Autre image, autre métaphore, la bobine de fil qui se déroule, image du temps, du mouvement, du fil qu’on coupe à un moment. Le fil coupé, mais restauré parfois, lors cœur redémarre, esprit revient, on en prend un nouveau supplément ou encore on a réparé fil auparavant. Le fil évoque, tout autant, la maille, point à l’endroit, point à l‘envers, lors ce n’est pas fil de travers, s’il n’y a plus rien qui vaille.
Je ne suis qu’un point, une maille dans la trame d’un réseau qui vaille que je prenne, que je donne, que je communique, le tout en phase, en rythme et en musique ! J’ai pris ma source, en mes parents, mon cours, autour en serpentant, mes artères, veines, je donne, je prends, et mon cœur finira, en l’océan. Que je sois une maille ou un cours et que je disparaisse un jour, d’autres accourent autant avant, qu’avec et qu’après moi, encore et toujours. Insatiable, je roule, je m’écoule dans un entonnoir, gorgé d’espoir. Le flux, brownien de ma vie n’est rien sans les autres. Et les biens qui me soutiennent, comme liens de mes rêves bienheureux, je prends toutes forces en eux. Ainsi, je ne suis jamais très peureux, ainsi j’obtiens presque tout ce que je veux, mais pour finir, seul l’instant compte car lui seul me conte et lui seul me raconte. C’est ce que je fais tous les jours que Dieu me donne, sans la moindre honte et c’est ma raison de vivre la plus grande et la plus profonde.
+ Quand le fil de la vie est le fil du temps, la bobine se déroule plus ou moins lentement, normalement, joyeusement, mais je ne sais où est sa fin ni si le fil cassera par accident. Je ne souhaite surtout pas le savoir sinon je me projetterai comme déjà mort et n’y pouvant rien : c’est mieux ainsi d faire l’innocent : elle viendra en son temps, point final. Pénélope, en pensant à Ulysse, qu’elle ne payait pas revenir, tissait le jour une trame qu’elle défaisait la nuit par peur que quand son ouvrage sera fini, son amour le sera aussi ! La machine à remonter le temps ne peut se remonter elle-même et comme la téléportation peut vous abandonner dans un état qui n’est ni avant ni après, indéfini pour longtemps. Machine accélérant le temps est proche de suicide, accident.
& Le sablier représente un temps qui est par avance, déterminé et qui peut être plus ou moins long mais sa durée est maîtrisée. Le fil, lui se déroule en continu sur la bobine dont on ne connait a priori, pas la fin mais qui pourrait être coupée par un ciseau : le ciseau de la mort qui met fin à sa continuation persévération, on l’appelle souvent « le fil d’Ariane », par référence à un objet légendaire de la mythologie grecque, à l’origine des acceptions métonymiques. Fil de la vie, fil de guide en situation complexe. Ariane s’en servit pour sortir du labyrinthe avec le Minotaure.
Le fil du temps, solide bien tendu avec deux événements concomitants
L’aiguille ou aiguillon qui tresse la toile de son propre temps : Pénélope !
Le mètre, le ciseau, le fil, dé à coudre, à en découdre, panoplie couturière !
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Le sablier représente un temps qui est par avance, déterminé
Et qui peut être plus ou moins long mais sa durée est maîtrisée
Le fil, lui se déroule en continu sur la bobine dont on ne connait
A priori, pas la fin, mais qui pourrait être coupée par un ciseau :
Le ciseau de la mort qui met fin à sa continuation persévération
On l’appelle souvent « le fil d’Ariane », par référence à un objet
Légendaire de la mythologie grecque, à l’origine des acceptions
Métonymiques.Fil de la vie, fil de guide en situation complexe.
Ariane s’en servit pour sortir du labyrinthe avec le Minotaure.