628 – Quand je te regarde : je t’imagine !

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Visuels scénario

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Lors je te regarde, je t’imagine

en train d’écrire une poésie

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que je lirai, peut-être, un jour,

dans un grand livre ouvert,

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sur voyages, amour, sentiments,

sciences, voire philosophie !

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Textuel calligramme 

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  • Regarder une bonne amie, c’est à la fois, se rapprocher, et tout à la fois se distancier, à défaut d’intimité physique ! Pas d’ambiguïté pour désirs : rien que pur instant plaisir d’être ensemble à en jouir, copain/copine, pour finir. Eclats de rire et éclats de voix sont tous des éclats d’existence, tantôt c’est elle, tantôt c’est moi, qui mène le dialogue ou la danse. Passer d’amitié à l’amour passion est toujours une secrète tentation, à en souffrir parfois de n’être pas l’élu qu’elle cajolera en ses bras. Quand je te regarde : je t’imagine et, quand je t’imagine, je te vois : c’est comme cela à chaque fois qu’à présent, devenue copine. Il arrive que ma raison vacille et me dise : tu n’es qu’une gentille fille et que mes yeux se décillent, ne voient que fantôme éthéré en  coquille  vide. Mais quand j’écoute ta voix chantante, un pur délice d’accent coloré, alors que moi, de te parler : un vrai supplice rien que de trouver les mots d’«aimer». Je sais, je suis un bel imbécile que de croire cette chose facile, en plus d’un crétin doublé d’un idiot que d’écrire aujourd’hui ces mots. Mais ça soulage le cœur, la conscience même si cela augmentera ta défiance, comprenant, en bonne intelligence, que le statu quo entre nous augmenterait notre distance. Entre nous, au-delà d’attraits ou de désirs, nous restons en contact, à en souffrir, sans avoir la moindre occasion du plaisir, que la chair peut nous procurer jusqu’à s’évanouir. J’écris, je crie, je n’en aurai jamais fini d’espérer, qu’un jour, nous soyons réunis par un beau projet qui nous tient à cœur et qui serait le début d’un vrai bonheur.

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Textuel extension

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  • Quand je te regarde, je t’imagine : toute une série de portraits passent devant mes yeux avec tes expressions qui n’appartiendraient qu’à toi, mais que, moi seul, je vois. Lors, j’entends tes cris, par intermittences ou tes rires, en abondance, ou tes soupirs en résonnances ou tes murmures à mes oreilles, tous me gratifient de leur plein d’espérances. Je me remémore les moments passés avec toi, à faire les fous, à faire un peu tout ce qui nous passait par la tête, nous procurait un air de fête, avec des tonnes de chansons bêtes. Et puis quand tout s’arrête, quand la fête est finie, je me suis vidé la tête mais je l’ai remplie de toi, pour un jour, deux, trois, une semaine, jusqu’à la prochaine fois où je te vois.  L’imagination, comme chacun sait, est la folle du logis mais au sujet d’une fille qu’on aime, elle est plus ravie, que ce soit pour partager écriture empreinte de poésie, pour examiner au microscope les secrets de la biologie, pour une autre activité et qui, par passion, nous réunit. On peut projeter n’importe quoi, sur l’être que l’on aime sauf des pensées ou des actes qui l’humilie ou le sacrifie.  On ne regarde sa chérie, qu’avec les yeux du corps transi,  les yeux du cœur et de l’esprit, aussi.  On ne regarde ce qu’elle est, elle fait, dit : on regarde l’ensemble comme une holographie et l’on gomme ses défauts autant par-là que par-ci. Si fait que les fantasmes, les désirs, les imaginaires, iront plus loin, plus haut, que de s’envoyer en l’air,  même si cela conserve toute chose, extraordinaire. Quand je t’imagine, je te regarde les yeux fermés, j’imprime ton portrait sur intérieur paupières comme si tu demeurais présente face à moi.

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Textuels symboliques 

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Bombarde

  • Symbolique de forme : Connues dès la plus haute Antiquité, Moyen âge,  la cornemuse et la bombarde ont vite pris racine dans les pays bretons. Au gré  des  évolutions techniques, des codes musicaux, pressions sociales et grands évènements historiques, le couple bombarde-biniou est devenu, par excellence, l’expression d’une certaine culture populaire. Une culture qui puisera sa force dans la tradition orale, en rayonnant des cours de ferme au cœur des bourgs, des grèves à la lande, de la Basse Bretagne à toute la péninsule.    mesgenealogies.blogspot.com/2013/07/la-bombarde.

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Musiciens

  • Symbolique de fond : Créé en 1985, le Festival de Kleg-Bombarde & Cie est devenu le symbole de musiciens bretons résolument contemporains et ouverts sur le Monde. Car la bombarde aurait des cousines partout sur la planète et toutes se retrouveront de nouveau en famille à Cléguérec (près de Pontivy, centre Bretagne)  Letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?

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Corrélations > bourdon, sons forts, joyeux, mélancolique

  • Liens fond/forme : Bombarde provient du latin bombus, signifiant  bourdonnement, bruit sourd. Il projette Il projette tellement de sons forts, même quelqu’un, de sourd, l’entendrait de loin. Le son peut être joyeux ou mélancolique, passant de l’un à l’autre, comme en usage, comme pour une amie tendre et espiègle. Elle peut être joué en solo ou couple, avec une cornemuse ou biniou comme  un  bagad entier comportant des tambours.

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