1103 – Quand l’homme se prend pour un Dieu !

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Visuels suggestion de scénario

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Dieu, tel qu’il est représenté

par l’Église, dite catholique,

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et par  Michel-Ange, pointant

 son doigt sur celui de l’homme,

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pour lui transmettre de l’énergie

sous forme physique, psychique.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  On ne sait top qui est Dieu ni même s’il y en a un : l’homme s’en est fait diverses représentations auxquelles il voudrait bien ressembler, s’en rapprocher. Les mythes grecs, des divinités, ont fait long feu : trop humains, mais l’homme ne peut s’en passer, ne cesse de les réinventer : Dieu de ceci, cela, de tout : besoin d’un dieu a toujours été. De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir, l’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir, anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel : autant sa naissance lui parait belle, sa mort, lui devient cruelle. Toute une vie vouée à se parfaire pour finir six pieds sous terre, l’homme connaît les autres, le monde mais lui-même, mystère, toutes ses relations sont à la fois construites, prédéterminées, attraction, répulsion, indifférence, compassion, codifiées. Se hisser, au plus haut point de son humanité pour de son vivant, toucher le doigt de Dieu, quelques savants artistes politiciens religieux ont traqué en vain, cet invisible doigt, déifié. La tentation suprême n’est-elle pas elle-même de s’y substituer, jusqu’à mourir en bienfaiteur de notre Humanité qui n’est autre que vacuité. Perfection n’étant pas, de ce monde, un leurre, nous entraine et nous enchaine pour nos peines d’y parvenir dans une transcendante spiritualité. Homme, animal intelligent,  ou animal dominant, avons-nous une grande différence, ou fossé béant, sommes-nous des demi-dieux ou animaux parlants, appelés à se perpétuer jusqu’à disparition en néant. Quand un conjoint, un parent, un enfant, meurent, ces derniers emportent avec eux une partie de soi : tant et si bien qu’à la fin, l’on ne sait, à cette heure, ce qu’il reste de soi, qu’on est, pour l’autre, d’émoi. A supposer que Dieu existe, il est plutôt, entre nous, qu’en chacun de nous, et plus qu’au-dessus de nous, il est un lien… non un bien,  il est esprit, non objet, nous l’avons créé pour nous aider à vivre, en sujets. Ce qui fait que notre histoire boucle sur elle-même : sommes juges et parties de ce que nous voulons être, plutôt que de comprendre… l’on s’efforce de paraître, être dieu non une bête est bien l’idée qu’on a en tête. Ni dieu ni diable, dit le proverbe, ne sommes ange déchu d’Olympe, d’un paradis, autre endroit céleste et déçu par sa condition d’animalité dont il ne peut se défaire : l’Homme est son propre père, avec l’animal, pour frère.

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  • + Rien ici

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  • & N’est pas Dieu qui veut et il n’y aurait qu’un seul ! Mais l’homme serait-il son représentant sur Terre. La loi darwinienne de l’évolution conteste ce credo, lequel ferait foi devant l’Humanité, toute entière, à moins que la Genèse, dans la Bible, c’est Dieu ! De représenter Dieu sous  une forme humaine est une aberration, anthropomorphisme. Dieu ne se prend pas pour un homme, réciproquement, ça va de foi !

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  • # Un fils de dieu, un demi-dieu, un Dieu : qu’un fils de rien, c’est toujours mieux ! Dieu est mort, l’homme est surhomme, nous proclame le philosophe Nietzsche : idée de la supériorité qu’un homme idéal aurait acquise sur reste du genre humain. Ce qui nous refait penser à la quête de l’élu. Rassurez-vous, ce ne serait pas moi, ni vous. Je ne pratique pas grand mépris du bonheur  au sens des stoïciens ; pas davantage que de la raison, en conscience morale vue par Kant ;  de la vertu ou disposition au bien, qui ne serait qu’obéissance morale !

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Textuels symboliques et corrélations

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Surhomme

  • Symbolique de forme : La notion de Surhomme est à la fois la plus connue de  Nietzsche, mais aussi et surtout, la plus complexe. Elle traverse son œuvre, apparaît de manière éclatante «Ainsi Parlait Zarathoustra ». Zarathoustra  est présenté comme l’annonciateur d’un retournement complet, prophète d’une nouvelle culture, faite de création, de spontanéité, d’art, dont le jeu, l’activité enfantine  ou la danse, sont la meilleure image, et dont Dionysos, le dieu de l’ivresse et de la danse, et non plus Socrate, serait le symbole.  la-philosophie.com/nietzsche-surhomme

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Dieu

  • Symbolique de fond : Dieu désigne un être ou une force suprême structurant l’Univers. Il s’agit, selon les croyances, soit d’une personne physique, d’un  concept philosophique ou d’un dogme religieux. La notion  de Dieu revêt un considérable impact culturel, dans la musique, la littérature, le cinéma, la peinture. La représentation de Dieu et la façon de le nommer, varient en fonction des époques et des  systèmes de croyances.

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Homme >

  • Liens fond/forme : C’est nous, les humains qui définissons Dieu. Il ne s’est jamais défini lui-même et y compris  dans la Bible. Yahvé est celui qui suis, qui est ! Nous voilà bien avancé avec cela, avec si peu. Néanmoins on ne peut s’empêcher, s’interdire de se le représenter par conception, image. Les religieux en ont une, philosophes une autre, artistes, une troisième ; astronomes, etc… mais le fait que nous n’ayons pas la preuve scientifique de l’existence de Dieu, ne constitue en rien la preuve de son inexistence.

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