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Visuels suggestion de scénario
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Une vue aérienne de l’Ile de La Réunion,
Pacifique, près de Madagascar.
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Cirques creusés par trois volcans
rapprochés et le cratère de la Fournaise.
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La ville de Saint-Denis de La Réunion :
contraste entre mer et montagne.
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Textuels calligramme / extensions
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- £ Nos deux amis locaux, sont fort prévenants charmants, ce qui fait que de les voir arriver, nous voilà déjà contents. La Réunion, comment lui consacrer du temps, y demeurer longtemps, y revenir plus souvent. Flâner et puis farnienté au pied d’un manguier, cocotier avec valse à trois temps : nager, cuisiner, marcher. Il n’est jamais trop tard pour venir visiter et s’acculturer à ce curieux caillou, que nous pleurerons tant au moment de le quitter. Comme des fous de nature, nous demeurons émerveillés de sa richesse botanique, toute en fleurs ou en boutons, sans oublier sa cuisine, parfumée ou épicée, dont toutes nos papilles s’émoustillent encore. Chaque journée, bien que programmée, réserve ses flots de problèmes à régler : la vie à La Réunion réclame la tension de l’organisation, et de l’improvisation, fait appel à la raison et à l’imagination : c’est cela qui lui donne tout son charme et notre passion. L’ile est recouverte de végétations, gorgée de fruits, en toutes saisons. Ce caillou, volcan d’Océan Indien, chacun se l’approprie jusqu’à le faire sien. De flirter avec le Piton de La Fournaise, on s’y sent comme invité, à l’aise, bien qu’aucune herbe n’y pousse, bien que son cratère tousse quand il s’ouvre un peu. Les filles d’ici, parfois en pagnes, constituent d’agréables compagnes aux hommes hâblés, hors montagnes. Races, cultures et religions se mélangent : on trouve ici autant de dieux que d’anges. Nos yeux, narines, oreilles, pores et palais, s’ouvrent sur leurs paysages, leurs coutumes et leurs mets ! Zoreilles pour blancs, Zarabes pour les autres, nous avons deux semaines à passer, parmi eux, en apôtres des us et des coutumes de notre vieille métropole, que beaucoup ne connaissaient pas, tous ou presque étant ici natifs créoles.
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- + A l’ile de La Réunion, il y a de quoi faire pendant au moins deux mois et nous n’avions que deux semaines. Ce qui est frappant, c’est cette correspondance harmonieuse entre la diversité des climats, des végétaux, des maisons et des résidents. Tout ici se côtoie, se mélange, se fréquente, se marie, sans exclusion ni hiérarchie. On aimerait connaitre cela en Métropole mais faut pas rêver : Huit cent mille habitants en Ile La Réunion, huit millions en Ile de France, ce n’est pas qu’une question d’échelle mais ce cohabitation.
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- & Mais qu’est-ce qu’on est donc allé faire si loin et sur un caillou ? Il parait qu’il y a de quoi et on peut se prélasser de rien du tout ! Il y a, la mer, les villes, les montagnes, les cirques, et les vallées : de quoi marcher deux semaines en diversifiant, sans se reposer, sauf à faire la Diagonale du fou, à toute vitesse, en deux jours ! Très peu pour moi, je l’ai supprimé de la liste de mes randonnées. Je crois que je peux faire le fou autrement, même en diagonale.
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- # Un programme de visites, rencontres, randos, sur une durée de deux semaines, ça fait court, et il faut l’adapter chaque fois au gout du jour pour ne pas, lors fatigués, en avoir plein le dos. On commence naturellement par une rencontre, des locaux, des amis de la famille ou des parents, nous aidant par leur présence à être dans le bain, que nous reverrons, certainement, jour prochain. Comme c’est la première fois que je débarque ici, je n’ai que peu d’informations et aucun a priori, je me propose de jouer l’éponge et au fil de l’eau, me faire à l’idée que c’est lieu d’accueil et rando.
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Textuels symboliques et corrélations
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Liste
- Symbolique de forme : En poésie, la liste peut être une figure de style économe, efficace comme en vers : « Adieu veau, vache, cochon … couvée » ou, comme dans la prose, plus descriptive : « Les arbres des boulevards, les vespasiennes, les bancs, les grilles, les becs de gaz, tout fut arraché». Prévert a intitulé un de ses poèmes « inventaire » : « Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs ». Source : wikipedia.org/wiki/Liste
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Marche
- Symbolique de fond : La marche est un exercice physique très complet et un temps propice pour délier sa pensée, rêver, se ressourcer. Elle participe d’un éveil sensoriel au monde : Les odeurs, les bruits, la lumière, les couleurs, et d’un retour à l’essentiel, qui permet de se désencombrer, de s’alléger des surcharges inutiles et de reprendre son souffle. Le sens de la marche Cairn.info
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La Réunion > Raison, passion, grand bien, chants créoles
- Liens fond/forme : La liste est longue des raisons d’aller à La Réunion, et une à la Prévert ou Boris Vian, n’apporterait rien, quand il s’agit de s’y rendre comme par vraie passion des iles exotiques, qui nous feraient le plus grand bien ! Voilà bien tel refrain méritant un nombre de couplets, et je m’en vais, de ce pas, vous en écrire quelques-uns ! Quelques-uns, pas trop, il suffit d’entendre chants créoles pour comprendre l’amour des résidents et de participer à nombre des joyeuses fêtes qu’ils ne manquent pas de vous concocter comme devenus, zoreilles, l’un de leurs.
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