958 – Quand mon monde est plein, je le vide

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Visuels suggestion de scénario

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958 1

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Il n’y a plus du tout de place

pour rien sur ce carré d’espace.

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958 2

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Il y a trop de gens à m’accaparer,

 alors je réduis mon réseau.

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958 3

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Quel bonheur que d’être, un moment, seul

pour respirer la vie.

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Textuels calligramme / extensions

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  •  £   Mon monde est plein d’objets inutiles, de contradictions et de sujets  futiles, je distille mes acceptations et mes rejets pour m’affranchir de tous les déchets mercantiles qui ne font qu’encombrer mon espace vital ou ma pensée.  C’est pour aller droit à l’essentiel : les rencontres amicales qui me remplissent de joie, que rien d’autre ne remplace, pour qui j’ai toujours de la place. Quand mon monde est plein, je le vide : quand mon monde est vide, je le plains, et, quand les gens autour de moi, ne font plus attention à moi : c’est moi qui ne les voie plus : moi qui les ai rendu disparus. Je fréquente une foule de solitudes, transforme l’individu en finitude, si fait, tout le monde ignore le sort d’autre qui n’est pas le sien, encore ! Dans un monde prétendu solidaire, le capitaliste atteint un sommet contraire ! En serait-il de même pour l’amour, là où argent ne devrait pas compter ! En serait-il de même pour l’amitié, là où la profession a le «droit de cité» ! Je crains que oui et c’est bien dommage, car on perd la valeur d’usage, la valeur de partage. Sauf si à force de rencontrer, aller vers, on crée un  nouveau réseau, un nouvel univers : le Monde est si vaste que pour l’entourer, il faudrait des bras longs comme l’Humanité entière lors il suffit de quelques milliers pour faire une autre politique qu’exploiter.

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  • + De quoi je me plains !  D’en avoir de trop ou pas assez : trop de biens, trop de problèmes, trop d’activités, d’envies ou que sais-je encore ! Je n’ai pas peur de m’ennuyer, j’ai peur de ne pas y arriver ! Arriver où, c’est bien la question qui me taraude car je ne le sais tant une chose terminée, j’en entame ou poursuit une autre et ainsi de suite, tant et si bien qu’à la fin, je suis vidé, je n’ai plus d’énergie, je suis mort ! Un vrai paradoxe tout de même que de se sentir vidé suite à  un trop plein ! Mais l’inverse n’est guère mieux ! De quoi je me vide, quand je n’ai rien à faire, à dire, à penser : de moi-même, alors que je souhaiterais faire le plein pour me sentir exister enfin. Ce qui est certain, c’est qu’il en faut un minimum pour que le cerveau fonctionne : un enfant qu’on prive de sensations ne grandit pas, ne stationne même pas, il régresse bonnement et simplement faire le vide quand on est trop plein est comme la soupape de la cocotte-minute pour l’empêcher d’exploser.

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  • &  Mon monde est plein de choses essentielles et, tout autant, de choses superflues, sans compter de choses inutiles, encombrant espace et cerveau. Arrive que trop, c’est trop et je dois faire le vide : quoi garder, jeter, est une grave question, bien posée et exigée, mais, le plus souvent, mal solutionnée.

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  • # On a longtemps présenté nos apprentissages comme par entonnoir adapté qui ferait entrer les informations et les procédures, en cerveau : cette image est bien illustrative mais simpliste ! Si nous ne parvenons pas à établir et conserver des structures d’accueil,  traitement,  rétention, ce sera vite le bazar, capharnaüm dans  sa tête : tête bien faite est meilleure que tête bien pleine. Mais remarquez que l’une n’empêche pas l’autre, bien au contraire, elles se prêteraient main forte pour gérer intelligemment, le trop plein en vide, les redondances en concepts, voire associations.

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Textuels symboliques et corrélations

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Lampe Pigeon

  • Symbolique de forme : La lampe Pigeon, c’est une star qui brûle de tous ses feux ! En termes de sécurité, et de coût, elle a représenté un progrès considérable. «Tandis que l’usage du pétrole se répand de plus en plus pour des éclairages domestiques et tend à se substituer, presque complètement, à  celui des bougies et des huiles. C’est le pétrole qui est, de nos jours, le plus communément répandu. Il est souvent employé par le riche, presque toujours par le bourgeois et totalement par tous les pauvres. lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

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Lampe

  • Symbolique de fond : La lampe, qu’elle soit électrique, à huile, ou à pétrole, représenterait une  lumière intérieure, des énergies, des capacités, talents que nous maîtrisons. Nous maîtrisons le feu et la lumière avec un certain pouvoir de les allumer et les éteindre. La lumière est le symbole de la connaissance pour nous apprendre, de jour en jour, à mieux nous connaître, évoluer avec les informations. Le symbolisme du feu de la lampe dont l’huile brûle est double : il nous fait prendre conscience pour nous débarrasser du superflu.

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Monde (mon) >

  • Liens fond/forme : La lampe consumera toute l’énergie contenue, disponible en son réservoir. Lors ce dernier sera complètement vide, il faudra le remplir. Cette image physique n’est pas transposable, telle que, à l’esprit, on ne peut vider le contenu d’un cerveau, on ne peut que le remplir de choses qui doivent y trouver place ou disparaitre, c’est bien  plus une question de tri.

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