se rappelant que l’on ne quitte pas le port sur un coup de tête et qu’un nouveau voyage se prépare toujours assez longuement. signification-reves.fr/Voilier-voile
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Corrélations > Bain, pause, re-création, monter à bord, nager
- Liens fond/forme : Tout plongeon, en cours de navigation, est plus qu’une pause : une re-création ! Cela durera au moins deux bonnes heures, mais nous fait un effet d’après-midi entière. Oui mais, il faut repartir pour l’ile en face, relever le mouillage et regréer les voiles, pour deux ou trois milles, à se déplacer : tous à la manœuvre comme matelots, sous l’œil avisé du capitaine à bord. Un plongeon d’un voilier c’est bien mais attention à pouvoir remonter à bord et de laisser trainer un boot en cas de besoin ou de fatigue, car des récits de noyades ont rapporté qu’un plongeon collectif aurait pu se terminer par un drame ! L’eau aux Canaries voisine 22degrés sur les bords de la côte : un bonheur que de s’y plonger la tête en premier, d’y nager, batifoler comme en piscine.
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